Le dilemne des vacances : sobriété ou plaisir, faut-il vraiment choisir ?

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 août 2018

Retour de vacances…

Le plaisir des vacances pour les riches occidentaux dont je fais partie (sans fierté, mais c’est un fait), c’est de se déconnecter des soucis du quotidien, de passer plus de temps avec nos proches dans un contexte non contraint, de prendre le temps de découvrir des choses que l’on ne regarde pas sous la pression du quotidien. Certains courants voient dans ce rituel une défaillance de notre système productif et de notre mode de vie [« Le tourisme est une compensation thérapeutique permettant aux travailleurs de tenir la distance et d’accéder aux mirages de la qualité de vie »] – et prônent l’immobilité.

Je comprends le raisonnement. Reste que pour moi, les vacances permettent de créer des souvenirs, de vivre des moments avec ceux qu’on aime le plus, de concevoir du positif en oubliant provisoirement (et lâchement) les petits et grands problèmes de notre monde. Voici donc une limite à mon tempérament anxiogène.

Ce besoin de vacances ne doit pas cacher cependant que, pour ne parler que d’un enjeu environnemental, le tourisme représente entre 5 et 8% des émissions de gaz à effet de serre mondiales (lien) et sa généralisation n’a rien de réjouissant pour nos écosystèmes. Bien-sur, le tourisme fait vivre beaucoup de gens sur Terre (1 emploi sur 11 selon cet article : lien), mais nous ne pouvons ignorer la pente catastrophique sur laquelle la planète est engagée en matière climatique, et les épisodes caniculaires de cet été n’en sont que des épiphénomènes visibles. Prendre l’avion trop fréquemment est un problème et ce n’est pas le prix du billet qui va inciter le vacancier à la sobriété, puisque, je le rappelle une nouvelle fois, le kérosène des avions est 100% free tax !

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Partir en vacances est donc dans un même temps plaisir et source de culpabilité croissante. Encore une raison de devenir schizophrène…

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Contrairement au journaliste anglais Leo McKinstry (lien), assumant humoristiquement son amour de la sédentarité et sa détestation des voyages, j’aime ces moments particuliers mais je ne souhaite pas – ou le moins possible – contribuer à la création de l’enfer que nous construisons petit à petit.

Cet été, j’ai donc tenté de jouer la carte de la sobriété et notre petite famille est partie de la maison à vélo, pour rejoindre la mer, en profitant du réseau de pistes cyclables vendéen (près de 2000 km je crois – lien). 160 km à parcourir avec une étape en camping, des squats de jardins d’amis et une soirée en gite.

Je n’étais pas sûr que mes jeunes enfants (8 et 10 ans) adhèrent au concept de rouler 30/40 km par jour ; pas sûr non plus que nous nous éclaterions au camping municipal situé à 30 km de la maison le premier soir ; pas sûr enfin que nous pourrions transporter notre maison avec nous (car il s’est avéré que nous ne sommes pas encore équipés / conditionnés aux voyages « légers »)… et pourtant, ça a marché !

Quelques éléments de retour d’expérience :

  • Contrairement aux idées reçues, les enfants ne sont pas le facteur limitant (c’était moi le maillon faible, avec ma remorque trop lourde, quel coup à l’orgueil du mâle !). Ils ont assuré ! Je reconnais que leur motivation était souvent proportionnelle à la taille de la piscine du lieu d’hébergement suivant… La contrepartie positive reste éducativement acceptable, non ?
  • La modeste réussite de notre challenge « on va à la plage à vélo » nous renvoie une petite fierté collective : we did it ! Nous ne sommes pas restés à « attendre » les vacances. Nous les avons vécues activement. Je crois sincèrement que tout le monde y a trouvé son compte.
  • Les petites galères font parties du projet, même si elles furent rares (beaucoup de ronces sur les pistes cyclables de Vendée). Quand on y est préparé, on les positive.
  • Économiquement, c’est imbattable des vacances à vélo, même avec des restos et des bières pour les grands…
  • Nous ne sommes ni de grands sportifs, ni de grands aventuriers et pourtant, des vacances sobres en carbone (sans avion et avec peu d’auto) sont accessibles avec beaucoup de plaisir et de souvenirs, grâce au vélo. C’est vraiment chouette la mobilité à bicyclette.
  • Enfin, que l’on ne me dise plus que la Vendée est un département plat !

Nous avons collectivement décidé de recommencer l’aventure l’année prochaine avec une vraie remorque de portage et sur un autre parcours. Qui a dit que les vacances étaient forcement énergivores ?

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Carbon’at fête ses 10 ans chez REMY-COINTREAU à ANGERS le 26 juin 2018

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 mai 2018

L’Association Carbon’at nous prépare un moment riche en contenu pour ses 10 ans !

