700 000 personnes dans la rue…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 18 janvier 2013

700 000 personnes sont descendues dans la rue il y a une semaine pour protester contre la perspective que des personnes de même sexe puissent se marier. Mon avis sur le fond de ce sujet n’a aucune importance et ce n’est pas l’objet de ce post. Par contre, je me permets une approche différente. Une réflexion qui me trouble vraiment : Pourquoi donc, sur des sujets vraiment vitaux, sommes nous incapables de mobiliser les troupes à la même échelle ?

Sans minimiser l’importance du sujet pour les 45% des français opposés à ce projet de loi; que représente la reconnaissance légale du mariage entre homosexuels devant les millions de réfugiés climatiques qui s’annoncent, le changement radical de mode de vie qui nous sera forcement imposé sur le moyen terme au regard de la raréfaction des énergies fossiles (et matières premières les plus rares), et je ne parle pas de la disparition pure et simple d’une part significative de la biodiversité de notre planète Rien ou pas loin de mon point de vue.

Les modalités techniques de l’union marital contribue surement à notre code de conduite social, mais ne s’agit-il pas d’un micro-élément de l’ensemble des composantes de nos modes de vie ? Du coup, je me demande bien quels sont les critères de priorisation de mes concitoyens dans le choix des sujets « méritant un engagement fort » de leur part.

Quatre éléments d’explication me viennent à l’esprit :

1- ce sujet est simple et « clivant ». Un avis sur le sujet est binaire, facile. On est pour ou on est contre; en fonction de sa religion ou son engagement politique, son histoire familiale… Pas besoin d’un expert pour se forger son opinion.

2- les médias ont « choisi » d’exploiter ce sujet jusqu’à la moelle car il est facile à illustrer et satisfait à l’instinct basique de voyeurisme du commun des mortels. Combien de reportages sur les enfants élevés par un couple de femmes ou d’hommes ? les filières belges d’insémination artificielle ? On force ceux qui n’avaient pas d’avis à s’en faire un.

3- c’est notre État qui décide de cette loi. On maitrise le sujet à notre échelle et on n’a pas à négocier avec l’ONU, l’Europe et je ne sais quelle autre institution lointaine pour décider de ce qui sera. Un sentiment de maîtrise d’un bout du destin de son pays. Rassurant quand l’économie, la finance, l’Europe (…) partent en vrille pour des raisons complexes. L’engagement parait peut-être alors plus utile.

4- le poids des traditions ? quand le futur est incertain on se raccroche à ce que l’on croit immuable (alors que pragmatiquement récent à l’échelle de la présence de l’homme sur Terre).

Bref, plein d’arguments expliquant le fait que jamais nous n’aurons 700 000 personnes dans la rue pour exiger un déplacement de la fiscalité du travail vers la pollution, une transition énergétique franche et cohérente, la fin des subventions aux énergies fossiles sous forme de défiscalisation du carburant aérien par exemple (…). Ce sont des sujets compliqués, nuancés, nécessitant le positionnement d’experts, des décisions internationales, sans précédents dans l’histoire et que les parties politiques et instances religieuses n’ont pas mis en tête de chapitre de leurs priorités. En plus, le train médiatique est déjà passé une fois ou deux (Hulot, Copenhague…) et il semble que les sujets des ressources et du réchauffement climatique soient déjà « usés ».

Dommage. Ma conviction est qu’à l’épreuve du temps, nos « suivants » se rappelleront forcement des générations 1950/2050 qui auront « grillé » l’essentiel des stocks de ressources à leur dépend mais surement pas du moment ou les homosexuels ont eu le droit de se marier. ça se discute surement…



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Les mayas avaient raison…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 22 décembre 2012

Les mayas avaient raison ! Nous sommes bel et bien en train de changer de cycle.

