Limites du Management par la procédure

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 février 2012

A deux reprises cette semaine j’ai été amené à me poser la question de la limite du management par la « procédure », qui constitue pour l’auditeur de Systèmes de Management que je suis, le « B.A.B.A » d’une organisation bien-fonctionnante (et auditable, accessoirement…).

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Que peut-on se souhaiter pour 2012 ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 20 décembre 2011

C’est bientôt le moment de se souhaiter des trucs sympas, d’écrire les grandes incantations de début d’année et de s’auto-motiver pour partager notre ambition ultime : faire que l’année qui nait soit meilleure que les précédentes, commencer un nouveau cycle du bon pied.

Ce n’est pas que je n’aime pas cet exercice de style mais reconnaissons que ça ne sert factuellement pas à grand chose…. sauf à dire à notre entourage qu’on lui veut du bien, ce qui n’est déjà pas rien.

En ce qui me concerne, mes voeux seront, pour cette première année d’écriture « Autour de la Responsabilité Globale« , un florilège des posts que j’ai mis en ligne ce dernier semestre (c’est le 88ème).

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Pas de place pour deux crises…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 décembre 2011

C’est pas la fête pour nos gouvernants. Ils doivent assurer la gestion de plusieurs crises simultanées et je ne les envie pas du tout.

Cette fin de semaine est marquante car on a l’impression qu’une priorisation dans la gestion « des » crises a été opérée. La Crise climatique qui se joue à Durban (fin aujourd’hui) est passée au second plan au dépend de la Crise de l’Euro. Et il n’y a pas la place pour les deux évènements dans nos médias et dans l’agenda de nos gouvernants.

Ce n’est pas forcemment un mal pour un sommet sur le climat de ne pas être trop médiatisé, mais ce niveau d’indifférence des chefs d’Etat (et des médias) est assez symptomatique du moment que nous vivons. Le temps s’est globalement raccourcis. Le niveau d’anticipation se situe au niveau de la journée (réaction des marchés aux décisions européennes), de la semaine (c’est quand le prochain Sommet de la dernière chance ?) ou au mieux du mois (objectif Présidentiels en France). Parler des décennies à venir est devenu indécent.

Pourtant la notion d’Urgence a aussi une signification à Durban. L’inertie physique des gaz a effet de serre fait que se sont nos émissions actuelles qui conditionneront la vie sur Terre dans 50 ans. Et dans 50 ans, il n’y aura plus de décisons d’urgence accessible, le mal sera fait et nous ne pourrons que nous adapter. Pas grand monde est près à entendre ça dans un contexte ou tout va mal pour notre quotidien. C’est pourtant le rôle du Politique de s’inscrire aussi dans le moyen et long terme.

Sans accord (même minimaliste) à Durban prolongeant le protocole de Kyoto, l’Humanité reviendra en arrière sur des dispositifs déjà sous dimensionnés pour atteindre les niveaux de diminution des rejets de gaz à effet de serre minimaux au respect des « +2°C » (lien article sur le sujet). Et nous le savons tous, les actions « locales », quelque soient leurs ambitions, auront vraiment du mal à répondre à l’ampleur du problème.

 

en direct de Durban : une vidéo de Pierre Radanne qui nous explique le « bazar » de Durban…

 

 

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Ne serait-il pas l’heure de sortir des cartons la Taxe Carbone ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 novembre 2011

Nous l’avons maintenant tous bien compris, dans le cadre de l’ouverture internationale de la chasse à la dette, tous les neurones de nos politiques se concentrent sur les modalités de mise en place de nouveaux prélèvements. Mon « humeur » n’est pas de râler contre cet état de fait ou de déplorer notre allégeances aux Marchés : cela virerait trop à la discussion de comptoir (cependant, pour mieux comprendre la crise de la dette, je vous recommande de visionner le petit film - »engagé » il est vrai- en lien).

