Chronique n°17 : medecine douce, érection et responsabilité sociétale…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 1 février 2019

Et voici la chronique de janvier 2019. A lire ci-dessous et à entendre ICI dès qu’Euradio aura mis le podcast en ligne.

Bon, nous sommes en janvier… C’est la première chronique de l’année… Plus que jamais, en décembre 2018, nous nous sommes souhaités de « bonnes haines de Noël ». En janvier, qu’on y croit ou non, il nous faut bien dire un truc gentil et poli sur les vœux de début d’année pour avoir l’autorisation sociale de poursuivre la discussion.

Allons-y pour les poncifs d’usage sur le champ du mystique (« bonne année », « bonne santé »!!… Comme si quelqu’un avait le « 06″ du gestionnaire de notre karma !). Après, ça tombe bien, le sujet du jour étant la médecine douce, le « bonne santé » est cohérent. Allez, causons maintenant « médecine douce ».

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Devant ma faible connaissance du sujet, j’ai dû consulter mon pot Wiki pour disposer d’un vernis et faire illusion le temps d’une chronique de 3 minutes cinquante.

J’ai donc appris – pour faire simple – que les médecines douces (également appelées alternatives ou parallèles) sont celles qui n’utilisent pas molécules chimiques pour soigner les patients.

La définition était illustrée de 4 mots en « ie » et un en « nose » ostéopathie, chiropraxie, étiopathie, kinésiologie, hypnose.

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En première approche, je me suis dit que c’était déjà ce que l’on faisait dans ma belle campagne vendéenne. On déploie une médecine douce très efficace pour baisser la consommation de médicaments : traduits en « ie » et « nose » (pour faire intelligent) ça donnerait : Medecinestpartie ou la sansmedecinsitulose.

Plus de médecin, moins d’accès au soin, moins de médicaments, CQFD !

En fait, je ne suis pas bien sûr que la promotion des déserts médicaux soit une médecine douce recommandable car en plus d’être un phénomène contribuant à l’épidémie hivernale de giletsjaunite, on voit bien en parallèle que l’auto-prescription augmente.

L’organisation représentant l’automédication responsable (puisque ça existe : l’AFIPA) affiche un chiffre d’affaire annuel de 2,3 milliards d’euros par an, en augmentation constante tous les ans.

Arrivé à ce stade de la chronique, je sens bien que mes divagations rurales sont hors de propos…

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Mes investigations sur la toile (toile qui est de plus en plus gluante et puante ces derniers temps) ont mis en avant beaucoup d’articles qui me renvoyaient sur la médecine traditionnelle chinoise. C’est une des inspirations de la médecine douce semble-t-il.

Cette médecine qui puiserait ses origines au troisième millénaire avant JC, a pour théorie que le fonctionnement de l’organisme ne peut être séparé des influences de l’environnement ou des répercutions psychologiques.

 

Et c’est du sérieux.

Saviez-vous que la Pitié-Salpêtrière, à Paris, accueille le Centre intégré de médecine chinoise depuis 2009 ? 

Saviez-vous que la scientifique chinoise Tu Youyou a été co-lauréate en 2015 du prix Nobel de médecine pour la mise au point d’un traitement contre le paludisme inspiré par cette médecine millénaire ?

Saviez-vous enfin que cette médecine représenterait un business de plusieurs millions de dollars par an ?

Moi tout ça, je l’ai découvert.

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Mais rien n’est blanc ou noir, que l’on parle de fiscalité, de mobilité électrique ou de médecine millénaire chinoise. Cette dernière n’est pas vierge de toute ombre sur notre écosystème, notamment pour sa tendance à reconnaitre des bienfaits thérapeutiques à des bouts d’animaux que nous ne trouverons très bientôt plus que dans les zoos ou sous forme de peluches dans la chambre des enfants.

Les cornes des rhinocéros en Afrique sont par exemple réputées pour soigner la fièvre et le délire. Mais d’autres animaux sont concernés : le tigre, les hippocampes, les tortues, le cobra indien, les ours noirs d’Asie…

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Et là j’en viens à la qualité de mon érection.wwf

Imaginons que je sois un quinqua chinois de la classe moyenne montante, avec suffisamment de moyens pour me payer une médecine douce traditionnelle. Imaginons (pure hypothèse encore) que je commence à douter du fonctionnement de la mécanique d’une partie de mon anatomie, indispensable pour ma confiance en moi, elle-même indispensable à ma performance d’homo-économicus.

