Idée reçue n°14 : rouler à l’Essence revient toujours plus cher qu’au Diesel

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 31 août 2014

Parlons de moi et plus précisément de mes petites considérations logistiques.

La fin de mon aventure chez Qualeader (lien) m’a conduit à me séparer de la SMART Forfour qui m’a promené cette dernière demi-douzaine d’années. Après avoir passé presque deux mois avec une seule voiture familiale (déjà objet d’une « idée reçue » lien), la reprise de mon activité de consultant m’a bien obligé à trouver une solution acceptable à la fois à ma situation d’habitant rural (je ne souhaite pas déménager) et à mes convictions que certains qualifieront de « bobo » (lien) et que je préfère qualifier de « responsable » ou « de moindre mal » selon les jours et mon humeur.

Et me voilà parti dans les scénarios et les calculs sur Excel.

Hypothèse 1 : je me fais plaisir, je parts sur une belle Golf Bluemotion, une Prius (…). Ayant une considération très limitée pour la voiture, « objet de reconnaissance sociale » ou la voiture « pièce supplémentaire » de la maison; je rejette vite cette idée. En plus, ça détruit la rentabilité de mon mode de fonctionnement avec Europcar (location de familiales pour les grands trajets : lien) et ne m’encourage pas à continuer de prendre le train (50% de mes km parcourus l’ont été en train ces dernières années.  NON RETENUE.

Hypothèse 2 : je parts donc sur un petit modèle type 208 qui fera très bien l’affaire pour m’emmener à la gare de Nantes ou chez mes clients du territoire. Il est évident que je dois partir sur un Diesel, tous les commerciaux me le disent : « au dessus de 15000 km, c’est une bêtise de partir sur un modèle essence« . Ma décision est donc presque prise, d’investir dans 12 à 15 k€ dans une 208…

Hypothèse 3 : … et je fais quand même le calcul et compare Capturecette hypothèse « raisonnable » avec une autre (la 3 donc) qui consisterait à m’équiper d’une Toyota Yaris Hybride (made in France, ce qui ne gâche rien) pour un prix équivalent.

Si l’estimation du poste carburant est bien en défaveur de l’essence, lorsque l’on prend en compte le poste assurance (200€ moins cher !), on tombe à l’équilibre (détail ci-contre).

Surprenant non ?

Une idée reçue de plus quCapturei tombe !

Et comme il me parait évident que la différence de fiscalité Diesel / Essence ne pourra se justifier éternellement, j’ai donc fait le choix d’un tout petit moteur essence (3cv!) couplé à une technologie de pointe (l’hybride).

On verra ce que cela donne dans le temps. Mes premiers km sont plutôt ludiques : je compense ma frustration d’homme virile / « faible puissance du moteur » par le « challenge permanent de l’éco-conduite ».

Autre éclairage sur le coût d’usage de ce modèle : lien.

 

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Idée reçue : les arbres jeunes stockent plus de CO2 que les vieux

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 janvier 2014

Article issu du Huffington Post (lien)

Plus un arbre est vieux, plus il capture du dioxyde de carbone dans l’atmosphère pour continuer à croître, selon une étude publiée mercredi et portant sur l’impact des forêts sur le réchauffement climatique. Les résultats des travaux, publiés dans Nature, indiquent que sur plus de 400 types d’arbres étudiés, ce sont les spécimens les plus vieux et donc les plus grands de chaque espèce qui grandissent le plus vitCapturee et qui absorbent ainsi le plus de CO2.

Ces recherches contredisent le postulat selon lequel les vieux arbres contribueraient moins à la lutte contre le réchauffement climatique. « C’est comme si pour des humains, la croissance s’accélérait après l’adolescence au lieu de ralentir », a résumé à l’AFP Nathan Stephenson, l’un des auteurs. Les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère, le principal gaz à effet de serre, et le stockent dans leurs troncs, leurs branches et leurs feuilles.