Acceptons donc cet état de fait comme une donnée d’entrée à ce qui suit (ce qui ne veut pas dire que les choses sont si simples). Nous recherchons donc 9 milliards d’argents frais et quoiqu’il arrive, leurs prélèvements feront « mal » à quelqu’un…  Deux options se présentent aux gouvernants :

1- on balaye à tout va et on justifie les mini-taxes comme on le peut. On saupoudre, on disperse, on diffuse…  L’exercice sur la taxe « soda » est un cas d’école : elle est sensée le lundi contribuer à la lutte contre l’obésité et le jeudi concerne les produits « sans sucre » ! A ce jeu, on perd totalement la vision Globale de nos engagements précédents (Climat-Energie notamment). Le dernier projet est d’augmenter la TVA sur les travaux de rénovation ce qui est totalement contre productif sur le volet Climat-Energie (qui n’est pas dénué d’enjeu économique rappelons le…). Vous l’avez compris à ce jeu, selon moi, on déplace éternellement les problèmes et on ne résout rien…

2- on prend un peu de hauteur et on essaye de trouver une disposition fiscale qui fait la synthèse de nos préoccupations. On fait dans le multi-thématiques. Bien sur celà nécessite une compétence globale. Et on a rien à inventer : La Taxe carbone a été conçue il y a deux ans et était prête à rentrer en application. Le montage devrait être ré-adapté pour faire plaisir au Conseil Constitutionnel (seule institution au monde composée par défaut des tous les anciens Présidents considérant qu’ils gardent leur jugement malgré la sénilité…) et intégrer plus logiquement le dispositif déjà en place pour les plus grosses entreprises (dispositif des quotas). L’intérêt ? on prélève l’équivalent de notre besoin actuel (avec une tonne de CO2 à 17 €), soit les 9 milliards et surtout on n’envoie pas de messages incohérents aux acteurs économiques et aux ménages. On pousse à l’efficacité énergétique, à l’optimisation… On peut payer moins que son voisin (ou concurrent) si on a de meilleures pratiques, c’est plus motivant non ?

Pourquoi aucun politique n’envisage cette hypothèse ? Il serait dommage que sous prétexte de lutte contre le nucléaire, les plus « écolo » des politiques perdent de vue les autres thèmes qui font notre vie d’aujourd’hui et de demain. La fiscalité fait partie de ces enjeux…

Quitte à taxer pourquoi ne pas taxer utile ? Je dis ça, je dis rien…

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1.400 visites sur ce blog depuis juillet…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 14 octobre 2011

Ce blog a été initié au courant de cet été avec pour principale motivation le partage d’informations avec mes contacts sur un sujet vaste mais fédérateur : la Responsabilité Globale des entreprises.

Trois mois plus tard, je constate que la sauce à globalement bien prise. Sans effort de référencement sur internet, mais avec une communication simple et de proximité, la fréquentation du blog n’est pas ridicule. Avec ces 1.400 premières visites, c’est une quinzaine de visiteurs quotidiens en moyenne qui me font le plaisir de visiter ces pages. Je profite de cette petite parenthèse pour remercier le lecteur, que je le connaisse ou qu’il se soit retrouvé par hasard sur cette page.

 

Il ressort de ce premier point d’étape (je ferai le prochain aux 14.000 visites, allez savoir pourquoi), que les sujets qui semblent intéresser le plus sont : les évolutions réglementaires issues du Grenelle (RSE, Bilan Carbone…), les informations sur le Bilan Carbone et quelques articles de pure « réflexion » (le Lean Management Ressources notamment).

Je sais la forme peu ergonomique et la publicité « dérangeante », mais à ce stade, je n’ai pas trouvé de quoi faire mieux au niveau d’investissement temps que je suis près à consacrer à ce « hobby ». Merci de votre compréhension.

Pour la suite, je continuerai autant que possible d’alimenter ce blog des éléments suivants :

1- Partage d’éléments de veille et d’actualité (c’est le plus facile pour moi, puisque de toute façon je fais ce travail pour mon métier et mon intérêt personnel)

2- Zoom plus précis sur mes domaines de compétence ISO,  Bilan Carbone, RSE…

3- Retours d’expériences positives d’entreprises (merci à mes « proches » de m’alimenter en matière)

4- Mes « humeurs » et autres « idées reçues » parce que ça m’amuse !

5- Me remettre à lire…

Je suis toujours preneur de commentaires et pistes pour rendre ces pages plus agréables et « utiles »… Merci.

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Le cerf qui se voyait dans l’eau ou les fables de La Fontaine au service de la Responsabilité Sociétale

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 septembre 2011

Lire une fable de La Fontaine à sa fille, quoi de plus banal ? A force de lire et relire l’actualité au travers du prisme de la Responsabilité Globale, je pense que mon cerveau me joue des tours.

