Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 janvier 2012
Je vous parlais cet été de l’initiative d’OSESOL qui développe un produit « photovoltaïque flottant » très attractif économiquement (lien). Les choses avancent et ce matin Brigitte BEJEAN (spécialiste Environnement sur la station Europe 1) a présenté le concept.
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/La-question-environnement/Sons/Le-photovoltaique-flottant-889127/

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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 décembre 2011
Le Sorgho continue de faire parler de lui (voir post précédent : lien).
Le Sorgho se positionne de plus en plus comme un substitut possible du mais en présentant l’énorme avantage d’être beaucoup moins gourmant en eau (ce qui pourrait s’avérer être un avantage vital dans les régions en déficit d’eau. Voir post sur la situation vendéenne).

Alors que le Sorgho est déjà la cinquième céréale mondiale, ARVALIS-Institut du végétal et l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) publient ces jours-ci les résultats de leur bilan de campagne. Et il s’avère que le rendement de la céréale (son principal défaut en comparaison du maïs) s’améliore nettement : 11% de mieux que l’année précédente pour atteindre 6,5 Tonnes par Ha (contre 10 T/ha pour le maïs en France cette année).
Dans sa lettre hebdomadaire, le SAF rappelle que les pouvoirs publics français affichent une nette volonté de diminuer la consommation d’eau des territoires et donc du secteur agricole. Le plan national d’adaptation climatique (lien sur post sur le sujet) prévoit de substituer 14000 Ha de maïs par des cultures plus économes en eau, comme le Sorgho. Second effet, cette culture en alternance avec le maïs permettrait de satisfaire les engagements de diversification des assolements, conformément au verdissement annoncé du premier pilier de la PAC.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 décembre 2011
Voilà pas 1 mois que je connais l’existance de la Géo-Ingénierie que j’en trouve de toutes les couleurs dans ma veille sur le net. Le principe est le suivant : à défaut de nous appuyer sur des décisions structurelles (et donc politiques) pour diminuer les émissions de CO2 et avoir une chance de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement climatique d’ici 2050, laissons les plus fous de nos scientifiques proposer des solutions « hors normes » et espérons que ça marche!
Ca me fait un peut penser à la dernière demi-heure d’un film d’action américain où le héro est capable de sauver le Monde avec un truc de fou qui n’a « raisonnablement » aucune chance de marcher.