Les vérités d’hier ne seront plus celles de demain sur bien des sujets :

  • A commencer par la place de l’Homme dans l’entreprise. Les modes de Gouvernance évoluent, les collaborateurs (qui ne sont plus forcement salariés) ont des attentes différentes. Le management participatif est une réponse à la perte de confiance constatée entre les différentes strates de l’entreprise.
  • Trouver notre place, nous devenus « petits » européens dans un Monde qui change de leaders. Nous avons à la fois une responsabilité en tant que précurseur de la seconde révolution industrielle (lien) et nous avons aussi à apprendre des « BRICS » en ce qui concerne le dynamisme et la volonté d’avancer (lien).
  • Et notre relation à l’énergie ? Sujet majeur de ce blog. Les débats citoyen (lien), les innovations technologiques ou structurelles (lien). On avance sur le sujet, même s’il nous reste à nous affranchir du monde d’avant (lien) pour passer aux choses sérieuses. Nous pouvons franchir un cap.
  • Les modes de  consommation changent (et doivent changer). De la lutte contre l’obsolescence programmée de nos produits (lien), à l’achat de service remplaçant le bien correspondant (lien). Saurons nous être innovants ?
  • Je n’ose aborder le cas « réchauffement climatique »,  que nous n’avons pas encore décidé de prendre au sérieux (lien). Ce n’est pas vouloir faire peur que de signaler que le risque pris sur le sujet est énorme.

Les mayas avaient raison... dans HUMEURS capture6

Intégrer ce contexte, c’est nous préparer à changer nos modèles et produire de la valeur ajoutée différemment (lien). Et nous ne partons pas de rien. 2012 a été pour moi rempli de messages positifs : Rifkin et sa troisième révolution industrielle, Rifkin et sa vision empathique de l’Homme, mon territoire en mouvement (Chaire, Transition Energétique, Carbon’at), des tas de personnes de bonnes volontés qui veulent contribuer au changement… Nous n’avons (pas encore) à être désespéré mais il ne faut rien lâcher. 2013 est riche d’évènements : suite et conclusions des débats sur la transition énergétique, des rendez-vous portés par Carbon’at (lien), la publication du rapport du GIEC… Il ne tient qu’à nous de faire bouger les lignes en travaillant localement.

Je vous souhaite donc, pour cette nouvelle année qui s’annonce autant que pour le nouveau cycle maya qui vient de commencer,  une joyeuse transition : riche de nos expériences et vierge des modèles que nous n’avons pas encore créés. C’est excitant !

Pour finir l’année dans la bonne humeur, et pour nous prouver que nous pouvons faire des choses bien ensemble, une petite vidéo qui donne la pêche. L’homme serait-il fondamentalement bon ? J’ai envie de le croire…

Bonnes fêtes de fin d’année à tous.

Jean-Luc

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Bilan d’étape : 30 000 visites sur ce Blog

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 novembre 2012

Bientôt 30 000 visites sur ce Blog après une année et demi de vie. C’est un compte rond, alors je fais un petit point, comme je l’ai déjà fait en mai dernier

 Bilan d'étape : 30 000 visites sur ce Blog dans HUMEURS 30-000-hits

Pas question de faire un autosatisfaisit : ce blog contribue bien trop modestement à notre nécessaire transition énergétique, environnementale, sociétale, morale… « globale » quoi ! Engagé mais rationnel et réaliste, je continue sur la même ligne éditoriale : on est moins bête quand on lit, qu’on s’informe, qu’on croise les données. Je ne prétends pas détenir une quelconque vérité. Le monde est complexe mais ce n’est pas raison pour laisser aux « autres » le soin de décider de notre avenir.

Je me positionne aujourd’hui dans une perspective « d’actions sans révolution. Changer sans casser« . L’histoire nous a montrer qu’une chute de civilisation était toujours suivie d’une période de disette peu enviable pour nos enfants. Nous détenons la connaissance et les clefs pour changer dans la continuité. Utopique surement, mais j’ai pas mieux en magasin pour le moment.

Ne comprenant toujours pas pourquoi les posts les plus insignifiants sont les plus lus, je veux par ce post réorienter le lecteur vers les articles de ces derniers mois qui ont le plus de sens, à mon avis. A vous de voir.

- petite proposition simple pour alléger notre facture énergétique : lien vers le post sur la baisse des limitations de vitesse sur autoroute

- petite réflexion sur ce que nous, citoyens de l’occident, sommes et sur ce que nous pourrions être : lien

- identification d’un problème certain pour le climat, affiché comme une bonne nouvelle pour nos amis américains : lien vers le post sur la (re)naissance d’une puissance énergétique mondiale

- j’ai adoré le livre de J. Rifkin sur la Civilisation de l’empathie, mais je vous recommande surtout la mise en ligne d’animations l’illustrant : lien

- explication de ce qu’est la subvention aux énergies fossiles : lien

- dans les catégories, les volets « Vidéos » et « humour » sont nouvelles

- mes commentaires de lectures restent mon principal investissement temps (déjà 25 lectures, je m’impressionne) : lien sur la catégorie


Merci à mes 2000 lecteurs mensuels.

