Mobiliser la société face au Pic pétrolier

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 22 mars 2012

Je vous signale la mise en ligne sur le site du Monde d’une tribune qui vise à attirer l’attention sur la question du pic pétrolier : Mobiliser la société face au pic pétrolier

Une pétition (que j’ai signé) est ouverte à chacun : lien.

 

Mobiliser la société face au Pic pétrolier dans ENERGIE baril-petrole

 

http://tribune-pic-petrolier.org/

A faire suivre…

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Réseaux Intelligents : état de l’art

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 mars 2012

L’excellente lettre de veille environnementale ACTU-ENVIRONNEMENT a mis en ligne récemment un dossier sur les SMART GRID (lien) qui fait pour moi directement écho à l’une des préconisations (vision ?) du dernier livre de Jeremy Rifkin (lien vers le post commentant ce livre). Extraits.

Réseaux Intelligents : état de l'art dans DEFINITION smart-grid1

« Les réseaux intelligents ou smart grids apparaissent de plus en plus comme la solution qui permettra d’adapter la consommation de flux (énergie, eau) à leur production. Cette solution est d’autant plus attendue dans le domaine de l’électricité que les réseaux vont devoir à moyen terme évoluer du fait de la multiplication des points de production décentralisés notamment pour la production d’énergie renouvelable, l’arrivée des véhicules électriques ou encore l’ouverture du marché de l’énergie. Selon un récent rapport du cabinet Pike Research, le marché des smart grids devrait peser 200 milliards de dollars d’ici à 2015, et ce uniquement pour les réseaux de distribution d’électricité  »du futur ». Selon Bruxelles, plus de 5,5 milliards d’euros auraient déjà été investis dans environ 300 projets européens de réseaux intelligents ces dix dernières années« .

Nous ne sommes déjà plus dans l’expérimental mais les freins techniques, sociaux et politiques restent nombreux. L’ultra-centralisation à la française n’est pas du tout favorable aux SMART GRID. L’Europe semble y coire et investit dans cette nouvelle technologie. En France, quand on parle de SMART GRID, c’est pour les DOM-TOM ! Pourtant…

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Manifeste Négawatt : livre solide pour enjeu majeur

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 mars 2012

Le sujet de l’Energie se limite au « pour ou contre le Nucléaire » dans la campagne présidentielle. Pour ceux qui veulent aller plus loin et avoir une idée d’un avenir énergétique possible intégrant les enjeux de notre temps, le livre Négawatt est une lecture indispensable. C’est pour moi l’ouvrage du moment à lire sur le sujet avec la Troisième Révolution Industrielle de J. Rifkin (lien).

La proposition des auteurs a été précédement présentée sur ce blog (lien) : elle est résumée par le triptique Sobriété, Efficacité et Renouvelables.

couverture livre le manifeste négawatt

Le groupe d’experts « volontaires » a planché pendant une année pour proposer un scénario crédible permettant d’envisager un avenir énergétique crédible. Pourquoi le seul scénario disponible à vision 50 ans est-il proposé par une initiative privée ? Pour le savoir, le consulter, le mettre à l’épreuve de vos connaissances et vous faire une idée, je vous recommande de lire ce livre.

 

 En parallèle, sur le sujet efficacité énergétique, vous pouvez consulter :

- les commentaires d’un blog sur le livre Négawatt et son financement : lien

- les rendus d’une conférence mis en ligne récemment sur l’efficacité énergétique : lien

- un article intéressant sur la difficulté de la mise en oeuvre de la décentralisation énergétique : lien

 

 

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La Troisième Révolution Industrielle par Jeremy Rifkin

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 février 2012

Voici un livre qui peut réconcilier l’économie et l’écologie, un livre qui donne envie de vivre les décennies qui viennent, un livre qui rend optimistes les  »frustrés » du Développement Durable et permet d’envisager une voie « post-carbone » puisqu’il s’agit bien de ça au fond.
Difficile dans ces conditions de ne pas recommander La troisième révolution industrielle – Comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde, qui est, avec le Manifeste Négawatt, le livre du moment à ne pas louper. Je l’ai personnellement dévoré.
Jeremy Rifkin prend donc la plume (voir post précédent présentant l’auteur) pour proposer sa vision de la situation économico-environnementalo-sociétalo-contemporaine et surtout pour nous proposer une « vision ». Un avenir possible. Et j’ai personnellement trouvé son approche crédible (voir « sexy » !). 

