« traitons les cyclistes comme ils le méritent »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 janvier 2019

Voici une campagne pour le vélo en ville qui ne pouvait être que belge ! (j’adore mes racines houblonnées).

A lire : Lien

A écouter : Lien

A voir :

bike bxle

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Voeux 2019 ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 décembre 2018

Se souhaiter une bonne année en 2019 est-il un acte d’optimisme ? d’inconscience ? ou pire, de simple usage ?

Je me tâte…

En 2018… Les États se sont révélés impuissants pour enrayer le péril climatique (les réactions des sénateurs français à la présentation du dernier rapport du GIEC sont désespérantes mais méritent d’être vues : lien). Le constat est à peu près le même avec le déclin du vivant : ceux qui le protègent sont tués (lien), les grands mammifères sauvages disparaissent sous nos yeux et nous n’aurons bientôt plus que Sophie la girafe pour pleurer.

Les inégalités se sont accrues. Les revenus des plus riches continuent à croitre bien plus vite que ceux des plus pauvres (8 personnes dans le monde possèdent autant de richesses que la moitié de l’humanité), la répartition de la valeur est toujours aussi dramatiquement défaillante et du coup le sentiment d’injustice s’accroit.

Dans un même temps, les paroles les plus mortifères se sont libérées, la haine a envahit cette fin d’année l’espace public (et surtout « Bonne Haine de Noël à tous ! » ).  Les réseaux sociaux se sont révélés être d’une efficacité anti-démocratique redoutable. Il se confirme que le mensonge est devenu une vérité comme une autre.

Bref, il règne une ambiance de fin de monde que la collapsologie porte en étendard (lien).

Et malgré tout cela, j’ai vu des trucs réjouissants cette année qui me poussent à croire, encore, en notre avenir d’Humain sur ce fragile caillou (mettez-vous à la place d’un extraterrestre quelques minutes : lien) :

  • des dirigeants qui pensent « rupture » (lien et lien),
  • des citoyens qui se soulèvent et proposent (2 millions ici : lien, mais aussi Extinction Rebellion en GB),
  • des associations qui agissent pour permettre les changements (lien),
  • des chercheurs qui travaillent sur le « faire ensemble » (lien),
  • des élus qui innovent dans leurs méthodes de gouvernance comme Jo Spiegel, Maire de Kingersheim,
  • des initiatives innovantes comme Open Lande (lien pour en savoir plus en écoutant un Carnet de campagne sur le sujet)
  • Et puis, j’ai aussi rigolé sur des trucs graves en 2018 :

dessins 2018

On dispose d’un potentiel d’énergie positive à ne pas négliger pour garder le moral. Même s’il n’est plus question de bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, on va se dire qu’être optimiste en 2019, c’est regarder la bouteille au quart pleine!

Que se souhaiter alors pour 2019 ?

Au-delà des poncifs d’usage sur le champ du mystique (« bonne santé »!!… comme si j’avais le « 06″ du gestionnaire de votre karma !) qui ne présentent que l’intérêt de démontrer notre potentiel empathique ; je me dis qu’il est plus pertinent de se souhaiter des actions, quitte à en accepter leurs insuffisances.

En proposant ma liste de vœux (qui me sont autant destinés qu’aux éventuels lecteurs), j’ai aussi conscience d’être dans l’injonction à « bien faire » et vu comment je réagis devant les multiples injonctions à consommer (à voir, c’est drôle : lien), c’est peut-être contre-productif comme démarche… Tant pis, je n’ai pas mieux en magasin.

 

Donc entre engagements et encouragements sous le sigle de la PAMPA :

  • POSTURE : De la curiosité, de l’ouverture, de la lecture (à mon petit niveau, mes conseils de lecture continueront de s’incrémenter – déjà 62 – : lien). Éteindre la TV autant que possible.
  • ACTION. Agir localement quand on peut. La convivialité des associations vaut bien celle des ronds points. Très concrètement, j’ai pris le parti d’accepter de faire des « mini-trucs », comme de ramasser les déchets au sol pendant les balades (60L de déchets collectés en 2018). Mettre mon épargne dans des coffres non toxiques.
  • MOBILITÉ : Pas d’avion, plus de train, plus de covoiturage, plus de vélo (les vacances à vélo c’est jouable, j’ai testé : lien)
  • PLAISIR : De la musique pour prendre du plaisir et supporter l’insupportable qui nous entoure. Se marrer, à plusieurs de préférence (mémo : penser à garder des amis).
  • ACCOMPAGNEMENT DES CHANGEMENTS. Discuter, argumenter, participer à des trucs qui font sens, sortir de la contrainte du quotidien (et là, perso, j’ai beaucoup à faire…)

 

Tant qu’il y aura des Hommes…. #pampa19

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Vidéo #BlackFriday : 120 secondes

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 8 décembre 2018

No Comment (mais rire quand même)

black friday

 

 

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Chronique Ecolo-Buissonière n°16 : l’indigeste repas

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 octobre 2018

et hop, une chronique de plus. Le lien sur le son bientôt ICI.

Ce coup-ci, on a bien dégusté !Capture2

 

Aujourd’hui, pas de délire extra-terrestre, mais un modeste et indigeste repas composé en entrée d’un minable Polar, en plat de résistance d’un rapport-qui-fait-peur et en dessert de marchands de malheurs. Ce menu sera arrosé d’un vin pas vraiment naturel…

Bon appétit… ou plutôt bon courage,

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En entrée donc, je voulais commencer ma chronique avec une confidence : (…) je vis avec un meurtrier à la maison. Ce n’est pas une blague.

Je le vois tous les jours. Il me nargue. Il sait que je sais. Personne n’est dupe. Le pire, c’est que mes filles l’adorent… Il cache bien son jeu l’escroc manipulateur.

Il sait se rendre adorable cette enflure de Cookie.

Il est membre du groupe sanguinaire des chats. Ce sont des machines à tuer et de ce fait une plaie pour la biodiversité. Chaque année, ils seraient responsables en France de la mort de 75 millions d’oiseaux et probablement de millions de chauves-souris. Cela représente plus de 200.000 volatiles PAR JOUR ! Comme si les oiseaux n’avaient pas assez de soucis à gérer avec l’effondrement de la population d’insectes volants (leur nourriture), la disparition des haies (leur maison) … Fait pas bon avoir des ailes en ce début de 21ème siècle.

Il faut nous mobiliser. Je propose de lancer un mouvement de grande ampleur sur les réseaux sociaux pour la stérilisation des chats. On appellerait ça le mouvement #matou.

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Passons au plat de résistance…

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Au registre des joyeusetés automnales, les feuilles qui nous sont tombées dessus le 9 octobre sont bien lourdes. Le dernier rapport du GIEC fait en effet dans le tragique de répétition. [Sur le sujet Regardez la présentation sénatoriale de Mme Masson Delmotte LIEN]

Les experts de la tuyauterie planétaire des fluides et des températures ont encore frappé !

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En gros, ils nous disent que le chauffage central de l’immeuble Monde déconne et qu’on ferait bien de ne pas faire n’importe quoi avec les radiateurs et la climatisation.