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Ce qui nous caractérise…

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 26 octobre 2012

Mes lectures de ces derniers mois (mais aussi mes échanges, mon récent passage au CHEDD…) me poussent à la fois à être critique vis à vis de certains des travers de notre civilisation occidentale et m’ont offertes une visibilité nouvelle sur des solutions et orientations sociétales que je n’avais pas vraiment envisagées.

Un dessin valant plus que les mots, je me suis essayé à la représentation graphique de 4 de nos caractéristiques « reprochables » et  des 4 éléments qui pourraient nous caractériser dans un mode de vie plus « durable ». Bien sur, tout ceci est partiel, arbitraire et simpliste. Ce ne sont que des pistes de réflexion…


 Ce qui nous caractérise... dans HUMEURS capture15

 

 

 

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Le Syndrome « Small is beautiful, big is… »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 1 octobre 2012

Confronté il y a peu à une opposition de principe concernant l’impossibilité supposée d’une multinationale à contribuer à faire avancer le sujet de la responsabilité sociétale, je me suis trouvé profondément dérangé. Dérangé, car je me suis sentis personnellement « attaqué ». En effet, travaillant régulièrement pour de « grosses entreprises» et ayant la prétention de ne pas faire faire du green-washing, j’ai ressenti le besoin de cette bafouille. Libre à chacun de penser que je défends mon gagne-pain ou ma bonne conscience bien entendu.

La question qui s’est posée est la suivante : les valeurs du développement durable peuvent-elles être portées par les « grosses entreprises », soupçonnables de manipulations des masses au profit de l’intérêt mercantile de quelques privilégiés et aux dépends des consommateurs ?

Je traduis les arguments entendus de la manière suivante : « c’est un non-sens de s’intéresser à un petit bout  l’impact de l’entreprise (un impact environnemental en l’espèce) sans remettre en cause la globalité des enjeux de cette activité », prolongé en «  La finalité de la production en question est-elle cohérente avec les enjeux même de la notion de développement durable ? » et finalement « Pourquoi perdre son temps à écouter la multinationale présenter son approche partielle alors qu’il faudrait œuvrer à la faire évoluer (disparaitre ?) ». Pleins de questions que l’on ne poserait pas à une petite structure.

Je reconnais sans difficulté que la priorité d’une entreprise « engagée » est de remettre en cause la finalité de son activité, d’avoir le courage de dépasser les conséquences et agir sur les causes. J’ai toujours été en phase avec ça (en promotionnant l‘économie de fonctionnalité par exemple) mais la violence du rejet que j’ai observé, me force à nuancer cette vision idéale :

1-      Les hommes et femmes qui travaillent sur les sujets sociétaux dans ces structures contribuent à leur niveau à les faire évoluer en augmentant la compétence disponible sur des sujets bien souvent considérés pendant des années comme secondaires. Surtout, au-delà de toute évaluation réalisée « à la va vite » sur la pertinence de l’existence même d’une activité donnée, les gens qui la composent, ne peuvent selon moi, pas être tenus responsables des irresponsabilités passées ou présentes, réelles ou supposées, de la « firme » en question.

2-      Il faut bien se dire que le plus souvent, ces acteurs sont à la fois considérés comme des « activistes » en interne et des « green washers » en externe. Je ne crois pas, qu’agir selon ses convictions, ce soit rester chez soi à attendre que le monde change  tout seul. Je ne crois pas non plus à la politique de la table rase. Donc, je crois ces soldats utiles.

3-      Qui a autorité (compétence ?) pour statuer sur la compatibilité des activités d’une entreprise avec les valeurs du développement durable ? Faire des ascenseurs, c’est bien ou pas ? Et des voitures alors ? Est-ce que la notion de plaisir alimentaire est un élément à prendre en compte ou pas ? Même mon métier de consultant  ne me paraît personnellement pas si simple à classer dans la colonne des « compatibles DD »…

4-      Enfin, pourquoi ne pas profiter des énormes moyens de ces entreprises mises au banc des accusés du développement durable (à tort ou à raison) ! N’est-il pas faire preuve de bon sens que d’utiliser les résultats des investissements consentis par ces entreprises pour agir sur leurs impacts ? Ils peuvent déployer des méthodes, tester à de grandes échelles de nouveaux modèles. Je reprocherais plus facilement à une entreprise de ne rien faire plutôt que d’agir, surement trop modestement. Il me semble plutôt pertinent de l’encourager en lui exprimant notre attente de « parties intéressées » : change, on a besoin que tu t’y mettes ! Pourquoi tout rejeter en bloc sous prétexte que nous doutons des intentions du financeur ? Au contraire utilisons ces enseignements et vérifions les avant. Soyons cultivés et critiques (Ça oui, il y a une jurisprudence Monsanto quand même).