J’ai légitimement envie d’une aide – d’une béquille quoi – La chimie me rebute : je ne veux pas de pilule bleue bourrée de nitrate… et Papa m’a toujours dit qu’il n’y a rien de mieux que la corne de rhinocéros pour ce type de soucis. Et puis, c’est naturel au moins… On pourrait dire « Bio » même. Voilà…

En novembre 2018 les autorités chinoises ont laissé planer le doute sur l’annulation de l’interdiction de commercialisation de produits issus du tigre et du rhinocéros. Et même si finalement l’interdiction de la commercialisation de ces bouts d’êtres vivants a été maintenue, le mal est fait. Le marché noir est re-boosté. Le continent africain ne résiste pas aux sommes astronomiques proposées pour ces antidotes traditionnels.

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Pour que quelques mâles retrouvent de prétendues vigoureuses érections à un bout de la planète, l’Afrique se vide de sa vie sauvage, probablement irrémédiablement. LIEN

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C’est tout moi ça. On me demande une chronique sur la médecine douce et me voilà partie sur la barbarie ordinaire de l’humain du 21ème siècle.

Excusez-moi d’éclairer en permanence nos côtés obscurs, mais par définition éclairer un côté obscur le rend moins obscur… Non ?

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Ce cheminement et ma lecture concomitante du SIECLE BLEU de Jean-Pierre GOUX, puis d’ECOTOPIA d’Ernest CALLENBACH, m’ont cependant amené à meposer une question quasi-philosophique que je vais partager avec les nombreux neurones réunis autour de cette table et éventuellement de l’autre côté du transistor (transistor, mot plus utilisé depuis janvier 1985 sur RTL).

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Notre tendance à améliorer notre propre bien être individuel est-elle compatible

avec l’enjeu majeur de la préservation de la Santé de Gaia ?

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Je précise Gaia c’est pas une copine à moi. Gaia est la personnalisation de la Terre, notre mère nature, notre substrat, notre village, notre ile, notre vaisseau, notre poussière d’étoile. Bref, un truc fragile que seuls ceux qui sont partis se promener dans l’espace ont pu voir dans toute sa finitude et toute sa fragilité. A défaut d’un voyage spatial tapez BlueTurn sur votre moteur de recherche, vous en prendrez plein la vue.

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Donc : quel est le sens à être en bonne santé sur un bout de caillou mort ? Est-il même possible de l’envisager ? Si la médecine chinoise prend en compte l’environnement du patient pour traiter la pathologie, ne faudrait-il pas gagner du temps et passer plus d’énergie à traiter les troubles de l’environnement plutôt que de se soigner tous individuellement dans notre coin ?

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A ces questions nous sommes surement d’accord – je ne chronique pas sur RMC Sport – mais qu’est-ce qui fait que concrètement notre Société ne ressent pas que l’écosystème est malade de ses excès ?

Ha, si seulement chacun pouvait ressentir dans ses chaires la disparition d’une espèce sauvage par une bonne gastro nocturne. [ce qui reviendrait à ce que l’on observe pour d’autres raisons tous les samedis : faire chier le monde pour le changer].

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Aujourd’hui, j’ai moyennement envie de rigoler car je ressens que la pente est mauvaise, que l’individualisme prend encore un peu plus le pas de jour en jour, que tous les Grands Débats ne causeront que de nos soucis individuels et pas collectifs, que personne sur Terre n’est en mesure prendre le leadership pour mettre en œuvre un protocole de soin. On a mal et on est mal.

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C’est un peu le sujet de Siècle bleu de Jean-Pierre Goux qui sous la forme d’un thriller efficace décrit une montée de conscience collective sur la fragilité de notre Terre et la nécessité de changer 3 ou 4 trucs pour prolonger l’aventure humaine un peu plus longtemps. L’histoire commence par une forme pacifique d’éco-activisme et finit par…

… vous ne pensiez pas que j’allais vous le dire ? Vous avez qu’à le lire.

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Siècle bleu, édition La Mer Salée, à lire en écoutant le dernier album de Nina Attal en concert le 9 mars sur l’Ile d’yeu.

Tous les liens et commentaires des lectures citées sont disponibles sur mon blog.

 

Soignez-vous bien.

 

 

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Ma contribution au GRANDDEBAT.fr

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 23 janvier 2019

Aujourd’hui, j’ai passé 45 minutes de ma vie à contribuer le plus positivement possible à la proposition présidentielle qu’est ce fameux Grand Débat. Je ne prétends pas être un grand débatteur mais je peux ne pas être d’accord avec quelqu’un sans le haire. Disruptant, non ?

Dans le concept, aucune opposition de ma part à ce Grand Débat.Dans l’application par contre je vais avoir des trucs pas très positifs à partager sur ce MNI (Machin Non Identifié) et au final je doute de la faisabilité d’une quelconque exploitation des résultats.

Allez, je vous raconte:

Une fois identifié (normal), le débatteur 3.0 doit choisir entre deux options : faire une proposition (qualitative donc) ou remplir des questionnaires fermés (pour exploitation quantitative) sur 4 thèmes, repris ci-dessous. J’ai donc commencé par le plus facile, les questionnaires.