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Les rapports précédents disaient d’abord avec prudence : « ce n’est peut-être pas top de chauffer fenêtres ouvertes en hiver, on devrait peut-être faire gaffe ». Après, ils ont dit : « on est presque sur ce coup ci que c’est une connerie de chauffer fenêtre ouverte ». Puis les derniers, c’était : « Hé, y a quelqu’un ? on vous dit que ça craint ! c’est sûr, la chaudière part en vrille. FERMER LES FENETRES ! »

Ce coup-ci, pour la première fois le rapport nous dit comment fermer les fenêtres et explique aussi que ça ne suffira pas, il faut tout refaire de fond en comble. Ça va couter une blinde (2400 milliards de dollars par an, soit 1/6 du PIB européen), mais si on ne le fait pas, c’est mort (à comprendre au sens propre et figurer). Si nous n’arrivons pas devenir neutre en émissions carbone d’origine humaine en 2050, la co-propriété deviendra inhabitable.

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Donc tout doit changer dans nos usages pour que pas trop de choses ne change en termes d’habitabilité de la terre.

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Vous avez remarqué ? Le nombre de climatosceptiques a fondu aussi vite que la glace des pôles. Par contre, le nombre de technophiles hyper-confiants dans le fait que les réponses vont s’imposer d’elles-mêmes sont apparus au même rythme que les aléas climatiques. D’ailleurs, c’est un peu ce que disent les deux prix Nobel d’économie d’octobre 2018. William Nordhaus considère que 3,5°C de réchauffement, c’est un niveau de réchauffement climatique « optimal » pour que l’économie « bénéficie » du réchauffement climatique (lien).

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Le dessert n’est pas bon non plus.

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Vous savez combien de joyeux marcheurs pour le climat ont été évalués sur les deux samedis de septembre et octobre ? Avec énormément de bienveillance, nous étions 150.000 personnes cumulées sur 2 samedis.

Vous savez combien de visiteurs sont passés au salon de l’auto 2018 ? autour de 1.000.000. Le débat est posé. On est mal.

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Comme on est dans la mouise au niveau du climat, 1 million de compatriotes a décidé de prendre en main son avenir en allant au salon de l’auto pour se laisser tenter par des bolides de plus en plus lourds. La vente de 4*4, de SUV et de pick-up ne s’est jamais aussi bien porté. Rien que les SUV représentent plus de 30% des ventes de véhicules neufs. Toujours plus gros, toujours plus lourds… Et en physique quand on augmente la masse du machin, on augmente l’énergie nécessaire pour le bouger, le machin.

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Tiens, ça me fait penser à Cookie. Mon chat. Mon mortel ami présente une particularité que je lui jalouse et qui m’est définitivement inaccessible. Cookie ne vit que dans le présent. Il ne pense pas à son dernier vaccin ou au froid du prochain hiver. Il est branché « live » et du coup pour lui quand ça va, ça va !

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CQFD : le français du salon de l’auto est un chat

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Je vous soumets une remarque que j’ai pompé à Nicolas Meilhan sur le site de l’oiseau bleu : « l’état devrait inciter les français à acheter des véhicules légers et pas leur filer 2000 € pour l’achat d’une voiture qui sera interdite à Berlin en 2019 (interdiction diesel). » ça se tient non ?

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On boit un coup avant de se quitter ?

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J’ai trouvé dans Libération, l’information qui est capable de faire changer les comportements de millions de français. La motivation ultime. (lien) Avec le réchauffement climatique, l’orge va avoir du mal à se satisfaire des sécheresses et vagues de chaleur. Les buveurs de bière ont du souci à se faire. Et moi, la perspective de garder ma pinte me motive.

Offrons nous un verre de vin pour faire passer tout ça… mais même le vin a un arrière-gout amer selon une récente enquête de FRANCEINFO. Pas moins d’une cinquantaine de produits additifs sont autorisés dans la viticulture conventionnelle.

Le sulfite. Je savais. Je ne me doutais pas que les quantités de sulfites variaient de 10 mg/L à 202 mg/L. Des résidus de pesticides bien entendu pour le non bio. Le cocktail peut atteindre 15 molécules différentes dans une même bouteille selon les analyses. Mais on picole aussi plein d’autres additifs « de process », sans aucune information du consommateur. Les obligations de transparence et d’affichage applicables à tous les produits alimentaires, ne s’appliquent pas au vin. Dingue.

Ça ne s’invente pas. Mr Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel du vin de bordeaux a déclaré : « On ne peut pas tout écrire sur l’étiquette ». OK, alors.

Bref, je ne sais pas si demain à cause du réchauffement climatique, nous devrons nous fournir auprès de viticulteurs anglais, mais je suis sûr d’avoir besoin d’un truc correct à boire pour tolérer les défaillances pathétiques de ce monde.

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Amis buveurs de tout pays et de toute boisson, unissons nous pour conserver un monde buvable.

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Chronique Ecolo-Buissonière n°15 : « Bon souvenir de mes vacances sur Terre »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 septembre 2018

Voici une nouvelle Chronique, à écouter ICI (minute 22) et/ou à lire ci-dessous :

 

Je vais vous lire aujourd’hui la carte postale qu’un gentil extraterrestre a écrit cet été à sa famille. Je ne vous dis pas comment j’ai récupéré ce document rare, mais faites-moi confiance, c’est une fake news authentique ! [Je n’ai, sur le sujet, plus aucun scrupule depuis que j’ai entendu cet été Rudy Giuliani, l’avocat médiatique du Président américain dire “la vérité n’est pas la vérité »]. Donc, l’auteur de cette lettre vraie et fictionnelle à la fois, a passé ses vacances parmi nous cet été.

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« Bonjour les amis,

Je vous écris de la Terre, une toute petite planète située dans le système solaire, bien loin de notre galaxie. Cette année, j’ai en effet choisi pour mes vacances de sortir des planètes habituelles et m’éloigner un peu de Melmac. Je voulais éviter la foule des touristes et avoir un truc original à raconter à la rentrée.

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Un cousin m’avait recommandé la destination Terre et même si j’ai eu beaucoup de mal à la trouver, franchement, ça valait le déplacement ! Arriver de l’espace avec leur étoile centrale dans le dos (le soleil) et voir cette planète quasi toute bleue tant il y a d’eau à sa surface : c’est un spectacle unique. Cette planète est un vrai miracle, elle est juste située à bonne distance du soleil pour bénéficier de températures clémentes et stables. Elle a une atmosphère protectrice permettant au final de maintenir une température moyenne autour de 15°c et avec une composition gazeuse des plus accueillante. Incroyable. Je ne connais pas d’autres planètes disposant d’un contexte si favorable. Un bijou de poussière d’étoile [expression empruntée à H. Reeves].

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Et des paysages d’une variété époustouflante pour une si petite planète : des océans d’un bleu rafraichissant, des montagnes avec un peu de neige d’un blanc éclatant, des forêts d’un vert reposant. Cinq étoiles au Guide du Routard intergalactique.