Qui croit que nous pourrons réaliser cette indispensable « transition » que j’appelle de mes vœux sans les multinationales qui emploient des centaines de milliers de salariés et ont les moyens de financer d’ambitieux programmes de RetD ? Je suis adepte des actions locales comme les CIGALES, ENERGIE PARTAGEE (…), mais ne rêvons pas, l’action doit être menée sur tous les fronts.

Pardon pour ma naïveté, mais je rêve que nous avons plus à gagner à travailler ensemble que les uns contre les autres.

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Quelques raisons d’y croire …

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 8 juillet 2012

Mes lectures actuelles (notamment la réédition de l’ouvrage « the Limith to growth » qui démontre à quel point le « savoir » est ignoré quand un paradigme est imposé. A lire absolument) mais aussi la synthèse des travaux d’un groupe de chercheurs américains qui nous prédit une rupture planétaire irréversible (lien); auraient plutôt tendance à casser toute dynamique positive… mais j’ai quand même trouvé dans l’actualité des raisons de se réjouir. Petit inventaire.

1/ Publication d’un rapport « 30 propositions d’Energy Cities pour la transition énergétique des territoires«  très riche et surtout qui permet de penser que si les représentants gouvernementaux n’ont rien produit à Rio, les collectivités n’attendent rien d’eux pour proposer et – espérons le – agir. Des pistes techniques, économiques, sociales. A parcourir.

2/ La région Pays de la Loire vient de mettre en ligne un rapport développement durable chiffré et très pédagogique. L’action commence par la mesure. C’est bien qu’une région ait le courage d’afficher ses forces (elles existent : autonomie agro-alimentaire, développement de l’agriculture biologique, dynamisme économique…) et faiblesses (saviez-vous que les ligériens prennent beaucoup plus l’avion que leurs voisins, qu’ils rejettent, de ce fait essentiellement, près de 2 tonnes de CO2 en plus par an et par personne que le français moyens ? – malheureusement, il semble que plus on est riche, plus on est impactant et ceci quelque soit ses convictions…).

Quelques raisons d'y croire ... dans ACTUALITE Capture

3/ La fondation Nicolas Hulot vient de publier la seconde édition de « Demain à la une« , une projection de ce que pourrait être l’actualité le 5 juin 2032 et ceci dans l’hypothèse idéale où la transition énergétique a été sérieusement engagée. Ça fait un peu « petite maison de Candy » tant l’approche est idéalisée, mais j’aurais adoré participer à ce type de projet d’anticipation. J’ai reçu la version « papier » avec le Terra Eco de ce mois mais je pense qu’il sera disponible sur le site www.fnh.org dans les jours à venir.

Bonne fin de week-end

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Coup de blues

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 22 juin 2012

Bon ben c’est fait. RIO + 20 vient d’aboutir à … rien (lien).

On ne pouvait déjà pas être fier des résultats obtenus sur les 20 dernières années (je recommande le post de Oilman sur RIO+20, désespérément juste : lien). A l’issue de ce sommet, on ne se donne aucune perspective de prise en compte des limites physiques de notre planète. On attend pour voir. Urgent de ne rien changer. La rupture viendra des crises environnementales et non de décisions politiques s’appuyant des constats scientifiques.

L’actualité est riche d’irresponsabilité ces temps-ci. De l’auteur du massacre norvégien au grand-père qui a tué son épouse atteinte d’une maladie dégénérative trop lourde à supporter, la justice parle beaucoup d’ »irresponsabilité ». C’est quoi au fait, « l’irresponsabilité » ? J’ai trouvé l’article 122-1 du code pénal qui énonce : « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. ». La question suivante touche donc à l’évaluation de santé mentale de l’Humanité, représentée par nos « grands de ce monde » à des Sommets de la Terre, des G20, G8… Peut-être bien que notre configuration cérébrale, issue de l’évolution de l’espèce, nous empêche foncièrement de voir plus loin que l’ultra-court-terme. Ne sommes nous programmés que pour la survie ? Sommes nous capable de réagir autrement qu’ »au pied du mur » ? Quelle autre explication à l’irresponsabilité constatée à Copenhague ou Rio ?