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« traitons les cyclistes comme ils le méritent »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 janvier 2019

Voici une campagne pour le vélo en ville qui ne pouvait être que belge ! (j’adore mes racines houblonnées).

A lire : Lien

A écouter : Lien

A voir :

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Lu: Ecotopia d’Ernest Callenbach

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 8 janvier 2019

Quel plaisir de se faire offrir un livre !

Comme ça, sans raison, au détour d’une conversation, dans un moment professionnel bien éloigné de la prospective écologique.

C’est un plaisir à double titre : d’abord car je pense qu’une lecture est faite pour être partagée et ensuite car ça démontre que le sujet de notre avenir (intégrant notre relation à l’écologie) intéresse plus de personnes qu’on peut le croire en regardant BFM TV le samedi après-midi.

550165._UY630_SR1200,630_Ce cadeau sans raison (merci Marie-Luce) est ECOTOPIA d’Ernest Callenbach. Il s’agit d’une nouvelle qui ne l’est pas (nouvelle)  puisqu’elle a été publiée l’année de ma naissance,en 1975 et ré-éditée dans un très beau format. J’ai appris en parcourant le web, que ce livre fait référence en matière de prospective écologiste.

Le pitch : Trois États de la côte ouest des États-Unis (la Californie, l’Oregon et l’État de Washington) font sécession et se lance dans une reconstruction totale d’une Société écologique radicale. On suit un journaliste américain dans la découverte de ce nouveau monde « près de chez lui », 20 ans après la sécession. Au grès de ses articles et de ses expériences, nous regardons avec les yeux du principal protagoniste, à quoi ressemble cette Société qui a choisi de prendre une voie différente.

Forcement, William Weston (le journaliste), est au début très critique en se rendant chez ce qu’il envisage comme des sauvages retournés à l’âge des cavernes; puis il se laisse convaincre par les vertus de cette nouvelle Société, plus responsable, plus sobre, plus féministe, démondialisée, moins guerrière, moins marchande, moins centralisée, plus sensible, décroissante.

Le scénario ne présente aucun autre intérêt que de servir de prétexte à la description de cette nation écotopienne idéale imaginée par l’auteur, sur tous les pans de la Société. Force est de reconnaitre que nombre de « solutions » proposées n’ont pas mal vieillies : zéro déchet, mobilité douce, « do-it-yourself », gouvernance locale, partage du temps de travail (…) et font même échos à de nombreuses « innovations » de 2018 !

Ce livre culte traduit dans le monde entier, a le mérite d’offrir une vision d’un possible accessible… mais j’ai eu personnellement du mal à me retrouver dans l’ambiance hippy un peu caricaturée qui est proposée ici (même si je n’ai rien contre la plénitude sexuelle dans les bois, à l’hôpital ou au sauna!). Certaines propositions me dérangent franchement : des communautés fortes tournant milice locale parfois, un isolationnisme raciale, une apologie des violences primaires de l’homme pour qu’il se sente « vivant »… Bref, je n’ai pas gouté à toutes les propositions.

Au delà de l’inventaire des solutions techniques, culturelles, politiques disponibles pour changer de système, il me semble que c’est l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux qui rendent de facto le scénario proposé périmé. L’actualité nous montre tous les jours, que ces nouveaux acteurs de notre quotidien, inimaginables en 1975, conditionnent notre vie sociale, pour le meilleur (parfois) et pour le pire (souvent).

Et si aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de mondes rêvés, de perspectives positives, loin des prospectives apocalyptiques, cet ouvrage intéressant à de nombreux titres, mériterait une mise à jour pour jouer ce rôle mobilisateur.

A lire pour la culture plus que pour le plaisir.

 

 

 

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Voeux 2019 ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 décembre 2018

Se souhaiter une bonne année en 2019 est-il un acte d’optimisme ? d’inconscience ? ou pire, de simple usage ?

Je me tâte…

En 2018… Les États se sont révélés impuissants pour enrayer le péril climatique (les réactions des sénateurs français à la présentation du dernier rapport du GIEC sont désespérantes mais méritent d’être vues : lien). Le constat est à peu près le même avec le déclin du vivant : ceux qui le protègent sont tués (lien), les grands mammifères sauvages disparaissent sous nos yeux et nous n’aurons bientôt plus que Sophie la girafe pour pleurer.

Les inégalités se sont accrues. Les revenus des plus riches continuent à croitre bien plus vite que ceux des plus pauvres (8 personnes dans le monde possèdent autant de richesses que la moitié de l’humanité), la répartition de la valeur est toujours aussi dramatiquement défaillante et du coup le sentiment d’injustice s’accroit.