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Avec des conditions pareilles la planète est habitée bien sûr. En nombre, la vie est surtout représentée par les micro-organismes présents partout, j’y reviendrai. Il y a aussi beaucoup de végétaux, d’insectes (plus de 5 millions d’espèces à vue de nez), d’arthropodes et de mollusques…. C’est extraordinaire de diversité. Je suis seulement un peu surpris qu’il y ait si peu de vie marine, les océans sont presque vides. Bizarre… En tout cas, sur toutes les formes de vie que j’ai observées, il m’est apparu que nous avons beaucoup à apprendre d’elles.

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Bon, tout n’est pas rose non plus sur Terre, elle est même par endroit souillée, voir inhabitable. Il faut dire que la domination, pour le moment, est celle d’une espèce un peu crade, les humains. Ce sont des bipèdes comme nous et ils disposent d’un niveau de technologies plutôt avancé. En fait, je crois que le niveau de savoir humain est même plutôt correct. Je l’évalue à 6 sur l’échelle de BAldo (qui compte 20 niveaux je vous le rappelle). Par exemple, ils savent se passer des énergies de combustion (ils ont compris qu’elles étaient nocives et trop rares), ils savent qu’ils dépendent des autres espèces vivantes, ils savent que pas mal de ressources sont limitées en disponibilité et c’est important pour eux car pour le moment ils sont bloqués sur leur caillou… Ce qui est étrange, c’est que pour des raisons incompréhensibles, ils ne traduisent pas leurs savoirs en actions. Au contraire, ils continuent d’utiliser massivement et sans précaution ni régulation les énergies fossiles dans des véhicules qui roulent pour on ne sait quoi et qui sont loin d’être sobres (leurs véhicules font jusqu’à 33 fois leur poids, cf dernier tank individuel de Mercedes). Ils détruisent massivement les autres formes de vie de leur écosystème comme pour bien montrer leur domination par leur pouvoir de nuisance. Ils s’organisent même semble-t-il pour mettre en place une sorte de grand gaspillage de ressources. Ils appellent ça l’Économie… mais là je dois avoir un problème de traduction car cette économie, n’est pas du tout économe en ressources…

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Bref, la logique en place me dépasse et j’avoue, elle a pu parfois gâcher quelques moments pendant mon séjour. J’étais en vacances et je n’ai donc pas approfondi la chose mais si je fais mon planétopsychologue de comptoir, je dirais qu’il y a une tendance à l’autodestruction chez cette espèce humaine. Je mets mon billet, que lorsque je reviendrai, dans 1000 ou 2000 ans (aux prochaines vacances), ils ne seront plus présents sur Terre, tant leur projet autodestructeur a de bonnes chances d’aboutir.

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Pour finir avec eux, car ils ne sont vraiment pas ce que j’ai préféré pendant mes vacances, je vais illustrer leurs défaillances cognitives par une anecdote croustillante. Une de leur tribu les plus puissante (les Etats-Unis je crois) est gouvernée par…  je vous le donne en mille : un extra-terrestre vaguement grimé en humain ! si, si, j’ai reconnu sans difficulté en leur chef un Oranginien ! Dingue ! Il semble prendre plaisir à passer son temps à se moquer des humains en prenant des décisions aberrantes. Rien que pendant que j’étais là, il a expliqué à son peuple (accrochez-vous) que pour lutter contre les incendies de forêt il fallait couper tous les arbres ! que dans un contexte de réchauffement climatique très fort sur Terre il fallait surtout développer la combustion de charbon ! il dit vraiment n’importe quoi et son peuple réagit à peine. Étonnant.

Je crois qu’il veut seulement s’amuser un peu mais je trouve que c’est éthiquement son comportement est discutable. C’est pas terrible de manipuler un peuple faible et peu éduqué. Je veux pas être raciste mais on sait tous que les Oranginiens sont tous un peu secoué…oranginien !

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Revenons aux espèces non-nuisibles de la planète Terre. L’évolution a produit des collaborations inter-espèces tout à fait étonnantes. J’ai passé pas mal de temps à regarder de près leurs arbres et leurs animaux et j’ai constaté des interactions surprenantes. Par exemple, il y a un gros mammifère qui s’appelle « VACHE » (un animal aux allures de Boloches avec 4 pattes et sans trompe, pour vous faire une idée). Ces « vaches » passent le temps à brouter de l’herbe et à mâchouiller, tranquilles. Couchées par terre. Pas d’énergie dépenser à chasser, à rechercher de la nourriture. Peinarde la vache. Et là ou c’est fort, [alors même que la majorité des humains pensent que les vaches sont herbivores], ces dernières ne se nourrissent en fait que des micro-organismes qu’elles cultivent dans une sorte de réservoir interne (rumen) et qui eux se nourrissent d’herbes. Dingue. Le micro-organisme n’est pas viable hors du rumen de la vache et la vache ne sait pas se nourrir sans ses hôtes. Hallucinant comme collaboration !

Je pourrai vous raconter plein d’autres histoires de symbioses microorganismes-végétaux, microorganismes-humains… c’est passionnant ce qui se passe sur Terre. Je crois que les microorganismes sont les vrais dominateurs silencieux de ce monde. Je ramène un livre humain passionnant décrivant tout ça : JAMAIS SEUL, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations écrit par un homme moins bête que la majorité rencontrée, Marc André Selosse. A lire (LIEN)!

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Voilà. Je ramène quelques photos sympas de mon voyage dans cette contrée reculée. Si je vous ai fait envie, je vous recommande d’y aller assez vite car il y a une probabilité assez forte de dégradation des conditions d’accueil touristique dans les siècles à venir.

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Une dernière chose. Si vous y allez, je vous recommande vivement d’essayer le « vélo », un moyen de déplacement rigolo et assez efficace. (C’est une sorte de Solifare avec deux roues alignées et sans propulseur). Je suis sûr que ce truc a de l’avenir. J’ai croisé une famille sympa qui faisait un petit parcours dans un endroit très agréable qui s’appelle la Vendée. Ils m’ont convaincu de faire moins de distance pour les prochaines vacances. Sobriété et plaisir pour les congés : tout un programme ! LIEN

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Amicales pensées molles, à très bientôt,

MalaK Folfolay de la planète Melmac »alf

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Chronique Ecolo-Buissonnière n°14 : « On est dans le kaka de Yak… et en même temps… »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 27 juin 2018

Bientôt en ligne (lien), ma dernière chronique Ecolo-Buissonnière sur un sujet traité dans un post précédent : les rencontres internationales francophones – Transition Énergétique et Sociétale. En attendant, voici le texte et ses liens.

Spéciale dédicace à Bernard.

« Aujourd’hui, je viens vous chroniquer sur le thème de la GONALGIE.

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J’ai en effet assisté, il y a quelques jours à un colloque international de rhumato-sociologie passionnant. Le thème de ce symposium était l’amélioration de l’articulation du genou. Devant mon envie irrésistible de briller en société, m’en voilà parti pour vous conter ceci.

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Le constat au niveau mondial n’est pas brillant. L’articulation du genou n’est pas un sujet très vulgarisé et pourtant trouver remèdes aux maux de l’articulation du GENOU répondrait à bien des enjeux de notre temps. En aviez-vous conscience ?