Il y a des jours comme ça où c’est compliqué de positiver.

Pourtant je sais que l’on ne peut pas convaincre sous la pression de la peur, qu’il est indispensable de donner une perspective positive aux évolutions à venir, de convaincre plutôt que soumettre… mais je doute ce soir de l’influence des « passeurs de messages » dont j’ai la prétention de faire partie à une échelle très modeste. Les livres que je lis et conférences auxquelles j’assiste sont finalement peut-être accessibles à un nombre d’acteurs déjà convaincus et trop restreint en nombre pendant que les médias de masse délivrent en permanence des messages contradictoires et schizophréniques. Comment agir ? Faut il avoir la prétention d’agir ?

Finalement, pour rester positif, j’observe quand même au quotidien une somme d’initiatives positives en entreprises, des entrepreneurs qui prennent des risques pour développer de nouvelles technologies et de nouvelles idées, la montée de l’entrepreneuriat solidaire, la prise en main des enjeux globaux au niveau local (…).

Il y a plein de bonnes raisons d’agir ne serait-ce que pour sa conscience et la projection positive de la vie future de ses enfants. Au boulot.


Il n’y a pas que du mauvais blues : lien


Source : texte officiel d’accord suite à Rio + 20 « L’avenir que nous voulons » en lien ici

 

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RIO + 20 : chronique d’un bide inévitable ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 18 juin 2012

Le Sommet de la Terre ne volera pas bien haut, et c’est bien triste.

A deux jours de l’ouverture de la plus grande conférence sur l’environnement de ces dix dernières années, les augures ne semblent pas très bons pour cet évènement international coincé entre un jubilé de reine mère et des Jeux Olympiques ; en plein milieu d’un championnat d’Europe de foot et d’une crise financière où l’Europe risque sa peau.

A ce stade l’ONU communique sur un accord à 29% seulement sur le texte « draft » qui devrait conclure le sommet (lien). Voir aussi le site du Club France RIO+20 (lien)

On peut imaginer qu’aucune entente ne soit trouvée… Pire : la rédaction d’un communiqué à minima n’engageant à rien. L’absence de motivation politique est visible : les chefs d’états ne se bousculent pas pour aller à RIO (ils seront moins nombreux qu’à la petite fête d’anniversaire d’Élisabeth !). Notre président nous fait au moins le plaisir d’un passage éclair à la différence des chefs d’états américain, allemand et britannique notamment.

RIO + 20 : chronique d'un bide inévitable ? dans ACTUALITE 386725-imagem-Rio+20

Les grands de ce monde ne pensent visiblement pas que les crises que nous traversons sont imbriquées (économique – sociale – environnementale), ce qui est bizarre car toutes les agences onusiennes et non gouvernementales ont publié à tour de rôle ces derniers mois leurs rapports avec le soucis de dresser une situation des plus sombres pour « faire réagir à Rio ». Vu du fin fond de ma Vendée, on dirait que la politique mondiale de l’environnement est sacrifiée devant la « realpolitik » avant tout financière. Et ce n’est pas l’opinion publique qui pourra changer les choses tant cet évènement est passé aux oubliettes de nos médias de masse.

Qu’attendre donc de RIO ? Les européens et quelques autres pays souhaitent une Organisation Mondiale de l’Environnement, pendant de l’OMC, permettant d’organiser à terme un libre échangisme « responsable » mais rien n’est gagné sur ce sujet. Reste une grande conférence sérieusement suivie par les collectivités locales du monde entier (c’est à Rio, il y a vingt ans qu’est né le principe des Agendas 21)… et finalement, la prise en compte des enjeux environnementaux se fera peut-être à ce maillon des autorités ?

Je demande qu’à être surpris.

 

Le draft de début juin avait été publié dans le Guardian : lien

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Bilan d’étape : la barre des 14 001 visiteurs est passée !