troisieme-revolution-industrielle


Le squellette des propositions de « JR » repose sur le développement massif de la production d’‘énergies renouvelables (sans surprise…), mais surtout de manière décentralisée. Tout un chacun pouvant, dans son scénario, contribuer à un marché de l’énergie sur son continent en véhiculant cette dernière sur une sorte d’ »internet de l’énergie ». On passe au pear-to-pear, au pouvoir latéral ! Je suis bien incapable d’évaluer la faisabilité de ce projet mais bigre quelles perspectives ! Fin de la centralisation de la production d’énergie « à papa » (centrales nucléaires, centrales thermiques…), promotion d’une approche collaborative énergétique et finalement d’une économie nouvelle. 

A partir de là, tout découle et la troisième révolution industrielle peut être lancée :

- produire de l’énergie décentralisée ? les infrastructures à énergie positive sont prêtes.

- stocker de l’énergie ? l’hydrogène est un moyen de stockage quasi déployable aujourd’hui.

- le transport ? enfin un sens à mettre du véhicule électrique sur les routes puisque l’électricité n’est plus charbonnée ! Dans le système partagé, les stockages diffus d’électricité dans les batteries des particuliers deviennent « échangeables » en fonction des besoins du réseau !

Dans mon euphorie (on lit ce qu’on a envie de lire… on croit ce qu’on a envie de croire…), je me suis dis que toutes les pièces du puzzle s’imbriquaient. J’ai mis de côté la vision de l’auteur sur les origines de la crise, de la future société qu’il promeut, de l’éducation « 2.0″ largement présentée… et me suis dis que techniquement, la boite à outil était intéressante.

Bien sur, chacun pourra y trouver à redire notamment sur le volet politique du « pouvoir latéral » (écouter pour vous faire une idée le débat de ce jour sur France Culture entre Luc Ferry et Jeremy Rifkin qui n’a pas été excellent dans la contradiction : lien) mais ce n’est pas si courant de se voir proposer des approches innovantes, positives et transversales sur le sujet de l’ère post-carbone. Et surtout, quelle tristesse que ce sujet soit si peu présent dans le débat pré-présidentiel (« ne changeons rien de peur que ça change quelque chose »).

Merci Mr Rifkin !

Je ne suis pas le seul à avoir aimé ce livre : http://blogs.rue89.com/greensiders/2012/02/07/que-jaime-quand-jeremy-rifkin-met-adam-smith-la-retraite-226527

 

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Interview de Jeremy Rifkin sur France Inter

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 février 2012

Je recommande à tous de ré-écouter l’interview passionnante de Jeremy Rifkin passée ce midi sur France Inter. Lien : http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-la-troisieme-revolution-industrielle-de-jeremy-rifkin-et-les-anonymous-ou-l-e

Jeremy Rifkin est un essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Il est également fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends ou FOET) basée à Washington.

Description de cette image, également commentée ci-après

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Agriculture Ecologiquement Intensive : présentation d’un nouveau modèle

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 février 2012

Abordée dans un post précédent faisant suite à une présentation réalisée par Bruno Parmentier (lien), je reviens sur la présentation d’une nouvelle approche de l’agriculture ni « bio » (sans intrant), ni intensive (avec excès d’intrants) : l’Agriculture Ecologiquement Intensive. Je devrais plutôt dire que l’AEI se revendique comme une savante synthèse des connaissances pour permettre de produire intensivement (et répondre aux besoins croissants d’une planète de plus en plus peuplée) tout en respectant l’environnement (et accessoirement se préservant des surcoûts à venir du fait de l’augmentation des prix du pétrole et des intrants en général).

En gros : comment faire plus avec moins ?Agriculture Ecologiquement Intensive : présentation d'un nouveau modèle dans SE NOURRIR... Capture

 

Une brochure, dont j’ai extrait le dessin ci-contre, présente rapidement le concept et l’illustre (lien vers le pdf).