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Notamment, saviez-vous que la mauvaise articulation du JE-NOUS est une des causes principales de notre individualisme ? de notre incapacité à nous approprier les enjeux globaux comme le réchauffement climatique ou l’extinction de la biodiversité ? non ?

Il faut dire que l’articulation JE-NOUS est soumise à bien des contraintes : l’obésité du poids des enjeux mortifères qu’il nous faut porter, la sédentarité d’un système privilégiant l’individu au collectif, les ondes négatives permanentes provenant des chaines d’infos continues qui nous poussent toujours plus à ignorer le NOUS au profit du JE.

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C’est un peu de cela dont il a été question lors des premières journées internationales francophones de la Transition énergétique et sociétale, puisqu’il s’agit bien de cela.

L’articulation du JE et du NOUS résume bien la question affichée en ouverture de session : « En quoi l’innovation sociale et les dynamiques collectives facilitent l’émergence et le développement des projets de transition sur les territoires locaux ? ».

Nos invités du CTS ne seront pas perdus lors de cette chronique, car je vais relater arbitrairement, maladroitement et subjectivement ce que je retiens de l’évènement pendant lequel leur promotion 2017-2018 a présenté son évènement de clôture.

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J’ai donc passé 2 journées et 2 soirées au milieu de chercheurs, de philosophes, de sociologues, d’acteurs associatifs, de gens de collectivités, de référents d’entreprises, de québequois chauves, d’helvétiques barbus… sans oublier les « collégiens de la transition ». Tout ce beau monde pour phosphorer sur le Faire Ensemble.

Le concept du FAIRE ENSEMBLE est vraiment intéressant… pour tout dire, si j’étais Monsanto, expert de l’appropriation du vivant, je brevèterais le principe ! c’est vrai quoi, le potentiel est énorme : si ça marche massiquement, on tient une pierre philosophale ! Y a vraiment du pognon à se faire ! En attendant de privatiser le concept, les présents à ces journées ont fait de la mise en pratique.

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La mise en pratique a commencé par une mise en abime lors de la conférence du philosophe suisse Dominique Bourg que je résume avec mes mots et une métaphore pleine de bon gout. L’Humanité toute entière est plongée dans une sorte de fosse à lisier de yak malade. Nous sommes dans ce truc malodorant. C’est même nous qui avons creuser la fosse et construit le système l’alimentant. Le niveau monte. Nous respirons difficilement avec une paille… mais nous nous sommes finalement bien habitués à la situation. Nous l’acceptons et n’envisageons pas de bouger des quelques mètres qui nous sortirait de la fosse. C’est tellement plus facile d’attendre que de bouger ! Le niveau de kaka de Yak monte encore.188540-004-9F52B89C

Ce kaka de Yak c’est le réchauffement climatique couplé à l’extinction de la biodiversité qui conditionnent pourtant notre vie de bipède dominateur et « en même temps » si fragile.

Le dispositif nous alimentant en excrément est le système marchand qui amplifie en permanence l’ampleur de nos soucis.

Pour nous sauver du Kaka de Yak, Dominique Bourg mise sur un changement de paradigme rendant notre modèle de vie compatible avec la fragilité des éco-systèmes. Comment ?  En devenant des humains plus spirituels, plus proches de la Nature. Trouver notre épanouissement dans un équilibre avec la Nature plutôt que de nous épanouir dans le mirage de la consommation.

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Parenthèse / télescopage d’actu sur notre rapport à la Nature : la philosophe Cynthia Fleury  vient de codiriger un ouvrage, L’Exigence de la réconciliation. Biodiversité et société. Elle dit que notre relation à la Nature ne fait que régresser (yc en termes de fréquence de confrontation). « La biodiversité a besoin d’être incarnée. Plutôt que trop la naturaliser, il faut en faire une affaire véritablement humaine ». Il y a urgence. Car si les sociétés humaines ont besoin que la biodiversité fonctionne bien pour garantir leur survie, leur bien-être et leur cadre de vie, elles ont oublié qu’elles en faisaient partie. Tout ce que dit Cynthia Fleury est du miel (bio…).

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Revenons-en à notre kaka de yak. Franchement, à la sortie de la conférence, je ne voyais pas quelle Arche de Noé pourrait nous sauver du péril du KakadYak. Un kayak peut-être ? Pas une Cadillac en tout cas (j’ai un peu honte là).

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Bien que plongé dans le doute, j’ai quand même brulé dans ma charrette des temps modernes 4 L d’essence E10 parfumée au sang d’orang outan pour donner une chance à l’Humanité de s’en sortir et suis revenu le lendemain pour suivre deux journées de réflexion actives.

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Pour la suite, je suis bien incapable de résumer le déroulement et la production de ces journées, mais ce qui m’en reste comme impressions, au-delà d’une ambiance joyeuse et constructive, tourne autour du verbatim emblématique des années 2017/2018 : « en même temps ». Je vous en propose une petite série, sans connotation politique :

  • EN MÊME TEMPS n°1 : Nous n’avons jamais autant détruit la vie sur Terre EN MÊME TEMPS aux quatre coins de la Terre des acteurs se bougent et proposent des solutions pertinentes. Je vous invite à parcourir le recueil de contributions réalisé l’occasion de ces premières rencontres internationales et qui a été mis en ligne en open-source pour partager 33 projets à l’initiatives de chercheurs, d’associations (…). En quelques lignes vous y trouverez expliqué par exemple le projet « Cowatt co-toiturage solaires en Pays-de-la Loire » ou une analyse de « la culture de la proximité et de la transition à Montréal »…
  • EN MÊME TEMPS n°2 : Nous n’avons pas de solutions immédiates et instantanées pour changer nos modes de vie, EN MÊME TEMPS les solutions passent par cette appropriation collective du « faire ensemble ». Le chemin de la réflexion est un bout de la solution. Accepter cet investissement temps et la frustration de n’avoir fait que parler. « Notre maison brule »… et nous discutons du plan d’intervention entre pompiers aux compétences et langues différentes
  • EN MÊME TEMPS n°3 : Acteurs du privé, des asso, des collectivités, chercheurs (…) en fonction de notre point de vue, nous avons souvent du mal à nous comprendre EN MEME TEMPS il n’y aura pas de changement d’échelle chacun dans notre coin. C’est de mon point de vu l’atout n°1 de ces journées de rencontres. Ce n’est pas si souvent que des militants discutent avec des entreprises et des chercheurs pour résoudre un problème commun !
  • EN MÊME TEMPS n°4 :  à la surprise des participants québecois, belges ou suisses, nous les français, nous demandons au « pouvoir public » plus de liberté et EN MÊME TEMPS plus de moyens et l’énergie du déclenchement. Nous sommes tellement jacobins…
  • EN MÊME TEMPS n°5 : Une partie de la société est prête à contribuer à ce « faire ensemble », EN MÊME TEMPS nous manquons de compétences pour réellement passer à l’action. La pratique de la Démocratie, ça s’apprend et l’éducation populaire a quasiment disparut. En voilà du concret pour agir vite !
  • EN MÊME TEMPS n°6 : Tous ces moments à promouvoir le FAIRE ENSEMBLE et l’intelligence collective et EN MÊME TEMPS se rendre compte lors des captivantes interventions de Damien Carême maire de Grande Synthe et de Jo Spiegel maire de Kingersheim, se rendre compte que le leadership permet l’action. sans leadership ???