Certaines « offres » seront mêmes présentées à Durban au sein de la grande conférence sur le climat dont les médias n’ont que faire (le quota a été utilisé pour Copenhague).
Deux points de vue s’offre à nous :
1- on n’est vraiment bien mal engagé pour prendre au sérieux ces projets et pleurons
2- il est bon de rire et après tout… Pourquoi pas ?
Je partagerai sur ce blog les dernières « Géo-Ingénieries » dans une rubrique dédiée.
Pour commencer le rapport du Solar Radiation Management Governance Initiative récemment mis en ligne présente des travaux totalement orientés autour de la diminution artificielle des radiations solaires (et donc de la diminution de la source de chaleur). Comment faire ? C’est pas très compliqué, il suffit de mettre en place des miroires géants entre le Soleil et la Terre ou encore de travailler au « blanchiement des nuages ». Au boulot.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 novembre 2011
Nous l’avons maintenant tous bien compris, dans le cadre de l’ouverture internationale de la chasse à la dette, tous les neurones de nos politiques se concentrent sur les modalités de mise en place de nouveaux prélèvements. Mon « humeur » n’est pas de râler contre cet état de fait ou de déplorer notre allégeances aux Marchés : cela virerait trop à la discussion de comptoir (cependant, pour mieux comprendre la crise de la dette, je vous recommande de visionner le petit film - »engagé » il est vrai- en lien).
Acceptons donc cet état de fait comme une donnée d’entrée à ce qui suit (ce qui ne veut pas dire que les choses sont si simples). Nous recherchons donc 9 milliards d’argents frais et quoiqu’il arrive, leurs prélèvements feront « mal » à quelqu’un… Deux options se présentent aux gouvernants :
1- on balaye à tout va et on justifie les mini-taxes comme on le peut. On saupoudre, on disperse, on diffuse… L’exercice sur la taxe « soda » est un cas d’école : elle est sensée le lundi contribuer à la lutte contre l’obésité et le jeudi concerne les produits « sans sucre » ! A ce jeu, on perd totalement la vision Globale de nos engagements précédents (Climat-Energie notamment). Le dernier projet est d’augmenter la TVA sur les travaux de rénovation ce qui est totalement contre productif sur le volet Climat-Energie (qui n’est pas dénué d’enjeu économique rappelons le…). Vous l’avez compris à ce jeu, selon moi, on déplace éternellement les problèmes et on ne résout rien…
2- on prend un peu de hauteur et on essaye de trouver une disposition fiscale qui fait la synthèse de nos préoccupations. On fait dans le multi-thématiques. Bien sur celà nécessite une compétence globale. Et on a rien à inventer : La Taxe carbone a été conçue il y a deux ans et était prête à rentrer en application. Le montage devrait être ré-adapté pour faire plaisir au Conseil Constitutionnel (seule institution au monde composée par défaut des tous les anciens Présidents considérant qu’ils gardent leur jugement malgré la sénilité…) et intégrer plus logiquement le dispositif déjà en place pour les plus grosses entreprises (dispositif des quotas). L’intérêt ? on prélève l’équivalent de notre besoin actuel (avec une tonne de CO2 à 17 €), soit les 9 milliards et surtout on n’envoie pas de messages incohérents aux acteurs économiques et aux ménages. On pousse à l’efficacité énergétique, à l’optimisation… On peut payer moins que son voisin (ou concurrent) si on a de meilleures pratiques, c’est plus motivant non ?
Pourquoi aucun politique n’envisage cette hypothèse ? Il serait dommage que sous prétexte de lutte contre le nucléaire, les plus « écolo » des politiques perdent de vue les autres thèmes qui font notre vie d’aujourd’hui et de demain. La fiscalité fait partie de ces enjeux…
Quitte à taxer pourquoi ne pas taxer utile ? Je dis ça, je dis rien…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 31 octobre 2011
WWF publie en partenariat avec l’association Yamana et le cabinet conseils Evea un guide pratique de l’écoconception des produits textiles.

Le document de 120 pages s’adresse à tous les acteurs de la filière. Il présente plus globalement à tous les tenants et aboutissants d’une démarche d’éco-conception.
Très intéressant, plutôt bien vulgarisé. Lien.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 octobre 2011
Le ministère vient de mettre en ligne un communiqué de presse accompagné des premiers retours d’expérience des entreprises pilotes. On peut y observer les indicateurs retenus et se faire une idée de leur pertinence et de leur clareté. Un moyen d’envisager plus concrètement l’obligation réglementaire bientôt en vigueur.
Il ressort que les indicateurs « Gaz à effet de Serre », « Eau » et « Epuisement des ressources » sont visiblement les plus retenus.
Chacun peut donc se faire un avis. Personnellement et au delà des améliorations de « forme » (certains affichages seront difficilement compréhensibles par le consommateur !), je suis surtout déçu de l’oubli de la durée de vie des produits. Cet affichage ne valorisera pas un produit durable (dans le temps), réparable, rentable (environnementalement). Dommage…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 26 août 2011
Ce post est un extrait de la lettre n°452 des Agriculteurs de France (SAF) et fait le lien avec un post précédent sur le plan d’adaptation au réchauffement climatique publié cet été.
Le Sorgho a peut-être un avenir en France… A suivre.