Le nombre de place est limité et priorité est donnée aux adhérents. Pour s’inscrire, c’est ICI

Invitation anniversaire Carbon'at

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Le négaWatt nouveau est arrivé !

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 23 février 2017

Le scénario négaWatt, ça vous parle ?

A la base, le mot NégaWatt est un néologisme inventé en 1989 par l’écologiste américain Amory Lovins pour exprimer qu’il est moins couteux d’économiser l’énergie que de la produire. En France, l’Association NégaWatt est devenue une référence dans la production de référence ! Régulièrement, ce regroupement d’experts produit des scénarios pour permettre d’envisager un avenir énergétique compatible avec les enjeux de la Transition Énergétique à l’échelle du territoire national (bientôt régional).

Déjà, en 2012, je présentais Négawatt sur ce blog (LIEN) et expliquais le très pédagogique triptyque négawatien : SOBRIÉTÉ – EFFICACITÉ – RENOUVELABLE. Depuis, je l’utilise à toutes les sauces dans de nombreux contextes !
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Pour comprendre le sérieux du boulot réalisé et les se faire expliquer les principales évolutions depuis le précédent scénario, je vous conseille de visionner la vidéo de présentation réalisée l’occasion des dernières Assises de l’Energie de Bordeaux (lien).

Sinon, pour les plus motivés, le rapport complet, sa synthèse et surtout tous les graphiques dynamiques sont disponibles en ligne ICI.

Si la prospective est forcement un exercice complexe où toutes les hypothèses peuvent être critiquées,  le travail proposé est solide et crédible. Il nous propose, comme l’ADEME en 2016, un avenir possible avec 100 % d’énergie renouvelables dès 2050. Mais cette perspective positive n’est accessible qu’au prix de changements et d’investissements lourds dès aujourd’hui.

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Les 12 points clefs du tout nouveau scénario sont repris ci-dessous :

  • La courbe de la consommation s’est inversée. La consommation d’énergie est orientée à la baisse depuis quelques années dans l’ensemble des pays de l’OCDE. Pour la France la courbe de consommation rejoint de fait celle tracée par le scénario négaWatt dès 2003. Cette baisse affecte également les émissions de gaz à effet de serre, non seulement celles mesurées sur le territoire national mais aussi celles contenues dans nos importations : le phénomène n’est pas lié à la crise de 2008-2009 ni à un mouvement de délocalisation, il est bien structurel et non conjoncturel.

  • La sobriété et l’efficacité sont les clés de l’inflexion de la demande. Grâce aux actions de sobriété et d’efficacité qui se traduisent par la suppression des gaspillages, la consommation d’énergie finale en 2050, au terme du scénario négaWatt 2017, est réduite de moitié et l’énergie primaire de 63 %, tout en maintenant un haut niveau de services. Ce résultat est obtenu grâce à la maîtrise du dimensionnement, du nombre et de l’usage de nos appareils et équipements, au développement d’une mobilité “servicielle”, à un programme ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments et à une occupation plus raisonnée de l’espace.

  • Une confirmation : le “100 % renouvelables” est possible dès 2050 Il est possible de couvrir la totalité des besoins énergétiques de la France par des sources renouvelables à l’horizon 2050. La biomasse solide reste la première source de production d’énergie renouvelable, suivie de très près par l’éolien puis le photovoltaïque, lui-même suivi de très près par le biogaz. Les énergies fossiles importées ne servent plus qu’à des usages non énergétiques. Le fonctionnement des 58 réacteurs nucléaires actuels n’étant pas prolongé au-delà de la quatrième visite décennale (environ 40 ans), le dernier d’entre eux est arrêté en 2035. Basée sur l’exploitation partout sur son territoire de ses ressources diversifiées, la France assure pleinement sa sécurité énergétique.

  • Zéro émissions nettes en 2050 : la France devient neutre en carbone. Le couplage des scénarios négaWatt et Afterres2050 montre que les émissions nettes de gaz à effet de serre, toutes sources confondues, deviennent nulles en 2050 : les « puits de carbone » agricoles et forestiers compensent alors les émissions résiduelles, principalement dues à l’agriculture. Par la suite, la quantité de carbone stockée finit par plafonner, et la fonction puits de carbone se réduit progressivement sur la période 2050-2100.

  • Gaz et électricité, une complémentarité incontournable Les vecteurs gaz et électricité voient leur part augmenter de manière concomitante, au détriment notamment des carburants liquides, pour représenter en 2050 plus de 70 % de la consommation d’énergie finale. Capables de couvrir une très grande part de nos usages, ces deux vecteurs sont d’évidence complémentaires et non concurrents. La valorisation et le stockage possible des excédents d’électricité renouvelable sous forme de méthane de synthèse (power-to-gas) est l’une des clés de voûte du système énergétique de 2050.