Bref, ce n’est pas simple et EN MÊME TEMPS ce n’est pas une raison pour ne pas s’atteler à la tâche. Merci aux organisateurs, merci à Bernard et… pensez à soigner vos JE – NOUS. »

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Chronique Ecolo-Buissonnière n°12 : La Finance Responsable (de quoi ?)

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 27 avril 2018

L’émission est en ligne ICI. (nouveauté :une lecture dédiée de la chronique est maintenant possible).

DbnKDKIX0AA_nhIComme d’habitude le texte et les liens sont ci-dessous, au cas où ça intéresserait quelqu’un (on ne sait jamais !)

Tout d’abord Marie, je dois préciser que le mail reçu de votre part me précisant le sujet traité aujourd’hui n’était pas clair : allions nous parler de la finance « responsable » de nos maux ou de la finance « responsable » (dans ses pratiques) ? J’étais un peu en panique pour rédiger un truc alors dans le doute, j’ai traité les deux sujets.

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Sans l’identifier comme notre ennemie (ce qui serait pure sémantique électorale) il est difficile de nier que le secteur de la Finance n’ait pas un peu pourri quelques fruits. Tiens, le cas de la nourriture est explicite. Selon un rapport Oxfam de 2015 (lien), l’ultra-financiarisation des marchés agricoles est une cause première de la perturbation des prix alimentaires (cf crise de 2008). Comment ?

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Sachez qu’il existe des placements au doux petits noms de « fonds indiciels de matières premières » qui ont pour caractéristique de permettre aux opérateurs de parier à sens unique sur la hausse des prix. Ce faisant ils font augmenter de manière artificielle la demande en produits agricoles sur les marchés et dans la vraie vie ensuite les prix flambent.  Responsabilité pointée en 2008 et encore en 2015, nos banques « du bout de la rue » continuaient à spéculer sur les matières premières et donc sur la faim pour au moins 3 561 millions d’euros selon OXFAM.

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Ceux qui jouent à acheter – vendre devant un triptique d’écrans 50 pouces se doutent-ils qu’ils impactent sur la capacité d’une partie de la planète à manger le soir en rentrant à la maison ? c’est peu probable, l’homme n’est pas à ce point vénal… Si ?

Ah bon

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Comme le sujet que je maitrise le mieux c’est moi, je vais vous raconter la Finance Responsable vue de ma vie.

Il y a quelques années j’ai été invité à aller voir ma conseillère dans la banque qui gère mon compte courant. C’est une grande Banque de la place que nous appellerons le… Caution Agraire, histoire de garder l’anonymat.

Donc, ma conseillère du Caution Agraire, très réactive et pertinente dans son action du quotidien – je tiens à le préciser – avait souhaité me présenter, un samedi matin, la personne en charge des placements. Une Chance ! On m’a dit : « C’est bête M Dothée de faire dormir votre épargne, parlons-en ».

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Vous savez que le montant de l’épargne en France s’élève à 4.000 milliards d’euros? Bon, moi je ne représente pas grand-chose là-dedans mais à nous tous on pèse lourd ! vous imaginez ce qu’on peut faire avec 4.000 milliards d’euros ? L’association Négawatt a estimé la mise en œuvre de son ambitieux scénario de transition énergétique permettant de sortir du fossile et du fissile (Et comme chacun sait, sortir du fossile et du fissile c’est difficile :-) ) à 1.160 milliards d’euros d’ici à 2050. On peut donc financer près de 4 transitions énergétiques avec mon épargne !!

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Tu m’étonnes qu’on m’invite à parler de mes milliards…

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Donc, mes amis financiers de proximité, remplis de bon sens près de chez moi, ont voulu me montrer la voie de la raison. On m’a dit que je pouvais espérer des hauts rendements à risques maitrisés. C’est ce que leur demande la plupart de leurs clients, je ne leur en veux pas.08 Lucky Luke Tous a l'Ouest

Moi, j’ai expliqué que ma vision de la banque était celle de Lucky-Luke. Je vous confie de l’argent et vous me le rendez si j’en ai besoin. Vous le protégez quoi. Je trouve que c’est étrange cette habitude de penser que l’argent doit travailler… C’est les gens qui travaillent non ?

Mais moi n’y connais rien.

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« Alors admettons » j’ai dit. « Allons-y pour la multiplication de mes milliards. Mais Attention, je veux savoir exactement à quoi va servir mon argent ». Parce que j’en suis un peu responsable de ces sous, j’en ai la responsabilité. Je les adopté et je me sens redevable de leur devenir. Imaginez qu’ils soient utilisés, je ne sais pas moi, pour construire une usine à charbon en inde, à financer l’industrie des armes à feu américaine, ce serait ballot. Et pour tout dire IRRESPONSABLE !

Je dis donc à mon vendeur de rêve que je veux de préférence que mes milliards servent des intérêts locaux et/ou sociétaux. Je veux aussi qu’on me le prouve. Dans ces conditions OK, je vous les prête mes milliards !

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Un silence gêné se fit dans ce charmant bureau récemment rafraichit dans un esprit cosy, à même de créer de la confiance entre banquier et sociétaire. C’est vrai qu’on était bien assis.

« mais Monsieur DOTHEE, c’est pas comme ça que ça marche… regardez les belles performances de ces 3 dernières années sur notre assurance vie, on peut vous garantir 8%… et blabla».

J’ai alors parlé finance responsable, CIGALES, d’Energie Partagée, de la NEF, du classement des banques proposées par les Amis de la Terre, de leur mauvaise position…

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On ne se comprenait pas. Ils étaient des slovaques. J’étais un papou.

Ça ne matchait pas.

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Ma charmante conseillère m’a même demandé, la voix cassée, pourquoi j’étais insatisfait de ses services… J’avais envie de pleurer parce que je l’aimais bien, que j’avais pas envie qu’elle perde de la rémunération à cause des mes idées (perçues comme extra-terrestre) et en plus j’avais perdu 1 h de ma vie un samedi matin…

Rendez-vous bien compte que ma plus forte valorisation de cette expérience, c’est aujourd’hui à ce micro.

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Alors les mauvais jours, le duo de mots « finance responsable » me semble être un parfait oxymore, digne du clair-obscur, de la réalité-virtuelle, du Trump-président ou plus dans nos domaines de la voiture-propre …

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Les bons jours, je me dis qu’on ne peut pas se passer de la Finance pour financer les transitions.  Je me dis que pour qu’on se reconcilie, la première étape est de passer la barrière de la confiance et que les Banques arrêtent le green-washing. Et quand je vois comment cette autre grande institution de la place française (que nous appellerons la Structure Globale), quand je vois comment elle communique (lien) en affichant 46,4% de sources renouvelables dans les énergies et des projets d’électricité qu’elle finance… en comptabilisant l’énergie nucléaire comme une énergie «renouvelable»

…. Je me dis : c’est pas gagné…

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Mais ne regardons pas que le côté obscure de la force. Depuis ce rendez-vous manqué avec ma conseillère, beaucoup de choses ont changé.