Les forêts jouent ainsi un rôle de puits de carbone, mais jusqu’à quel point elles ralentissent le réchauffement fait débat. « Nous savions déjà que les forêts anciennes stockaient plus de carbone que des forêts plus jeunes », explique Nathan Stephenson. Mais, poursuit-il, « les forêts anciennes ont des arbres de toutes tailles et il n’était pas clair lesquels grandissaient le plus vite, capturant ainsi le plus de dioxyde de carbone ».

Cette étude apporte une réponse claire à cette question: « pour réduire le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, c’est mieux d’avoir davantage de gros (et donc vieux, Ndlr) arbres », résume le chercheur. « Cette connaissance va nous permettre d’améliorer nos modèles pour prévoir comment les changements climatiques et les forêts interagissent », a souligné Nathan Stephenson.

Près de quarante chercheurs ont participé à cette étude, qui a analysé des données remontant jusqu’à 80 ans en arrière et portant sur 670.000 arbres de 403 espèces différentes existant sur tous les continents.

 

Conclusion : il faudrait mieux éviter de raser une forêt primaire, même si on plante des jeunes pousses en « compensation ».

Enseignement : au moins, chez les arbres, les séniors sont reconnus plus efficaces…

En complément : post précédent sur le sujet de la compensation forestière (lien)

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Idée reçue n°12 : les agriculteurs ? tous des pollueurs.

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 29 avril 2013

Mon métier de consultant-auditeur m’emmène régulièrement en exploitations agricoles et il m’est de plus en plus insupportable d’entendre d’injustes généralités sur un métier que nous ferrions bien de comprendre et respecter. Dans ce post, je ne cherche pas à dresser une vision idyllique des pratiques agricoles (lisez jusqu’à la fin, je vous apporterai la preuve de mon sens critique), mais je voudrais seulement exprimer ce que je ressens souvent personnellement comme une profonde injustice : le déficit d’image de la profession agricole. Ce déficit d’image n’est surement pas pour rien à la crise des vocations que traversent certaines région de France.

En effet, il est de bon ton, quand on travaille dans des métiers loin de la terre, le service par exemple (comme ma pomme), de répandre au café du matin tout le mal que l’on pense de l’exploitant voisin de la maison qui a épandu un liquide malodorant un soir de beau temps qu’on aurait bien passé dehors à siroter une bière… Qui n’a pas insulté le tracteur roulant sur la départementale accentuant votre retard (avouez, vous étiez de toute façon en retard) ? Ces paysans, ils nous polluent nos plages avec des nitrates, ils nous intoxiquent avec leur chimie, ils ne respectent pas les animaux dont ils ont la charge, ils sont violents et en plus ils sont tous riches comme crésus. D’accord, je force le trait et quelques un de ces poncifs ont même du sens… si on les contextualise.

Comprendre c’est savoir que :

1- Les agriculteurs/trices sont des hommes et des femmes à qui on demande beaucoup. La population urbaine n’a pas suffisamment conscience qu’un exploitant agricole est un « chef d’entreprise – ouvrier – technicien de maintenance – responsable des ressources humaines et des achats« . Bien-sur beaucoup d’artisans sont dans une situation équivalente; mais le poids de la réglementation applicable aux exploitations est souvent beaucoup plus lourd (la législation des Installations Classées concerne beaucoup d’exploitations au même titre que les industriels). Prendre du recul sur ses pratiques et les remettre en cause quand on est littéralement noyé sous le travail n’est pas chose facile; et ça, on peut tous le comprendre.

2- L’agriculture est un métier aux externalités positives mesurables. Toutes les externalités de l’agriculture ne sont pas négatives (externalité = pollutions diverses). L’entretien de nos surfaces de terres arables a une conséquence économique bien sur, mais aussi de réels avantages en terme de biodiversité (entretien de haies…), de limitation de l’étalement urbain (pression de la profession agricole pour maintenir une surface exploitable à proximité des agglomérations)…