Sans dire que Jean de La Fontaine a créé une fable pour dénoncer le consumérisme et la dépréciation de la valeur de notre capital naturel et humain, j’ai apprécié et interprété dans ce sens une fable que je ne connaissais pas (Le cerf qui se voyait dans l’eau). Je vous la livre donc ici, pour le plaisir :

Dans le cristal d’une fontaine

 Un cerf se mirant autrefois

 Louait la beauté de son bois

 Et ne pouvais qu’avec peine

 Souffrir ses jambes de fuseaux

 Dont il voyait l’objet se perdre dans les eaux

 « Quelle proportion de mes pieds à ma tête ?

 Disait il en voyant leur ombre avec douleur :

 Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte

 Mes pieds ne me fond point d’honneur »

 Tout en parlant de la sorte

 Un limier le fait partir

 Il tâche à se garantir

 Dans les forêts il s’emporte

 Son bois dommageable ornement

 L’arrêtant à chaque moment

 Nuit à l’office que lui rendent

 Ses pieds de qui ses jours dépendent

 Il se dédit alors et maudit les présents

 Que le ciel lui fait tous les ans

Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile

 Et le beau souvent nous détruit

 Ce cerf blâme ses pieds, qui le rendent agile

 Il estime un bois qui lui nuit.

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La Responsabilité Globale est par définition… Globale !

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 15 septembre 2011

et fort logiquement, on me reproche de m’intéresser essentiellement à la dimension environnementale de la chose. Je reconnais que s’intéresser à des rejets carbone, à des flux physiques ou des pollutions (…) est beaucoup plus « simple » que d’envisager la dimension Humaine de la Responsabilité Globale des entreprises. Souvent, cette approche « Globale » n’est pas sans poser des questions de cohérence.

Lorsque l’on parle d’éco-conception, il est une règle qui souligne la nécessité de ne pas « déplacer les pollutions ». Par exemple, produire le même produit avec moins d’énergie en générant plus de déchets ou limitant la durée de vie du produit, n’est pas forcement intéressant. C’est déjà complexe…

Lorsque les dimensions humaines s’ajoutent à la prise de décision, le nombre de variables augmente significativement et les « vérités » binaires, comme les médias les aiment, perdent encore plus de leur pertinence. Choisir par exemple d’automatiser une ligne très accidentogène est intéressant d’un point de vue économique et « prévention des risques »; pas forcement d’un point de vue social (et relation à la collectivité) si cela implique une diminution des effectifs (ni environnemental si on rajoute de la dépendance énergétique à notre process). C’est plus pertinent, si on accompagne le changement par des formations qui permettent aux agents d’exercer de nouveaux talents.

Il ne s’agit pas encore d’une science exacte. La Responsabilité Globale nécessite une appropriation de ses multiples dimensions par les organisations et surtout une intégration à tous les niveaux de décision pour choisir « avec toutes les données sous les yeux »… sans pour autant résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette magique !

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Conseil de lecture pas comme les autres… L’Homme qui plantait des arbres

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 août 2011

Un petit peu d’oxygène dans ce monde de brutes, c’est bon pour le moral.

Donc, pour changer des lectures techniques ou des lectures « pour changer le monde » (ce sont mes lectures préférées, j’avoue…), j’ose recommander à ceux qui ne l’ont encore jamais lu  »L’Homme qui plantait des arbres » de Jean Giono. J’ai offert ce livre à quelques un de mes proches l’année dernière et je pense qu’il vaut un post pour deux raisons.

L'homme qui plantait des arbres

La première raison, c’est que c’est bien écrit et la seconde (plus vicieuse je l’avoue) est que l’on peut décrypter en filigramme de cette histoire « basique » un message intéressant et plein d’espoir.  