Si ce rdv avait lieu aujourd’hui, j’aurais plein de bonnes nouvelles, glanées sur Novethic à partager avec elle et son expert en argent facile. Par exemple j’ai appris que notre golden président le 22 mars dernier (lien); à la Commission Européenne a affiché un volontarisme rare : je cite « nous pouvons imposer notre modèle de finance durable et devenir le leader mondial dans ce domaine »

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On est presque sauvé!

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Et blague à part, des choses concrètes semblent s’annoncer avec notamment un projet d’éco label européen pour les produits financiers. Histoire de freiner le Greenwashing effréné de certaines grandes banques comme la Structure Globale par exemple.

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La vraie bonne nouvelle c’est qu’avec nos milliards d’épargne, nous avons un pouvoir d’influence énorme, que les offres alternatives fleurissent (Nef, Cigales, Crowdfunding, Energie Partagée, Cowatt…) et que nous commençons seulement à le comprendre. Peut-être encore plus que nos modes de consommation matériels, nos arbitrages en termes d’épargne peuvent réellement influer les transitions. C’est peut-être ça la FINANCE RESPONSABLE.

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Chronique Ecolo-Buissonière n°11 : Le plastique c’est fantastique ou le plastoc c’est du toc ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 23 mars 2018

Je me rends bien compte que je ne produis plus grand chose sur ce blog à part mes chroniques mensuelles. Ce n’est pas un abandon mais plutôt un effet indésirable d’une activité professionnelle un peu trop forte. Je vais revenir !

En attendant, je suis (fort peu modestement), assez fier de ma dernière production. En ligne avec du son ICI.

Je me suis inspiré d’une chanson pour enfant (lien) racontant la vie d’une goutte d’eau pour écrire le conte de « Pétrolette ».

 

Aujourd’hui, je vais commencer ma chronique en prenant un costume de conteur pour vous raconter la douce et plastifiée histoire de Pétrolette, espiègle petite goutte de Pétrole, née dans un énorme champ pétrolifère située sous ce que nous appelons la péninsule arabique…

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La vie de Pétrolette s’est très longtemps résumée à de longues périodes d’attentes tranquilles, périodes de contemplation et de lentes maturations collectives sur une accueillante Roche mère profonde.

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D’où et comment elle sa famille se sont retrouvées là, elle ne s’en rappelle pas. Sa grand-mère lui raconte parfois qu’avant, il y a très très très longtemps ses ancêtres étaient des arbres ! des milliers et des millions d’arbres enfouis et dont le carbone s’est concentré à force de temps et de pression… Elle perd un peu la boule mamie !

Un jour, il s’est passé quelque chose qui a changé la vie tranquille de Pétrolette. Un énorme tuyau s’est mis à aspirer sa famille liquide. « Enfin un peu d’action » s’est dit Pétrolette qui rigolait à hydrocarbures déployées dans ce grand tobogan inversé.

Après un très court voyage en bateau (oui, tout parait court aux gouttes de pétrole, habituées à compter le temps en centaines de milliers d’années), les choses se sont gâtées pour Pétrolette et les siens : ils étaient sur le point de se faire raffiner !

D’abord on les a chauffés à 400 degrés, puis passé dans des tuyaux, encore chauffés…. Bref, Pétrolette s’est retrouvée dans l’équipe des Naphtas. Ça veut dire qu’elle n’était pas destinée à devenir du carburant mais à composer des polymères que l’on appelle le plastique.

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Pétrolette était plutôt contente de son sort car elle n’avait pas envie d’être cramée dans le moteur d’un SUV, même payé en 10 fois sans frais. Elle se dit qu’elle va être utile… servir à quelque chose. C’est donc avec enthousiasme qu’elle quitte sa raffinerie à destination de l’usine qui va la transformer en … un truc !

Et le hasard fit d’elle …. un très joli suremballage d’orange bio pré-épluchée. Une innovation parait-il. Elle se dit qu’elle a un rôle sociétal, Pétrolette. Elle est contente.

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Enfin, arrive le moment où elle va rencontrer SON utilisateur. L’émotion de ce moment est tant attendu. C’est important, quand on pense à toute l’énergie qui a été dépensée pour faire de Pétrolette ce qu’elle est maintenant (savez vous que dans les années cinquante on dépensait un baril de pétrole pour en extraire 50 et qu’aujourd’hui on se trouve parfois dans la situation de 1 pour 8 ?).

La rencontre a pris 5 secondes… « L’adoptant » pas très précautionneux était un rejeteur précoce qui a laissé ce qui reste de pétrolette s’envoler sous la bourrasque littorale de ce matin de printemps.

Avant que l’orange pré-épluchée soit digérée, Pétrolette était sur la plage, et il ne se passe pas 1 mois avant qu’elle se retrouve en pleine mer avec plein d’autres congénères. Elle aime bien flotter Pétrolette. Avec des amis c’est encore mieux.

Aujourd’hui, elle se trouve dans l’estomac d’une tortue qui va en mourir. Mais ne vous inquiétez pas pour Pétrolette, elle a encore quelques décennies avant de se décomposer en mini pétrolettes et de se retrouver dans le poisson que vous ingérerez en toute insouciance. Pour elle, ça va aller…

ccc

Voilà pour le conte de fée.

Des vortex géants de plastiques s’installent au cœur de nos océans et, comble de malheur, d’invisibles particules de déchets plastiques s’invitent, c’est officiel, dans nos assiettes. Si notre consommation de plastique se maintient en 2050 les océans renfermeront massiquement plus de plastique que de poissons.

 

Chaque année, les Européens produisent 25 millions de tonnes de déchets plastiques, dont moins de 30% sont recyclés. Un plan européen pour améliorer ce recyclage est en train de voir jour en 2018, mais c’est peut-être du pays du plastique levant que le changement va réellement arriver. La Chine, première terre d’accueil de nos détritus plastiques, ferme ses frontières aux déchets étrangers. L’Europe tremble. Que va-t-on faire de ces matières que l’on ne veut pas voir ?

 

En Europe c’est le Royaume-Uni qui semble porter le combat contre le plastique jetable. Courrier International n°1422 nous apprend en reprenant un article du Times qu’une série de documentaires de la BBC (Blue Planet 2) a généré une prise de conscience populaire et que du coup Théresa May a engagé une série de mesures relativement ambitieuses que les médias reprennent sous le nom de « La guerre contre le plastique est engagée »  (lien)

 

Le gouvernement français vise lui un objectif de 100 % de plastiques recyclés à l’horizon 2025. Est-ce possible alors que la France ne recycle actuellement que 21 % dans ce pays qu’Alexis de Tocqueville décrivait comme le pays « des règles dures et de l’application molle » ? (Lien)

Mais c’est un peu plus compliqué. Rappelons d’abord que le plastique constitua dans les années 1960 une formidable découverte de la chimie du pétrole. En 1963, deux co-prix Nobel sont attribués en chimie des plastiques. Le plastique est devenu depuis une source de richesse (27,5 milliards d’euros de contribution aux finances publiques dans les pays européens) et d’emplois (plus de 1,5 million d’emplois en Europe).