3- La prise de risque est maximale, les garanties minimales. Malgré leur statut de chef d’entreprise, beaucoup d’exploitants n’ont pas la main sur leur « business model« . Ils se sont engagés à un moment donné dans une filière (poules pondeuses par exemple), ont fait des investissements lourds avec leurs fonds propres et doivent coute que coute tenir la barque jusqu’au remboursement des prêts. Et si la filière dont ils ne sont qu’un maillon implose, c’est perdu. Assurer un revenu correcte n’est pas, selon les filières considérées, assuré. A cette raison contextuelle, quelques autres plus critiquables de mon point de vue amplifient les risques. Pour une obscure raison, on a mis dans la têtes des exploitants agricoles qu’il ne fallait jamais payer d’impôts et toujours croitre. Donc les exploitants sont en permanence en train d’investir, pour de bonnes et de mauvaises raisons (le nouveau tracteur n’est pas toujours une bonne…). Certaines exploitations se retrouvent ainsi sur-équipées et en faillite ! Mais il parait qu’avec la féminisation des exploitants, les choses changent sur le sujet.

4- Une conscience environnementale est de plus en plus partagée. Beaucoup d’agriculteurs ne souhaitent pas maintenir le modèle de production intensif en consommation d’intrants et travaillent à la maîtrise des pollutions agricoles. Bien sur, il est mal vu de parler « d’environnement » dans le monde agricole, ce mot étant quasi systématiquement synonyme de « mise au normes« . Normes qui tombent du ciel, ne sont pas comprises, et coûtent cher.

Pourtant le poids des intrants dans les charges, la volonté de se protéger et de protéger les siens des dommages sur la santé des produits phytosanitaires et la volonté de renvoyer une image meilleure du métier; font que certains s’engagent. S’engager, c’est parfois passer en culture biologique mais pas que. Suivre des formations à l’utilisation de « bas volume » de traitement phyto, s’engager dans des démarches de certification ISO 14001, innover techniquement en investissant dans des technologies high-tech, déployer des logiques d’agriculture « écologiquement intensive »… Il se passe vraiment des choses sur le terrain, je vous le garantis. Mon regret personnel est que les représentants de la profession choisissent le plus souvent de ne pas valoriser (voir freine) ceux qui innovent sur le sujet des « bonnes pratiques environnementales ». Comme dirait l’autre « l’environnement, ça commence à bien faire » et il ne manquerait plus qu’on demande aux moins bons de suivre les meilleurs ! Et pourtant…


Accessoirement à tout ça, l’agriculture est notre avenir alimentaire.

Sans céder au lobbing agricole « dur », hostile à toute évolution des pratiques, pourtant absolument nécessaires de mon point de vue, nous devons valoriser ce métier et reconnaitre ce qu’il nous apporte. Ne pas le faire, c’est se priver d’un maillon essentiel de notre « éco-système ».

Le changement, ça ne se décrète pas. Il faut donner envie de changer, faire de la pédagogie. Des exploitants s’engagent et prennent des risques. Encourageons les, même s’ils ne suivent pas tous la voie extrême (de simplicité) de Pierre Rabhi, que j’admire par ailleurs (bande annonce de son film actuellement sur les écrans).


Au delà des mots, je suis assez fier qu’un exploitant proche de mon domicile ait été pris en exemple sur le site du Monde pour expliquer l’Agroécologie : lien

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Quand les références s’inversent entre le nord et le sud

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 15 mars 2013

Deux initiatives intéressantes chamboulent l’idée reçue selon laquelle les pays du Nord sont éternellement les « aidants » (puissants) et les pays du Sud, les « aidés » (faibles). Notre aide est parfois militaire, le plus souvent économique. L’image que nous avons des pays en développement est systématiquement négative et simpliste. Et si on se trompait ? Et si les pays du Sud avaient aussi une aide à nous apporter ? Et si notre regard devait être un peu plus respectueux ?