L’histoire de cet homme qui fort modestement change un peu son monde en créant de ses mains et à l’échelle de sa vie une forêt entière, me renvoie à ce que j’entends le plus souvent lorsque j’aborde les problématiques qui me préoccupent : « du toute façon, celà ne dépend pas de nous. Nos actions individuelles ne représentent rien à l’échelle du problème« . En valeur absolue, je ne peux pas donner tord à mes interlocuteurs, ce qui peut être vite démoralisant…

Alors je lis ce livre (c’est pas long) et je me dis que notre volonté et nos actions de fourmis peuvent peut-être parfois créer des « forêts ». ça coute rien de le croire et peut-être qu’au final on a les « forêts » qu’on mérite…

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Lean Management Ressources

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 juillet 2011

Vous ne connaissez pas le concept du « Lean Management Ressources » ? Rassurez-vous puisque ce concept est né dans un recoin de mon cerveau à la lecture du dernier ouvrage de Jean-Marc Jancovici (voir post précédent).

Aujourd’hui  - Le management « maigre » (Lean Management) est d’actualité au sein de nombreuses entreprises. Cette méthode (mode de fonctionnement profond, philosophie diront certains) a pour noble objectif de rendre la production (bien ou services) plus efficace en optimisant la structure organisationnelle et opérationnelle. Par efficace, il faut ici entendre, économiquement optimisée avec des données d’entrée actuelles qui sont ce qu’elles sont  (main d’œuvre chère, énergie pas chère, exigences de délais fortes, exigence du flux tendus…).

Demain – L’entreprise performante, dans une économie contrainte en terme de disponibilité en ressources (énergie et matières premières), devra répondre à un certain nombres d’objectifs qui peuvent sembler « originaux » vus de juillet 2011. En effet, on peut s’amuser à imaginer que dans ce monde là :

- le remplacement de l’homme (énergie musculaire) par la machine (énergie fossile pour l’essentiel) deviendra moins « rentable » et donc moins incontournable,

- les flux de matières entrant et sortant seront plus chers et donc que « naturellement » les distances vont se raccourcir dans le triangle « fournisseurs de matières premières – transformateurs – consommateur » (l’essentiel du pétrole est utilisé sur terre pour déplacer des gens ou de la marchandise),

- la rareté impliquant une augmentation « naturelle » (au sens du marché) des prix de vente des biens, leur qualité et durée de vie devront être optimisées pour répondre à de nouvelles attentes des clients (peut-être devrons nous prévoir la réparation des biens ? qui sait ?),

- tous les investissements seront envisagés sous un jour nouveau (des milliers d’euros dans un convoyeur ? A voir : plus d’énergie consommée, plus de dépendance à des experts qui viennent de loin régulièrement, plus de matériaux….)

Bien sur, sans la conviction que le monde de la rareté risque vraiment d’arriver (je veux dire ailleurs que dans les livres de Jean-Marc Jancovici), ces orientations sont hors de propos et en contradiction avec les signaux immédiats du marché. A chacun de se projeter. 

Ce qui est positif, selon moi, c’est qu’en conjuguant nos savoir-faire méthodologiques (LEAN, Bilan Carbone, Eco-conception…) et surtout en associant les compétences déjà existantes en entreprises sur ces sujets, nous ne sommes pas « nus » pour relever les défis à venir. Vive le Lean Management Ressources ! 

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Un vent d’air frais…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 juin 2011

Pour la première fois, j’ai eu la fierté de participer à la Kermesse de l’école de ma fille. Pas grand chose à voir avec la Responsabilité Globale ? et bien si, car le sujet choisi par les enseignantes était « Ne touche pas à ma planète » et toutes les animations ont tourné autour du tri, de la lutte contre le gaspillage, de la personnalisation et  de la protection de la Planète…

J’ai réalisé pendant ce petit spectacle l’importance de ce travail de formation. Il est tout aussi important que celui que nous menons au quotidien au sein de nos entreprises. Les comportements de demain se jouent au plus jeune âge et l’appropriation de ces compétences est indispensable pour accepter les changements nécessaires que nous, adultes, nous ne sommes pas encore prêts à accepter.

Plus près de mon quotidien, je comprends aussi un peu mieux pourquoi les démarches ISO 14001 passent aussi bien auprès du personnel des entreprises : le lobbying des enfants vis à vis de leurs parents doit jouer un peu sur cette saine réceptivité !

Du coup, deux « clics » sur Internet m’ont appris quels étaient les objectifs de l’Education Nationale sur le sujet du « Développement Durable » et quel en était le cadre : http://eduscol.education.fr/cid47659/education-au-developpement-durable.html

Je suis de bonne humeur ce matin…

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