Au delà des évolutions techniques induites par l’AIE – car les changements dans les habitudes sont nombreux – et des perspectives positives que l’on peut en attendre, je vois surtout un intérêt psychosocial à ce modèle. En effet, le monde agricole est, comme d’autres, construit autour de « chapelles » relativement fermées qui rend improbable, notamment, un partage généralisé des valeurs de l’agriculture Biologique. Pourtant, nous avons besoin d’un changement global et pas d’une production  »clean » élitiste ne représentant quantitativement que peu de production.

Je pense que beaucoup d’agriculteurs peu réceptifs aux valeurs de la « Bio », peuvent se retrouver dans l’application de nouvelles techniques, dans la mesure où le bon sens économique est démontré.

Je crois à l’AIE. Reste à être vigilant de ne pas en faire qu’un vecteur de communication vide de fond.

 

sources : http://www.aei-asso.org/ et la brochure « Vers une agriculture écologiquement intensive – Concilier agronomie et écologie » citée en lien dans le post.

 

 

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Resilient People Résilient Planet : rapport alarmant à quelques mois de RIO+20

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 février 2012

A la veille du premier sommet de la Terre, un rapport devenu emblématique car définissant la notion de Développement Durable, avait été rédigé par Mme Bruntland et remis aux plus hautes autorités internationales. Ce fut la pierre fondatrice du Sommet de la Terre de Rio en 1992. (lien vers ce rapport)

Il semble que l’histoire se répète : le 30 janvier dernier un comité constitué de figures internationales que l’on ne peut soupçonner « d’intégrisme vert » (des ministres indien et brésilen, la commissaire européenne sur le Climat et Bro Harlem Bruntland him-self !), a remis à Ban Ki-moon un rapport portant le titre : Resilent People Resilen Planet – A futur Worth Choosing (lien vers ce rapport). Ceci pour préparer le sommet de la Terre de Rio +20 qui aura lieu en juin prochain.

  

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Scénario négaWatt : Sobriété, Efficacité, Renouvelables

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 janvier 2012

J’ai eu la chance d’assister cette semaine au dîner débat annuel de l’ATEE, à l’Ecole des Mines de Nantes, qui avait pour invité Mr Salomon, Président de l’Association NégaWatt. Pour ceux qui ne connaissent pas néga Watt, il s’agit d’une association qui a décidé de faire ce que les institutionnels ne font pas, c’est à dire un scénario plausible de diminution de notre dépendance énergétique passant par trois incontournables : la sobriété (des comportements), l’efficacité (du matériel) et le développement des énergies renouvelables. Le site de l’association propose des synthèses téléchargeables pour que chacun se fasse son opinion (lien vers le site négaWatt).

 

triptyque négaWatt

La critique de ce travail est facile (quelle faisabilité économique et politique ? l’inertie avant l’action n’est elle pas plus longue que les belles courbes « optimistes » que le rapport présente ?…). Moi, je retiens avant tout l’extraordinaire travail de recherche et de modélisation qui a été réalisé pour proposer un scénario « crédible » (en tout cas non incantatoire) pour atteindre en 2050 les résultats suivants :« Si nous n’agissons pas, la consommation d’énergie primaire selon le scénario nW 2006 sera de 3746 TWh en 2050. Sur ce montant, 64 % pourraient être évités : ce considérable « gisement de négaWatt » se réparti pour 14 % par des actions de sobriété et pour 50 % par une politique d’efficacité énergétique. Les 36 % restant, soit 1336 TWh, sont produits par des renouvelables (26 %) et par des fossiles (10 %). »

Une bonne partie des reproches qui me sont fait au quotidien peuvent se résumer de la manière suivante : « OK, tu m’as convaincu qu’on est mal barré, mais dis moi quoi faire au lieu de tout peindre en noir !« . Le scénario négaWatt éclaircit donc mon horizon des possibles. Une perspective positive, c’est quand même bon pour le moral !

Après… il ne s’agit selon moi que d’un scénario qui décrit un avenir possible conditionné à beaucoup d’efforts et à une prise de conscience généralisée sans délais. Je ne crois sincèrement pas que le scénario sera suivi… mais il existe, reste à chacun d’oeuvrer pour faire appliquer ces principes à nos niveaux.

Je retiens aussi de cette soirée, la découverte d’un procédé nommé « Méthanation » permettant de produire du méthane « synthétique » à partir d’électricité (l’intérêt est bien sur de « transformer » l’électricité intermittante des productions éoliennes et PV) par électrolyse et addition de CO2. Potentiellement, on pourrait valoriser l’électricité du renouvelable en gaz « de ville » en utilisant les réseaux de distribution en place. Surprenant… Je demande à voir les applications maintenant.