Dans un même temps, les paroles les plus mortifères se sont libérées, la haine a envahit cette fin d’année l’espace public (et surtout « Bonne Haine de Noël à tous ! » ).  Les réseaux sociaux se sont révélés être d’une efficacité anti-démocratique redoutable. Il se confirme que le mensonge est devenu une vérité comme une autre.

Bref, il règne une ambiance de fin de monde que la collapsologie porte en étendard (lien).

Et malgré tout cela, j’ai vu des trucs réjouissants cette année qui me poussent à croire, encore, en notre avenir d’Humain sur ce fragile caillou (mettez-vous à la place d’un extraterrestre quelques minutes : lien) :

  • des dirigeants qui pensent « rupture » (lien et lien),
  • des citoyens qui se soulèvent et proposent (2 millions ici : lien, mais aussi Extinction Rebellion en GB),
  • des associations qui agissent pour permettre les changements (lien),
  • des chercheurs qui travaillent sur le « faire ensemble » (lien),
  • des élus qui innovent dans leurs méthodes de gouvernance comme Jo Spiegel, Maire de Kingersheim,
  • des initiatives innovantes comme Open Lande (lien pour en savoir plus en écoutant un Carnet de campagne sur le sujet)
  • Et puis, j’ai aussi rigolé sur des trucs graves en 2018 :

dessins 2018

On dispose d’un potentiel d’énergie positive à ne pas négliger pour garder le moral. Même s’il n’est plus question de bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, on va se dire qu’être optimiste en 2019, c’est regarder la bouteille au quart pleine!

Que se souhaiter alors pour 2019 ?

Au-delà des poncifs d’usage sur le champ du mystique (« bonne santé »!!… comme si j’avais le « 06″ du gestionnaire de votre karma !) qui ne présentent que l’intérêt de démontrer notre potentiel empathique ; je me dis qu’il est plus pertinent de se souhaiter des actions, quitte à en accepter leurs insuffisances.

En proposant ma liste de vœux (qui me sont autant destinés qu’aux éventuels lecteurs), j’ai aussi conscience d’être dans l’injonction à « bien faire » et vu comment je réagis devant les multiples injonctions à consommer (à voir, c’est drôle : lien), c’est peut-être contre-productif comme démarche… Tant pis, je n’ai pas mieux en magasin.

 

Donc entre engagements et encouragements sous le sigle de la PAMPA :

  • POSTURE : De la curiosité, de l’ouverture, de la lecture (à mon petit niveau, mes conseils de lecture continueront de s’incrémenter – déjà 62 – : lien). Éteindre la TV autant que possible.
  • ACTION. Agir localement quand on peut. La convivialité des associations vaut bien celle des ronds points. Très concrètement, j’ai pris le parti d’accepter de faire des « mini-trucs », comme de ramasser les déchets au sol pendant les balades (60L de déchets collectés en 2018). Mettre mon épargne dans des coffres non toxiques.
  • MOBILITÉ : Pas d’avion, plus de train, plus de covoiturage, plus de vélo (les vacances à vélo c’est jouable, j’ai testé : lien)
  • PLAISIR : De la musique pour prendre du plaisir et supporter l’insupportable qui nous entoure. Se marrer, à plusieurs de préférence (mémo : penser à garder des amis).
  • ACCOMPAGNEMENT DES CHANGEMENTS. Discuter, argumenter, participer à des trucs qui font sens, sortir de la contrainte du quotidien (et là, perso, j’ai beaucoup à faire…)

 

Tant qu’il y aura des Hommes…. #pampa19

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Vidéo #BlackFriday : 120 secondes

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 8 décembre 2018

No Comment (mais rire quand même)

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Lu : Le Siècle Bleu de Jean-Pierre Goux

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 7 décembre 2018

Si on m’avait dit le que le roman écoterroriste deviendrait un genre à part entière…

En quelques mois, c’est le troisième livre sur le sujet que je dévore. Après Le Gang de la Clef à molette de Edouard Abbey (lien) et le parfum d’Aden de Christophe Rufin, voici le Siècle bleu de Jean-Pierre Goux dont la seconde édition est assurée par une maison nantaise qui me tient tout particulièrement à cœur : la Mer Salée (lien).

large_Photo_Front_KKBB_Sandrine_v1_-_small-1527535645Il est bien trop restrictif de limiter ce roman au traitement du sujet de l’écoterrorisme. Il est bien plus juste de présenter cet ouvrage (en deux tomes) comme un thriller efficace qui a pour substrat l’impasse systémique dans laquelle l’humanité est engagée, incapable qu’elle est, de gérer les contradictions entre un développement économique destructeur et une finitude écologique chaque jour plus criante.

Le thriller fonctionne et l’intrigue peut se suffire à elle-même, mais la spécificité de cet ouvrage est d’utiliser un style littéraire abordable pour tous, comme un cheval de Troyes pour aborder nombre de thèmes écologiques très bien vulgarisés et bibliographiés. Je critique souvent les bouquins d’experts destinés à convaincre les convaincus. La nécessité est d’élargir le cercle de la conscience et c’est probablement avec ce type d’excellent bouquin populaire, qu’il est possible d’y arriver.