Première initiative (sérieuse) avec l’organisation « Parrainez un enfant riche« . Le concept : mettre en relation des jeunes occidentaux « en déshérence » avec des « parrains » de pays dis « pauvres » économiquement. Nous, occidentaux, sommes stressés, malades de notre société, en situation de conflit avec nous même: ce qui nous rend consommateurs de médicament, de médecine spécialisée… Le parrainage est pris en charge par des familles de pays en voie de développement : Haïti, Argentine, Maroc, Sénégal… Leur expérience de la solidarité et des relations plus étroites au niveau de la famille, du quartier, entre les générations, fait de ces candidats des parrains idéaux pour accompagner les jeunes qui souffrent.

Pour en savoir plus : http://parrainezunenfantriche.org

A voir : cette vidéo

Quand les références s'inversent entre le nord et le sud dans HOMMES capture3

 

La seconde initiative se veut humoristique (et ne doit pas décrédibiliser le sérieux de la première) : RADI-AID : Africa for Norway. Cette vidéo est une excellente parodie qui stigmatise le misérabilisme des pays du Nord vis à vis des pays du Sud. On y voit des africains se mobiliser pour envoyer de vieux radiateurs en Norvège, où les enfants meurent de froid dans des conditions climatiques atroces liées aux hivers rigoureux. Quatre messages véhiculés :

  • On peut collecter des fonds sans avoir recours à des stéréotypes (images tristes ou accentuant un trait à l’extrême, au point de fournir une image éloignée de la réalité, voire totalement fausse)
  • Il est nécessaire de délivrer une meilleure information dans les écoles, à la télévision et dans l’ensemble des médias. Pourquoi focaliser l’attention sur les crises, la pauvreté, la famine et le sida ? Pourquoi ne pas parler, aussi, de ce qui marche ? Ou communiquer plus largement sur la façon dont les pays du Nord entretiennent certaines relations de dépendance… Non ?
  • Les médias doivent être plus respectueux et plus éthiques dans la façon dont ils traitent l’information liée aux pays les plus pauvres : se permettent-ils de diffuser des photos de bébés occidentaux souffrant de faim sans l’autorisation des parents ?
  • L’aide doit répondre à de vrais besoins, la « bonne » intention ne suffit pas. Elle doit surtout être apportée en parallèle de processus d’investissement et de coopération.

A voir : lien vers la vidéo

source : alternative-blog-lemonde

capture4 dans IDEES RECUES

 

 

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Idée reçue n°3 (suite) : la voiture électrique est forcemment écologique

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 26 février 2013

Le 10 septembre 2011, j’écrivais un post sur la voiture électrique pour rappeler que d’un point de vue carbone, la voiture électrique est aussi verte que l’énergie que l’on a utilisé pour produire l’électricité en question (lien).

Je prolonge l’article en faisant référence à un post de l’Expansion, bien mieux écrit et argumenté (lien), faisant lui même référence au site « Shades of Greens » (lien) d’où est extrait le graphique ci-dessous. Pour info, les émissions moyennes des véhicules vendus ces dernières années en France tournent autour de 130 g de CO2 par km…

Idée reçue n°3 (suite) : la voiture électrique est forcemment écologique dans GES 20130218203344_Electric-Car-Emissions_

 

« L’étude a pris en compte toutes les causes d’émissions, à la fois dans la fabrication du véhicule et de sa batterie, dans sa consommation, dans la production de l’électricité, dans les pertes en ligne sur les réseaux. Et elle fait le bilan dans vingt pays sur tous les continents.« 

« Les chiffres sont de 3 à 5 fois plus petits pour les pays qui ont un « bon » mix, qu’il s’agisse de la Norvège ou de la Suède avec l’hydroélectricité, de l’Islande avec la géothermie ou de la France avec le nucléaire. »

 

Rien n’est simple… mais ce n’est pas une raison pour mentir !

 

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Idée reçue n°11 : le réchauffement climatique est une catastrophe pour tout le monde

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 septembre 2012

Le réchauffement climatique est une catastrophe pour tout le monde ? Malheureusement non et c’est peut être ce qui complique la prise de décision au niveau international quand on parle de Climat. En effet, la géopolitique est complexe « aussi » sur le sujet climatique.