 

Moi, tout seul de mon côté, j’ai décidé en début d’année, fort modestement de ramasser les déchets que je trouverai pendant mes ballades et donc de partir me promener avec un sac poubelle. J’ai du coup découvert qu’une start-up nantaise avait mis en ligne une application Run Eco Team qui challenge ce concept.

 

Dorénavant jouer à nommer PÉTROLE ce que vous appeliez avant PLASTIQUE.

 

 

Pour aller plus loin :

 

et une vidéo sur le continent de plastique

 

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Chronique Ecolo-Buissonière : n°10

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 12 janvier 2018

Cette année, je suis paresseux et en retard (lire ci-dessous pour comprendre) et donc mes vœux sur ce blog se résumeront à cette retranscription de ma chronique de début d’année. Bientôt le lien sur le son ICI.

 

En ce début d’année 2018… je voulais vous dire … content de vous voir !

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… Je sais…  

Il serait de bon ton que je vous souhaite à la volée une bonne et heureuse année…    mais voilà….  

… en préparant cette chronique je me suis demandé le pourquoi de ce rituel (un peu forcé au bout de la 120ème déclaration). C’est vrai quoi, pourquoi se souhaite-t-on la bonne année et pas le « bon mois », le « bon trimestre » ou la « bonne décennie » ?

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J’ai donc lilosé sur mon ordinateur [Ah oui, « liloser », c’est googeliser quand on essaye d’être sociétalement intelligent]. Je reprends, j’ai donc « lilosé » « pourquoi se souhaiter une bonne année ? » … et j’ai trouvé un article d’HISTOIRE relayé par LE POINT qui m’a entre autre appris que le mot « janvier » venait du dieu romain Janus, du latin janua « portail » ou « découverte » que vous saurez placer pour briller en société. (lien).

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Et j’ai aussi appris que pendant les douze coups de minuit, en cet instant fatidique où tout paraît possible, il convient de faire attention aux premières fois : on doit être de bonne humeur pour l’être toute l’année et surtout ne pas proférer de mauvaises paroles… Zut ! En ce qui me concerne mon année sera donc placée sous le signe du retard, puisque nous avons loupé les 12 coups de minuits… trop occupés que nous étions à batailler pour décider si le mot « bienveillance » était un mot « effet mode » de l’année écoulée. Et moi, je l’aime bien ce mot « bienveillance »…

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Bref, il va être temps de commencer ma chronique…

Alors, si la surconsommation de fin d’année n’est pas très écolo, je ne vais pas pourrir le concept des « bonnes résolutions ».

Je vous propose donc 7 résolutions écolo-inspirantes éclairés sous l’angle des comportements.

C’est cadeau.

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Commençons par une bonne nouvelle. Une excellente nouvelle. Sur le site (lien) d’ALTERNATIVES ECONOMIQUES, le biologiste Pablo Servigne argumente dans une jolie interview le fait que la loi du plus fort serait un mythe ou plutôt que l’entraide est une autre loi de la nature tout aussi importante.

Il nous explique avec plein d’exemples pertinents que la coopération est d’autant plus vitale dans le monde du vivant qu’il se trouve placé en situation de crise et de pénurie. Pour faire simple, quand on a tout, on est individualiste. Quand on est dans la merde, on partage.

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- Bonne résolution n°1 –

tenter la coopération dans notre quotidien sans attendre la catastrophe qui nous l’imposera.

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La seconde bonne résolution m’a été inspirée par une étude (lien) parue en 2016 dans le Journal of Consumer Research et relayée dans « Madmoizelle » et qui nous apprend que dans l’imaginaire collectif de beaucoup d’hommes (avec un petit h le mot homme), l’écologie est une atteinte à la virilité. D’après cette publication, certains se sentiraient moins mâles lorsqu’on leur demande d’être un peu plus écolo.

« Par exemple, une personne munie d’un sac réutilisable pour y ranger ses courses est perçue comme « plus féminine ».

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- Bonne résolution n°2 (au choix) -

« virilisez » les éco-actions ou féminisez ces c… de mâles.

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Masculinité toujours. La voix du Nord a titré la semaine dernière sur « 2018, l’année de l’automobiliste vache à lait ». J’adore ce sens de la nuance, de la complexité… résumé en un titre…. #ironie

En ce début d’année on cause notamment beaucoup du passage possible de 400 000 km de route à la limite de 80 km/h. Et il se trouve que le 6 septembre 2012 (lien), j’avais écrit sur mon excellent blog un article titré « pourquoi ne pas changer les limitations de vitesses ? ».

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Quelques calculs argumentés m’avaient permis d’estimer que baisser la vitesse à 110 km/h sur autoroute nous éviterait 1,5 millions de Tonnes de CO2 par an et accessoirement nous ferait économiser 740 millions d’euros.

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- Bonne résolution n°3 -

Rouler moins vite (à défaut de ne plus rouler)

Je pratique et je suis à l’heure.

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  »Auto mon amour toujours ». Le joyeux anxiogène que je suis se sent obligé de vous citer ici un excellent post de Nicolas Meilhan dont le titre est « une vérité qui dérange » (lien) et nous rappelant quelques ordres de grandeurs que vous devriez avoir en tête en ce début d’année sur le sujet des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

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Un public éclairé comme celui de l’Ecolo-Buissonière a conscience que les postes d’émission principaux de GES sont en France le logement et les transports; mais a-t-il conscience que nos émissions délocalisées pèsent, elles aussi lourds ?

Ce même auditeur éclairé sait peut-être aussi que les émissions françaises ont baissé entre 1995 et 2015… sur nos émissions directes…

Il ne sait peut-être pas que si on prend en compte les émissions cachées dans les produits que nous importons, nous sommes de très mauvais élèves en matière de lutte contre le réchauffement climatique : augmentation de 15% !

Ce qui est caché existe. Délocaliser les usines de fabrication de machins et trucs ne nous déresponsabilise pas des émissions carbone associées.

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Bonne résolution n°4

Être moins bête, consommer local, résister à la tentation.

Que la force soit avec vous, petit Jedi.

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Plus fun (et européen), nos amis anglais qui ne manquent pas d’humour ont trouvé un nouveau mot pour la situation suivante : « exprimer le fait de quitter son copain ou sa copine sans explication et le regretter car on a vraiment été trop con ».

Une idée ?

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 …………BREXITER !!

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- Bonne résolution n°5 -

En 2018 ne brexitez pas à tout va.

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Comportement humain toujours. Prix nobel d’économie oblige, L’année 2017 est quand même à placer sous le joli petit mot peu explicite de « Nudge ».