Pour mémoire, sort ces jours ci le Manifeste négaWatt préfacé par Stéphane Hessel :

couverture livre le manifeste négawatt

Bien, maintenant ACTION !

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Energie Partagée : un investissement Responsable ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 décembre 2011

L’Association Energie Partagée Investissement a obtenu le visa de l’Autorité des Marchés Financiers (visa n°11-417) lui permettant de lancer une souscription pour le développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie en France. L’offre au public de titres financiers s’inscrit dans la logique de l’économie solidaire et non spéculative, et concerne les projets citoyens dont l’éthique répond aux critères d’une Charte Énergie Partagée. Energie Partagée : un investissement Responsable ? dans ENERGIE trans

energie_partagee_logo1-143x150 dans RESPONSABILITE GLOBALE

 

Ce type d’outil propose aux acteurs locaux qui le souhaitent de contriber au financement de projets de production d’énergie renouvelable et d’économie d’énergie « près de la maison » et donc d’avoir un intérêt direct à leur réussite. Ainsi, l’acceptation de ce type de projet par la collectivité me parrait plus probable au moment ou le nombre d’associations « anti-élionnes » fleurissent. Les danois pratiquent ce type d’investissements partagés depuis de nombreuses années et celà a surement participé à leur exceptionnelle capacité à développer les énergies renouvelables.
Le site internet ne présente pas vraiment un choix de projets important à ce stade, mais ce type de contribution sortant des « routes classiques de la Finance » me parait plein d’avenir. En fait, je ne comprends pas notre retard national sur ce sujet. A suivre…

 

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Vers une économie sobre en Carbone – Trajectoire 2020 2050 – Tout un programme !

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 novembre 2011

Le très récent rapport « Vers une économie sobre en carbone – Trajectoire 2020 – 2050 » produit par le Comité présidé par Christian DE PERTHUIS a été remis à la Ministre de tutelle et commenté ce jour dans la presse (lien) aurait pu être intitulé :  »Comment respecter nos engagements en matière de diminution des émissions de GES ? ».

On aurait pu croire que le cas des GES était réglé tant les échanges très médiatiques du moment sur les énergies ne concernent que l’avenir du nucléaire.  

Mais avant de parler du « comment ? », le premier élément de réponse du rapport (exprimé avec toutes les réserves d’usage) est que nous ne sommes pas du tout dans la ligne de l’objectif fou (et nécessaire) de diminution de 80% des émissions de gaz à effet de serre (2050 par rapport à 1990). Le virage n’est pas encore engagé.

 

Au delà de la préconisation très générale de « ruptures technologiques et d’organisation », je retiens :

- le triste constat que nos Politiques sont plus motivés à s’engager sur le long terme que sur le court terme

- l’action indispensable de diminution de la demande en énergie (par l’efficacité énergétique mais pas que…).

- la recommandation de mettre en place une instance ayant autorité pour fixer et surveiller des objectifs intermédiaires du « Facteur 4″ (triennaux ou quinquennaux)

- la résurrection de la « taxe carbone » reprise ce jour par NKM…

- l’exclusion du périmètre de la mesure des émissions indirectes cachées dans les produits importés

En conclusion, je n’ai pas mieux que l’extrait ci-dessous, lachement pompé dans le rapport :« Dans sa fameuse Review réalisée à la demande du Trésor britannique en 2006,  l’économiste Nick Stern a popularisé un raisonnement auparavant confiné aux cercles relativement étroits des économistes du climat : sitôt qu’on allonge l’horizon temporel du décideur, les coûts de l’inaction face au réchauffement du climat sont bien plus  élevés que ceux de l’action immédiate. Jusqu’à 20 % du PIB à un horizon de 50 ans pour les premiers, contre 1 à 2 % du PIB pour les seconds. Quel décideur responsable pourrait dès lors choisir l’option de l’inaction ? Mais dans un contexte de crise économique et financière, combien de décideurs prennent leurs décisions avec un horizon dépassant quelques mois ? »

aux deux questions précédentes : tous sans exception et aucun présidentiable pour le moment.

 

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