Prenons le cas de l’Arctique. La banquise fond à vue d’œil si on en crois la publication du jour sur climobs.fr (lien). Le graph ci-dessous est parlant me semble-t-il :

 

Idée reçue n°11 : le réchauffement climatique est une catastrophe pour tout le monde dans GES Capture5

A priori, ce n’est pas une bonne nouvelle (surtout pour nos emblématiques ours blancs) et pourtant…

 

Courrier International n°1137, reprenant un article de The Economist, nous apprend que pour les entreprises de l’extraction et les pays limitrophes de cette grande surface « vierge » d’activité humaine (pour le moment), cette accélération soudaine de la fonte de l’Arctique est vécue comme une aubaine. Les yeux de Picsou s’animent !

Citation : « A long terme, le dégel du Nord pourrait s’avérer dévastateur. Mais paradoxalement, dans l’intervalle, aucune autre espèce ne profitera plus de ce bouleversement que celle qui en est la cause : l’homme« . Zinc, or, fer, nickel et surtout gaz et pétroles vont devenir accessibles. La boucle de rétroaction négative va continuer ! On pourra bruler plus d’hydrocarbure pour encore augmenter notre impact climatique. Autre enjeu majeur: la circulation des biens et des personnes va devenir possible : la distance Asie / Europe va diminuer d’un tiers !

Et ce n’est pas l’avis de prudence émis par l’assureur Lloyd’s of London (extrait de The Guardian du même numéro de Courrier international) qui changera la donne de mon point de vue. Pourtant selon cet assureur l’urgence est d’investir « dans l’amélioration des connaissances, pour lever les incertitudes et mieux gérer les risques » et invite à des « simulations complètes des scénarios de catastrophes écologiques les plus pessimistes« .

Entre bonne et mauvaise nouvelle, je vous laisse faire votre choix…

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Idée reçue n°10 : le carburant est toujours plus cher

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 mai 2012

Terra Eco de juin propose un bel article (« Faire le plein, c’était pas mieux avant ») revenant sur l’idée reçue généralisée auprès de tous nos citoyens comme quoi le prix « à la pompe » est en constante augmentation. Très inspiré des approches « Jancoviciennes » (lien) quelques vérités sont rappelées dans ce court article.

Idée reçue n°10 : le carburant est toujours plus cher dans ENERGIE

On rappelle notamment que  comparer les prix d’une époque sur l’autre ne peut pas (en fait ne doit pas) se faire sans prendre en compte le phénomène de l’inflation. Pour se faire nos amis statisticiens ont inventé l’ »Euro constant » (rien à voir avec l’ »Euro content » qui est porté disparu depuis plusieurs mois…). A ce jeu là, l’essence a baissé en prix de 3 centimes le litre entre 1985 et 2010 et le diesel augmenté de 5 centimes !

Encore plus « rigolo », si on rapporte le coût du carburant nécessaire pour un trajet de 100 km au SMIC, les tendances sont parfois inverses aux idées reçues : en 1990 il fallait travailler 55 m (SMIC) pour rouler 100 km avec véhicule diesel, en 2009 47 mn et début 2012 à 62 mn.

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Idée reçue n°9 : une tondeuse est forcemment motorisée

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 12 mai 2012

Allez, en ce samedi ensoleillé, je fais mon « bobo » et me permets une digression écologico-ménagère bien loin des grands problèmes de ce monde. Ma contribution à la transition énergétique est aujourd’hui bien modeste…

Je viens donc de découvrir, grâce à un cadeau original (Merci !) que l’on pouvait tondre une pelouse sans bruit (tonte à toute heure autorisée), sans vibration, sans projection arrière de poussières de tonte (bon point pour les allergiques), sans rejet des gaz de combustion dans les narines, sans entretien (et donc sans consommable…) et accessoirement sans apport énergétique autre que des bras et jambes (ça ou le club de sport où on marche sans avancer..). Un vrai bonheur pour le tordu que je suis.

Je découvre donc la tonte mécanique avec un modèle au top (tondeuse hélicoidale Fiskars, 45 cm de largeur de coupe).