Bon, il se trouve que mon souvenir de lecture sera pour toujours associé au mouvement des gilets jaunes qui ont colonisé l’intégralité de l’actualité. Mon cerveau ne séparera donc jamais ces deux histoires concomitantes, et l’analyse reste paradoxale ou au moins imparfaite. La société civile peut donc se soulever. Reste que la cause n’est pas celle envisagée par l’auteur… Le sauvetage de Gaïa, notre petit vaisseau aux ressources si limitées, n’est pas à l’ordre du jour. Trop loin des problèmes du quotidien.Pourtant, ce livre reste un atout pour construire un imaginaire collectif positif, même si on sait que ce n’est pas que d’un imaginaire dont nous avons besoin.

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On trouve dans l’actualité de ce mois de novembre 2018 des résonances avec cette idée de passage à l’action : [article du Monde sur le sujet] [article du Guardian] groupe d’activistes anglais, écologistes et pacifiques nommé Extinction Rebellion qui se positionne clairement sur le passage à l’action par la désobéissance civile. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pacifiquement en novembre sur Londres et pour info, Big Ben n’a pas été vandalisé.

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En ce qui concerne la trame de l’histoire, il s’agit d’un roman. Les héros sont admirables, les méchants sont très méchants et le Complot fait partie intégrante de l’intrigue. Tout ceci est nécessaire au style choisi. Dans la vraie vie, il me semble que les choses sont plus complexes. Moins de « super-méchants » et plus de méchants-gentils hybrides… Comme le dit Paul Gardner, un des personnages principaux, bloqué sur la Lune (oui, oui) :

Il n’y a pas d’un côté des hommes bons et de l’autre des mauvais. Il y a juste des vulnérables assaillis constamment par des forces prédatrices.

J’ai particulièrement apprécié l’idée, souvent répétée, que quand on voit la Terre de l’espace, on ne peut pas ne pas comprendre la finitude de notre « île ». Déjà le philosophe grecque Phédon (que je ne connaissais pas) disait :

Confinés dans un creux de la terre, nous croyons en habiter le haut, nous prenons l’air pour le ciel et nous croyons que c’est le véritable ciel où les astres se meuvent. C’est bien là notre état : notre faiblesse et notre lenteur nous empêchent de nous élever à la limite de l’air; car si quelqu’un pouvait arriver en haut de l’air, ou s’y envoler sur des ailes, il serait comme les poissons de chez nous qui, en levant la tête hors de la mer, voient notre monde; il pourrait lui aussi en levant la tête,  se donner le spectacle du monde supérieur; et si la nature lui avait donné la force de soutenir cette contemplation, il reconnaitrait que c’est là le véritable ciel, la vraie lumière et la véritable terre.

Cette idée n’est pas neuve pour Jean-Pierre Goux puisqu’il a porté le projet BlueTurn.

BlueTurn, c’est une expérience unique de contemplation de la terre « en mouvement » et donc une illustration indispensable à la lecture du roman Siècle Bleu. Prenez quelques minutes pour prendre de la hauteur.

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Pour le reste, je vous recommande de lire ce roman puisque voici une excellente idée de cadeau de Noël. Et comme l’auteur semble avoir de très bons goûts musicaux, je vous recommande de l’accompagner, sous le sapin, du dernier album de Nina Attal.

 

 

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Chronique Ecolo-Buissonière n°16 : l’indigeste repas

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 octobre 2018

et hop, une chronique de plus. Le lien sur le son bientôt ICI.

Ce coup-ci, on a bien dégusté !Capture2

 

Aujourd’hui, pas de délire extra-terrestre, mais un modeste et indigeste repas composé en entrée d’un minable Polar, en plat de résistance d’un rapport-qui-fait-peur et en dessert de marchands de malheurs. Ce menu sera arrosé d’un vin pas vraiment naturel…

Bon appétit… ou plutôt bon courage,

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En entrée donc, je voulais commencer ma chronique avec une confidence : (…) je vis avec un meurtrier à la maison. Ce n’est pas une blague.

Je le vois tous les jours. Il me nargue. Il sait que je sais. Personne n’est dupe. Le pire, c’est que mes filles l’adorent… Il cache bien son jeu l’escroc manipulateur.

Il sait se rendre adorable cette enflure de Cookie.

Il est membre du groupe sanguinaire des chats. Ce sont des machines à tuer et de ce fait une plaie pour la biodiversité. Chaque année, ils seraient responsables en France de la mort de 75 millions d’oiseaux et probablement de millions de chauves-souris. Cela représente plus de 200.000 volatiles PAR JOUR ! Comme si les oiseaux n’avaient pas assez de soucis à gérer avec l’effondrement de la population d’insectes volants (leur nourriture), la disparition des haies (leur maison) … Fait pas bon avoir des ailes en ce début de 21ème siècle.