Je vous rappelle ce que c’est qu’un NUDGE. C’est un mot imagé qui désigne en anglais ce petit coup de coude adressé à quelqu’un pour attirer son attention et modifier son comportement. En modifiant volontairement l’environnement quotidien des individus on peut influer, à leur insu, sur leurs comportements : une mouche au fond des toilettes, des escaliers peints ou éclairés, des plats saints mis en évidence…

https://theconversation-com.cdn.ampproject.org/c/s/theconversation.com/amp/les-nudges-des-coups-de-pouce-pour-votre-sante-84744

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- Bonne résolution n°6 -

Ne pas s’interdire d’être intelligent, inventif et joyeux pour changer le monde

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Et pour finir je citerai la philosophe Cynthia Fleury « S’engager aujourd’hui c’est comme se brosser les dents. Et franchement… j’espère que vous vous brossez les dents« 

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- Bonne résolution n°7 –

Engageons-nous !

 

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C’est cadeau !

Toutes les sources en lien sur mon blog.

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Chronique Ecolo-Buissonnière : n°9

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 novembre 2017

Déjà ma neuvième chronique pour l’Ecolo-Buissonière (en LIEN ici). Voici les sources et liens de l’émission de novembre.

 

Bienvenue à bord de mon rutilant véhicule virtuel pour un nouveau tour d’horizon européen de la question écologique et environnementale.

Un voyage de quelques minutes entre Bruxelles, Londres, Paris, Nantes et « ma » Vendée d’adoption bien entendu. Ce voyage est certifié sans émission de CO2.

Prenez place. Attachez vos ceintures. C’est parti.

 

BOUGE DE LA !

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Puisqu’il est question de mobilité aujourd’hui dans l’écolo-buissonnière, commençons notre voyage par un tir groupé au sein de 9 capitales européennes (lien) : en effet les maires de Paris, Rome, Amsterdam, Madrid, Copenhague, Bruxelles, Helsinki, Vienne et Sofia ont écrit aux instances européennes pour réclamer plus de volontarisme dans la lutte contre la pollution de l’air et les émissions de CO2 issues des transports publics et des véhicules particuliers. Ils rappellent que cette pollution de l’air serait responsable de 68 000 morts prématurées tous les ans.

Ces maires « volontaristes » [et non moins malmenés par les automobilistes de leurs territoires] font un certain nombre de demandes dont celle du verrouillage du dispositif d’approbation des déclarations d’émission. Si, vous savez, les déclarations foireuses d’émissions des véhicules sensées informer l’acheteur. #vwgate

J’ai une anecdote « amusante » sur ce sujet. On va se marrer. Elle est rapportée par le Conseil international pour des transports propres (ICCT) : les émissions moyennes de CO2 des voitures, mesurées en laboratoire, ont diminué de 30% depuis 2001… sur le papier……….mais mesurées sur route, elles ont augmenté de 42% ! Quand le mensonge devient système à ce point, nous atteignons le stade pathologique, car chez ces mêmes marques, on constate les mêmes exagérations sur les autonomies de véhicules électriques. Encore plus dingue, nous consommateurs, nous nous sommes habitués à l’idée que ce qui est écrit sur l’étiquette n’est pas la vérité.

Il faut repartir, on va être en retard. Partons direction Paris et l’Assemblée Nationale pour une « humeur ».

 

7,8

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Mobilité toujours. Avant de passer à de l’information positive (je l’ai promis à Marie), je voulais profiter du crachoir pour exprimer un regret récurrent, source d’aigreurs digestives, de sommeil perturbé et d’incompréhension m’incitant parfois à préférer lire un bon thriller suédois plutôt que de bouger le petit doigt pour tenter de changer ce monde bancal.

Ce sujet, royalement ignoré lors des récentes discussions sur le budget national, c’est celui des subventions aux énergies fossiles.

Un chiffre.

En 2017, l’état français a décidé d’offrir 7,8 MILLIARDS d’euros de niches fiscales pour les énergies fossiles. (source : Réseau Action Climat).

Je n’ai qu’un mot pour qualifier mon état d’esprit sur le sujet : POURQUOI ? WHY ? WARUM ? (vous noterez mes efforts pour européenniser mes chroniques)

Ne nous attardons pas plus à Paris et partons à Londres

 

 

« Chérie, EXHALE-MOI la salle à manger »

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Dans la famille « gadget à potentiel », je vous ai trouvé un chandelier “vivant” composé d’algues qui purifie l’air de votre maison (lien)

chandelier-vivant-algues-exhale-homeUn jeune designer et biotechnologiste a mis au point “Exhale”, un chandelier vivant qui purifierai l’intérieur des habitations. Cette création, visible au V&A Museum pendant le London Design Festival est composée de 70 feuilles de verre remplies d’algues vertes, qui ont pour fonction d’absorber le dioxyde de carbone de la pièce et relâcher de l’oxygène par le savant phénomène que l’homme n’arrive pas recréer : la photosynthèse.

Plus rationnellement le CO2 n’est pas toxique, l’intérêt serait de capter d’autres polluants mais je n’en ai pas trouvé trace de cette « nuance » dans l’article du site CREAPILLS. ²Info à prendre donc avec des pincettes… des palmes et un tuba.

Retournons en France

 

COMMOWN !

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WE DEMAIN (lien), m’a fait découvrir COMMOWN.

COMMOWN est une association en création qui propose pour 19 euros par mois, un smartphone éthique ou pour 29€ par mois un PC réparable et garantie, revendiquant l’éco-conception et visant les 10 ans de durée de vie pour le matériel mis à disposition. Une sorte anti-obsolescence programmée ou une obsolescence déprogrammée selon votre humeur.

En passant à un modèle monétaire vendant de l’usage plutôt que du bien de consommation, COMMOWN se rapproche de ce qu’on appelle l’économie de la fonctionnalité.

A ce stade, je ne peux que vous recommander de podcaster l’excellente émission ECOLOBUISONNIERE de 2015 avec pour invité l’excellent et modeste moi-même qui échangea fort pertinemment avec Marie sur le concept d’économie de la fonctionnalité. [Qu’elle est bien construite cette chronique !]

Revenons à nos doudous pour remarquer que chez COMMOWN, l’offre de smartphones éco-responsables est le seul produit du marché connu sur le sujet : le Fair Phone hollandais (aussi proposé depuis cette année dans les contrats conventionnels d’ORANGE).

Le site internet revendique 150 Fairphone et 200 PC loués. Bonne chance à l’asso.

 Bon, je vous redépose ?

Retournons dans notre belle région des Pays de la Loire après une page de pub locale

 

Page de Pubs à haute valeur écologique

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Avant de vous laisser, 2 initiatives qui méritent qu’on en parle.  Donc on en parle.

  • Je voulais absolument vous parler d’un programme génial porté par les associations ALISEE (44 et 49) et ELISE (85) à destination des établissements scolaires : le DEFI CLASS’ENERGIE. Le concept est de transcrire le principe des FAMILLES A ENERGIE POSITIVE à l’école :  accompagnement d’une équipe projet sur le thème de la maitrise des consommations d’énergie, surveillance des consommations et chiffrage des progrès sur la base des changements de comportements. Cerise sur le gâteau : le programme alimente le projet pédagogique. Enseignant, prenez contact avec les associations ELISE et ALISEE pour en savoir plus.

Tous les liens seront en ligne sur mon blog, accessible normalement via le site d’Euradionantes. Bonne journée.

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