 Tondeuse hélicoïdale à main Momentum Fiskars

 

Retour en arrière ? Peut-être pour les fans de la mécanique mais je le vis comme un progrès selon mes propres critères, on ne se refait pas !

Bien sur les très grands terrains s’abstiendront mais la masse des « tondeurs du samedi » ont sincèrement accès à cette tonte de luxe.

 

Je suis content.

 

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Idée reçue n°8 : La France dispose du meilleur parc automobile en matière d’émissions de CO2

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 2 mai 2012

Le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA) vient de publier un communiqué de presse sur le marché automobile français. Au delà du constat de la crise du secteur, je retiens les quelques informations « carbone » présentées ce jour.

Je pensais la France dans les deux ou trois pays les mieux classés en matière d’émission moyenne de ses véhicules. En fait non. Notre Bonus Malus n’a pas permis d’être le mieux placé et surtout les évolutions ne nous sont pas favorables. Quand nous diminuons en un an de 2% nos émissions moyennes, les Pays-Bas les baissent de 6,7% !

 

Idée reçue n°8 : La France dispose du meilleur parc automobile en matière d'émissions de CO2 dans IDEES RECUES Capture1

La bonne nouvelle est que la part des véhicules vendus à « bonus » dépasse en 2012 la part des véhicules vendus soumis à « malus ».

Capture2 dans IDEES RECUES

 

source : http://www.ccfa.fr/

 

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Idée reçue n°7 : la voiture à 3L n’existe pas…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 28 mars 2012

Début mars, l’Ademe présentait aux journalistes des prototypes de véhicules «zéro émission». Les vedettes ont été les voitures électriques, quelque soient leur nombre de roues ou leur style. Je reste convaincu que de dire que la voiture électrique est « forcemment propre » est soumis à caution (voir post sur le sujet).

J’ai donc préféré retenir des propos de François Loos, Président de l’ADEME, la phrase suivante : «Aujourd’hui, la consommation actuelle du parc automobile atteint 7 litres au 100 kilomètres. Les émissions des voitures représentent donc 65 millions de tonnes équivalent CO2 par an. On doit pouvoir passer à 4 l/100 km. Ce qui réduirait de 30 millions de tonnes équivalent CO2 les émissions carbonées des véhicules légers. Mais on voit bien que ce n’est pas suffisant pour atteindre le facteur 4, la division par 4 des émissions de carbone, d’ici 2050».

Ce n’est pas « suffisant » de travailler sur la baisse de consommation mais celà reste pertinent et rapidement accessible de mon point de vue ! Une fois n’est pas coutume, je m’autorise donc à faire de la publicité (non rémunérée) pour un modèle du groupe VW, partant malheureusement du constat que cette entreprise ne souhaite pas trop promotionner ses plus petits modèles; de peur peut-être qu’ils fassent de l’ombre aux grosses berlines.

Idée reçue n°7 : la voiture à 3L n'existe pas... dans IDEES RECUES polo_bluemotion_89g

 La voiture à 3L existe. Elle se nomme Polo Bluemotion 89g et est vendue avec une consommation de 3 à 3,5 L au 100 km. Une révolution ? Tout le monde s’en contre-fiche…

Car, même si la technologie permet de faire une voiture à si faible consommation, il reste à convaincre le client-conducteur que la taille de sa voiture doit diminuer (rappelons une vérité : plus la masse à déplacer est importante, plus l’énergie à rendre disponible l’est aussi !), lui apprendre à lire la performance sous un nouveau jour (remplacer les secondes pour atteindre les 100 km/h par la consommation au 100 km…) et à rogner sur son confort (si, si, je vous assure que l’on tient à 4 dans une Polo).

Bref, le plus dur reste à faire : convaincre de l’intérêt de la sobriété.

Je m’attelle à vérifier que les performances affichées par mon nouveau véhicule sont confirmées à l’épreuve du quotidien.

 

Source à consulter sur le sujet :

- Guide Ademe des consommations et émissions des véhicules légers (lien)

- Guide Ademe des conducteurs responsables (lien)

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