Il faut nous mobiliser. Je propose de lancer un mouvement de grande ampleur sur les réseaux sociaux pour la stérilisation des chats. On appellerait ça le mouvement #matou.

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Passons au plat de résistance…

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Au registre des joyeusetés automnales, les feuilles qui nous sont tombées dessus le 9 octobre sont bien lourdes. Le dernier rapport du GIEC fait en effet dans le tragique de répétition. [Sur le sujet Regardez la présentation sénatoriale de Mme Masson Delmotte LIEN]

Les experts de la tuyauterie planétaire des fluides et des températures ont encore frappé !

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En gros, ils nous disent que le chauffage central de l’immeuble Monde déconne et qu’on ferait bien de ne pas faire n’importe quoi avec les radiateurs et la climatisation.

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Les rapports précédents disaient d’abord avec prudence : « ce n’est peut-être pas top de chauffer fenêtres ouvertes en hiver, on devrait peut-être faire gaffe ». Après, ils ont dit : « on est presque sur ce coup ci que c’est une connerie de chauffer fenêtre ouverte ». Puis les derniers, c’était : « Hé, y a quelqu’un ? on vous dit que ça craint ! c’est sûr, la chaudière part en vrille. FERMER LES FENETRES ! »

Ce coup-ci, pour la première fois le rapport nous dit comment fermer les fenêtres et explique aussi que ça ne suffira pas, il faut tout refaire de fond en comble. Ça va couter une blinde (2400 milliards de dollars par an, soit 1/6 du PIB européen), mais si on ne le fait pas, c’est mort (à comprendre au sens propre et figurer). Si nous n’arrivons pas devenir neutre en émissions carbone d’origine humaine en 2050, la co-propriété deviendra inhabitable.

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Donc tout doit changer dans nos usages pour que pas trop de choses ne change en termes d’habitabilité de la terre.

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Vous avez remarqué ? Le nombre de climatosceptiques a fondu aussi vite que la glace des pôles. Par contre, le nombre de technophiles hyper-confiants dans le fait que les réponses vont s’imposer d’elles-mêmes sont apparus au même rythme que les aléas climatiques. D’ailleurs, c’est un peu ce que disent les deux prix Nobel d’économie d’octobre 2018. William Nordhaus considère que 3,5°C de réchauffement, c’est un niveau de réchauffement climatique « optimal » pour que l’économie « bénéficie » du réchauffement climatique (lien).

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Le dessert n’est pas bon non plus.

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Vous savez combien de joyeux marcheurs pour le climat ont été évalués sur les deux samedis de septembre et octobre ? Avec énormément de bienveillance, nous étions 150.000 personnes cumulées sur 2 samedis.

Vous savez combien de visiteurs sont passés au salon de l’auto 2018 ? autour de 1.000.000. Le débat est posé. On est mal.

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Comme on est dans la mouise au niveau du climat, 1 million de compatriotes a décidé de prendre en main son avenir en allant au salon de l’auto pour se laisser tenter par des bolides de plus en plus lourds. La vente de 4*4, de SUV et de pick-up ne s’est jamais aussi bien porté. Rien que les SUV représentent plus de 30% des ventes de véhicules neufs. Toujours plus gros, toujours plus lourds… Et en physique quand on augmente la masse du machin, on augmente l’énergie nécessaire pour le bouger, le machin.

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Tiens, ça me fait penser à Cookie. Mon chat. Mon mortel ami présente une particularité que je lui jalouse et qui m’est définitivement inaccessible. Cookie ne vit que dans le présent. Il ne pense pas à son dernier vaccin ou au froid du prochain hiver. Il est branché « live » et du coup pour lui quand ça va, ça va !

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CQFD : le français du salon de l’auto est un chat

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Je vous soumets une remarque que j’ai pompé à Nicolas Meilhan sur le site de l’oiseau bleu : « l’état devrait inciter les français à acheter des véhicules légers et pas leur filer 2000 € pour l’achat d’une voiture qui sera interdite à Berlin en 2019 (interdiction diesel). » ça se tient non ?

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On boit un coup avant de se quitter ?

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J’ai trouvé dans Libération, l’information qui est capable de faire changer les comportements de millions de français. La motivation ultime. (lien) Avec le réchauffement climatique, l’orge va avoir du mal à se satisfaire des sécheresses et vagues de chaleur. Les buveurs de bière ont du souci à se faire. Et moi, la perspective de garder ma pinte me motive.

Offrons nous un verre de vin pour faire passer tout ça… mais même le vin a un arrière-gout amer selon une récente enquête de FRANCEINFO. Pas moins d’une cinquantaine de produits additifs sont autorisés dans la viticulture conventionnelle.