« En hausse tendancielle depuis huit ans, la culture du sorgho en France progresse à juste titre, bénéficiant de nombreux atouts sur le plan environnemental. En 2003, le sorgho avait connu une division par deux de sa production d’une année sur l’autre, provoquée par le retrait de l’atrazine du marché français. Depuis, les solutions techniques, la recherche variétale et le nombre de débouchés s’accroissent progressivement. Avec 53 000 hectares en 2010, l’objectif à court terme pour la filière est de retrouver les niveaux de 2002 avec 70 000 hectares, puis d’atteindre 100 000 hectares afin de ne plus considérer le sorgho comme le « parent pauvre » des céréales françaises. Aujourd’hui, plus d’un tiers du sorgho français est exporté, principalement à destination de l’Espagne, débouché traditionnel de la zone de production historique : Midi-Pyrénées et la vallée du Rhône. Désormais, le défi pour la filière est de développer la culture sur de nouveaux territoires, plus au Nord, et d’intégrer de plus en plus les formulations des fabricants d’aliments du bétail monogastrique. C’est pour ses qualités environnementales que le sorgho a les faveurs du ministère de l’Ecologie. Sa rusticité, sa résistance à la chrysomèle et sa tolérance à la sécheresse le présentent comme un idéal substitut au maïs dans les zones sensibles. Dans le plan national d’adaptation au changement climatique, le gouvernement propose de s’appuyer sur les MAE territorialisées « enjeu Eau » de la PAC pour remplacer la culture de maïs sur 14 000 hectares par… du sorgho par exemple ! © E.F./SAF »
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 juillet 2011
… en Australie.
Le gouvernement australien s’apprête à mettre en place une « taxe carbone » très contestée (tiens, ça me rappelle quelque chose…) qui rentrerait en application en 2012. Vidéo d’EuroNews.
Il s’agit en fait de l’équivalent des « quotas » mis en place au niveau des entreprises européennes dans le cadre des PNAQ (environ 1000 entreprises en France sont concernées), puisque seules les 500 entreprises les plus polluantes du pays seront ciblées dans un premier temps. Une différence de taille avec « notre » dispositif, les 17 €/Tonne de CO2 émises (le prix retenu est le même qui celui que la France souhaitait prendre en compte pour notre défunte « taxe carbone »), seraient payés dès la première Tonne émise (en Europe la logique de seuil a été préférée dans un premier temps avec des estimations de « droit à rejeter » plutôt confortables. Nous dirons que l’on a pris le temps de préparer les esprits et les porte monnaies avant de taper dedans).
Rappelons que l’Australie est très tributaire des énergies fossiles (ci-dessous une représentation graphique pris sur le site de JM Jancovici www.manicore.com) notamment du fait de ses industries extractives (minerais, charbons) et de l’ »Américan Way of Life » en vigueur sur ce petit continent.

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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 juin 2011
OSESOL, nouvelle filiale d’OSERIS « jette un panneau dans la mare » en proposant un concept inédit de centrale photovoltaïque aquatique flottante.
Jusqu’à présent, et c’est plutôt surprenant, il semble qu’aucun dispositif n’ai été vraiment conçu pour l’exploitation solaire des surfaces aquatiques. Le concept est donc prometteur, notamment pour les stockages d’eau artificiels qui ne manquent pas.
La promesse économique est elle aussi attractive puisqu’il est envisagé un prix de revient du Kwh produit bien inférieur aux standards actuel du secteur : 0.15 € / Kwh !
Article et Interview : http://www.paysud.com/Bientot-des-centrales-photovoltaiques-sur-des-plans-d-eau_a1538.html
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 11 juin 2011
L’équipe de Qualeader vient d’organiser vendredi matin, une matinale sur un thème innovant, que nous positionnons dans la continuité de la réalisation d’un Bilan Carbone. Une quinzaine de participants ont échangé autour de cette méthode permettant de disposer à l’issue d’une collecte de données « type Bilan Carbone » d’une analyse environnementale multicritères d’une activité.
Le support de la matinale est disponible en téléchargement gratuit : http://www.qualeader.com/nos-evenements/nos-matinales/realiser-bilan-environnemental-multicriteres-d-activite-d-site.html
Si la pertinence de permettre à l’entreprise d’estimer autre chose que de « l’équivalent carbone » a pu être validée, il est aussi ressorti que l’expertise associée aux autres indicateurs environnementaux attendus par ce type de démarche, n’est pas aussi facile d’accès (l’eutrophisation est une notion nouvelle et obscure !).
L’acquisition de ces nouvelles compétences en entreprises semble pourtant être le prix à payer pour limiter les transferts de pollution engendrés par une approche trop vulgarisée.
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