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 mai 2012

ISO 14001 étant mon premier amour professionnel, je m’étais donné en octobre dernier (lien post) comme perspective de faire un point d’étape lorsque la barre des 14001 visiteurs serait passée. C’est chose faite depuis la semaine dernière, alors je m’y colle.

Quantitativement, je n’ai aucune référence et aucun objectif donc… je suis simplement content de ne pas écrire que pour moi. Actuellement, de 500 à 800 visiteurs passent hebdomadairement sur ce blog. Au delà des visites, je reconnais à cet exercice l’intérêt énorme d’organiser ma veille et de me permettre de revenir plus facilement sur des supports croisés sur le net. Voici donc mon 178 ème article focalisant sur ma pomme.

 

Bilan d'étape : la barre des 14 001 visiteurs est passée ! dans HUMEURS Capture13

Je reste (très) surpris des articles qui attirent le plus l’attention. Pourquoi l’article sur l’émission de France 2 « une semaine sans électricité » est il le plus lu (plus de 1800 passages) ? Je ne parle même pas des article sur l’ACV du sapin de Noël et la veille sur la réglementation « déchet » ? Incompréhensible pour moi !

Je suis conscient des défauts de ce blog : orthographe, structure, mots clefs peu explicites, mélanges des thèmes professionnels et personnels (…). Je vais tenter de m’améliorer sur certains points mais… pas sur d’autres ! Ma ligne  « éditoriale » est de partager mes informations du moment sur le thème du Développement Durable. Les posts sont révélateurs d’un instant présent et cela me satisfait.

Je souhaite aussi garder une approche multi-thématiques. Je pense qu’une culture générale sur l’ensemble des thématiques composant le Développement Durable a plus de valeur ajoutée qu’une expertise sur un seul sujet. C’est donc aussi un postulat qui m’appartient.

J’espère que mes quelques lecteurs contribueront à terme plus à la vie de ce blog pour le rendre plus interactif. Je remercie aussi mes collègues CHEDDiens de m’alimenter en bonnes informations que je vampirise sur ce blog.


Mon actualité étant ISO 26000, prochain point au 26000 ème lecteur !

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L’OCDE appelle à l’urgence d’une réforme écologique de l’économie

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 mars 2012

Quand un Nicolas Hulot, un Jeremy Rifkin, un Lester Brown  ou un Jean-Marc Jancovici crie aux loups avec ses propres mots et convictions, la facilité est de balayer cette obscure vision du monde au nom de la marginalité. « Ces gens sont hors du vrai Monde », « Qui sont-ils pour nous dire que notre société doit changer ? »,   »Quelle bande de prétentieux » !

Quand des organisations internationales institutionnalisées par les Etats comme l’AIE (Agence Internationale de l’Energie – lien post récent), le GIEC, (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat – lien post récent), le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement – lien post récent ResilientPeopleResilientPlanet) et plus récemment l’OCDE (un rapport vient d’être mis en ligne ces derniers jours : lien) disent plus ou moins la même chose, on peut envisager, ne serait-ce que d’écouter ce que ces gens plutôt bien informés nous disent. Après tout, ils sont rémunérés pour émettre des avis. Pourquoi ne pas les écouter ?

Organisation de coopération et de développement économiques

 

Le rapport de l’OCDE n’y va pas avec « le dos de la cuillère morte » puisque la couleur annoncée est la suivante : notre survie dépend de notre capacité à faire évoluer notre système économique en prenant en compte les maux écologiques contemporains. La bibliographie scientifique est maintenant suffisante. Nous avons le « savoir ». Reste à mobiliser le « vouloir ».

Citations de l’introduction au rapport sur le site internet de l’OCDE : « Pour nous éviter le sombre avenir décrit dans les Perspectives de l’environnement à l’horizon 2050, le rapport préconise le recours à un éventail de solutions : instaurer des écotaxes et des systèmes d’échange de quotas d’émission pour faire en sorte que polluer coûte plus cher que respecter l’environnement ; évaluer et tarifer les actifs naturels et les services éco-systémiques comme l’air pur, l’eau potable et la biodiversité sur la base de leur vraie valeur ; supprimer les subventions dommageables pour l’environnement aux énergies fossiles ou aux réseaux d’irrigation qui gaspillent l’eau ; et encourager l’éco-innovation en rendant les modes de production et de consommation polluants plus coûteux tout en apportant un soutien public à la R-D fondamentale. »

Lire la suite… »

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