Le sulfite. Je savais. Je ne me doutais pas que les quantités de sulfites variaient de 10 mg/L à 202 mg/L. Des résidus de pesticides bien entendu pour le non bio. Le cocktail peut atteindre 15 molécules différentes dans une même bouteille selon les analyses. Mais on picole aussi plein d’autres additifs « de process », sans aucune information du consommateur. Les obligations de transparence et d’affichage applicables à tous les produits alimentaires, ne s’appliquent pas au vin. Dingue.

Ça ne s’invente pas. Mr Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel du vin de bordeaux a déclaré : « On ne peut pas tout écrire sur l’étiquette ». OK, alors.

Bref, je ne sais pas si demain à cause du réchauffement climatique, nous devrons nous fournir auprès de viticulteurs anglais, mais je suis sûr d’avoir besoin d’un truc correct à boire pour tolérer les défaillances pathétiques de ce monde.

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Amis buveurs de tout pays et de toute boisson, unissons nous pour conserver un monde buvable.

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Chronique Ecolo-Buissonière n°15 : « Bon souvenir de mes vacances sur Terre »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 septembre 2018

Voici une nouvelle Chronique, à écouter ICI (minute 22) et/ou à lire ci-dessous :

 

Je vais vous lire aujourd’hui la carte postale qu’un gentil extraterrestre a écrit cet été à sa famille. Je ne vous dis pas comment j’ai récupéré ce document rare, mais faites-moi confiance, c’est une fake news authentique ! [Je n’ai, sur le sujet, plus aucun scrupule depuis que j’ai entendu cet été Rudy Giuliani, l’avocat médiatique du Président américain dire “la vérité n’est pas la vérité »]. Donc, l’auteur de cette lettre vraie et fictionnelle à la fois, a passé ses vacances parmi nous cet été.

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« Bonjour les amis,

Je vous écris de la Terre, une toute petite planète située dans le système solaire, bien loin de notre galaxie. Cette année, j’ai en effet choisi pour mes vacances de sortir des planètes habituelles et m’éloigner un peu de Melmac. Je voulais éviter la foule des touristes et avoir un truc original à raconter à la rentrée.

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Un cousin m’avait recommandé la destination Terre et même si j’ai eu beaucoup de mal à la trouver, franchement, ça valait le déplacement ! Arriver de l’espace avec leur étoile centrale dans le dos (le soleil) et voir cette planète quasi toute bleue tant il y a d’eau à sa surface : c’est un spectacle unique. Cette planète est un vrai miracle, elle est juste située à bonne distance du soleil pour bénéficier de températures clémentes et stables. Elle a une atmosphère protectrice permettant au final de maintenir une température moyenne autour de 15°c et avec une composition gazeuse des plus accueillante. Incroyable. Je ne connais pas d’autres planètes disposant d’un contexte si favorable. Un bijou de poussière d’étoile [expression empruntée à H. Reeves].

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Et des paysages d’une variété époustouflante pour une si petite planète : des océans d’un bleu rafraichissant, des montagnes avec un peu de neige d’un blanc éclatant, des forêts d’un vert reposant. Cinq étoiles au Guide du Routard intergalactique.

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Avec des conditions pareilles la planète est habitée bien sûr. En nombre, la vie est surtout représentée par les micro-organismes présents partout, j’y reviendrai. Il y a aussi beaucoup de végétaux, d’insectes (plus de 5 millions d’espèces à vue de nez), d’arthropodes et de mollusques…. C’est extraordinaire de diversité. Je suis seulement un peu surpris qu’il y ait si peu de vie marine, les océans sont presque vides. Bizarre… En tout cas, sur toutes les formes de vie que j’ai observées, il m’est apparu que nous avons beaucoup à apprendre d’elles.

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Bon, tout n’est pas rose non plus sur Terre, elle est même par endroit souillée, voir inhabitable. Il faut dire que la domination, pour le moment, est celle d’une espèce un peu crade, les humains. Ce sont des bipèdes comme nous et ils disposent d’un niveau de technologies plutôt avancé. En fait, je crois que le niveau de savoir humain est même plutôt correct. Je l’évalue à 6 sur l’échelle de BAldo (qui compte 20 niveaux je vous le rappelle). Par exemple, ils savent se passer des énergies de combustion (ils ont compris qu’elles étaient nocives et trop rares), ils savent qu’ils dépendent des autres espèces vivantes, ils savent que pas mal de ressources sont limitées en disponibilité et c’est important pour eux car pour le moment ils sont bloqués sur leur caillou… Ce qui est étrange, c’est que pour des raisons incompréhensibles, ils ne traduisent pas leurs savoirs en actions. Au contraire, ils continuent d’utiliser massivement et sans précaution ni régulation les énergies fossiles dans des véhicules qui roulent pour on ne sait quoi et qui sont loin d’être sobres (leurs véhicules font jusqu’à 33 fois leur poids, cf dernier tank individuel de Mercedes). Ils détruisent massivement les autres formes de vie de leur écosystème comme pour bien montrer leur domination par leur pouvoir de nuisance. Ils s’organisent même semble-t-il pour mettre en place une sorte de grand gaspillage de ressources. Ils appellent ça l’Économie… mais là je dois avoir un problème de traduction car cette économie, n’est pas du tout économe en ressources…

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Bref, la logique en place me dépasse et j’avoue, elle a pu parfois gâcher quelques moments pendant mon séjour. J’étais en vacances et je n’ai donc pas approfondi la chose mais si je fais mon planétopsychologue de comptoir, je dirais qu’il y a une tendance à l’autodestruction chez cette espèce humaine. Je mets mon billet, que lorsque je reviendrai, dans 1000 ou 2000 ans (aux prochaines vacances), ils ne seront plus présents sur Terre, tant leur projet autodestructeur a de bonnes chances d’aboutir.

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Pour finir avec eux, car ils ne sont vraiment pas ce que j’ai préféré pendant mes vacances, je vais illustrer leurs défaillances cognitives par une anecdote croustillante. Une de leur tribu les plus puissante (les Etats-Unis je crois) est gouvernée par…  je vous le donne en mille : un extra-terrestre vaguement grimé en humain ! si, si, j’ai reconnu sans difficulté en leur chef un Oranginien ! Dingue ! Il semble prendre plaisir à passer son temps à se moquer des humains en prenant des décisions aberrantes. Rien que pendant que j’étais là, il a expliqué à son peuple (accrochez-vous) que pour lutter contre les incendies de forêt il fallait couper tous les arbres ! que dans un contexte de réchauffement climatique très fort sur Terre il fallait surtout développer la combustion de charbon ! il dit vraiment n’importe quoi et son peuple réagit à peine. Étonnant.

Je crois qu’il veut seulement s’amuser un peu mais je trouve que c’est éthiquement son comportement est discutable. C’est pas terrible de manipuler un peuple faible et peu éduqué. Je veux pas être raciste mais on sait tous que les Oranginiens sont tous un peu secoué…oranginien !

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Revenons aux espèces non-nuisibles de la planète Terre. L’évolution a produit des collaborations inter-espèces tout à fait étonnantes. J’ai passé pas mal de temps à regarder de près leurs arbres et leurs animaux et j’ai constaté des interactions surprenantes. Par exemple, il y a un gros mammifère qui s’appelle « VACHE » (un animal aux allures de Boloches avec 4 pattes et sans trompe, pour vous faire une idée). Ces « vaches » passent le temps à brouter de l’herbe et à mâchouiller, tranquilles. Couchées par terre. Pas d’énergie dépenser à chasser, à rechercher de la nourriture. Peinarde la vache. Et là ou c’est fort, [alors même que la majorité des humains pensent que les vaches sont herbivores], ces dernières ne se nourrissent en fait que des micro-organismes qu’elles cultivent dans une sorte de réservoir interne (rumen) et qui eux se nourrissent d’herbes. Dingue. Le micro-organisme n’est pas viable hors du rumen de la vache et la vache ne sait pas se nourrir sans ses hôtes. Hallucinant comme collaboration !

Je pourrai vous raconter plein d’autres histoires de symbioses microorganismes-végétaux, microorganismes-humains… c’est passionnant ce qui se passe sur Terre. Je crois que les microorganismes sont les vrais dominateurs silencieux de ce monde. Je ramène un livre humain passionnant décrivant tout ça : JAMAIS SEUL, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations écrit par un homme moins bête que la majorité rencontrée, Marc André Selosse. A lire (LIEN)!

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Voilà. Je ramène quelques photos sympas de mon voyage dans cette contrée reculée. Si je vous ai fait envie, je vous recommande d’y aller assez vite car il y a une probabilité assez forte de dégradation des conditions d’accueil touristique dans les siècles à venir.

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Une dernière chose. Si vous y allez, je vous recommande vivement d’essayer le « vélo », un moyen de déplacement rigolo et assez efficace. (C’est une sorte de Solifare avec deux roues alignées et sans propulseur). Je suis sûr que ce truc a de l’avenir. J’ai croisé une famille sympa qui faisait un petit parcours dans un endroit très agréable qui s’appelle la Vendée. Ils m’ont convaincu de faire moins de distance pour les prochaines vacances. Sobriété et plaisir pour les congés : tout un programme ! LIEN

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Amicales pensées molles, à très bientôt,

MalaK Folfolay de la planète Melmac »alf

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La meilleure réaction au départ de Nicolas Hulot…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 29 août 2018

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