  • L’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur Couplé au scénario négaWatt, le scénario Afterres2050 montre également que l’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur sur le climat, à la croisée des enjeux climatiques et énergétiques, par la fourniture de ressources renouvelables, le stockage de carbone et la réduction des gaz à effet de serre. Le triptyque négaWatt appliqué au système alimentaire démontre ici aussi toute sa pertinence : sobriété dans la consommation, efficacité des modes de production, utilisation et production de ressources renouvelables.

  • L’économie circulaire, moteur du renouveau industriel Pour répondre à l’évolution des besoins, l’industrie doit réorienter ses productions vers des biens et équipements plus durables, loin de la surconsommation actuelle, et veiller au contenu de ses produits en énergie grise et en matériaux. En développant les filières de réparation, de recyclage et de récupération, il est possible de diviser par deux les quantités de matières minières consommées, y compris en prenant en compte le développement des énergies renouvelables qui offrent par ailleurs de nouvelles opportunités pour l’industrie.

  • Des bénéfices multiples pour la santé et l’environnement Le scénario négaWatt améliore très significativement la qualité de l’air, de l’eau et des sols ainsi que la biodiversité avec des conséquences positives majeures sur la santé publique. Il rend notre air bien plus sain par la quasi-suppression des particules émises par les combustibles et carburants (remplacés par du méthane), par l’utilisation d’équipements de combustion performants pour la biomasse et par une forte diminution des émissions d’ammoniac agricole.

  • La transition énergétique, un bienfait pour l’économie et l’emploi Le scénario négaWatt s’avère globalement moins coûteux que le scénario tendanciel, même en considérant un prix des énergies importées stable. Il est aussi nettement plus riche en emplois : la transition énergétique crée pas moins de 400 000 emplois nets d’ici 2030, confirmant les analyses antérieures. La société française devient ainsi plus résiliente face à d’éventuels chocs extérieurs tels que, par exemple, une crise géopolitique entraînant une rupture d’approvisionnement ou une hausse soudaine du prix du baril.

  • Une France plus solidaire et plus responsable. La mise en œuvre de la sobriété, de l’efficacité et du développement des énergies renouvelables apporte à tous les territoires, ruraux comme urbains, de l’activité et des richesses qui permettent de construire à terme un paysage énergétique réparti plus équitablement : elle permet notamment de réduire très fortement le nombre de personnes en situation de précarité énergétique. À l’international, la France envoie un triple message : de responsabilité en prenant toute sa part de l’effort climatique, d’exemplarité en contribuant à l’émergence d’un nouveau modèle de développement et enfin de solidarité vis-à-vis des pays où la croissance de la consommation d’énergie reste une nécessité.

  • Il n’y a plus de temps à perdre Il ne faut ni attendre de grand soir énergétique, ni se contenter de gadgets : la priorité pour les 5 ans à venir est à la mise en œuvre des lois et mesures décidées durant les deux quinquennats précédents, mais dont le rythme d’application est très insuffisant. Une réelle volonté d’agir doit se manifester clairement et à toutes les échelles, entre continuité des engagements et nouveaux trains de mesures. Le combat pour le climat n’est pas perdu, mais chaque année d’atermoiements obère notre avenir énergétique et climatique.

  • Le scénario négaWatt, une boussole et un tempo pour agir Partout dans les territoires, des acteurs de toutes natures, citoyens, entrepreneurs, élus se sont déjà engagés concrètement pour construire un nouveau paysage énergétique. À ceux-là et à tous les autres qui, toujours plus nombreux, leur emboîtent le pas, le scénario négaWatt offre une trajectoire et un rythme pour guider l’action : à tous, nous disons de s’en saisir pour réussir la transition énergétique, notre immense et vital chantier pour la première moitié de ce siècle.

La synthèse de 48 pages est disponible ICI.

 

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Invitation à la Conférence Débat Carbon’at – FRET IN TRANSITION – 12/1/17

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 novembre 2016

L’association Carbon’at vous invite à sa plénière le 12/1/2017 sur le site de l’École des Mines de Nantes

Inscription : http://web.emn.fr/x-dre/lsd/index.php?sid=77946&newtest=Y&lang=fr …

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L’environnement en Pays de La Loire : BASEMIS et DROPEC

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 7 novembre 2016

Alors qu’à peine sortie d’une COP historique (la 21ème), nous rentrons dans la suivante; il semble malheureusement que les budgets environnementaux régionaux n’aient pas pris la mesure de l’enjeu des transitions que nos territoires doivent assurer : -4% en Pays de la Loire (-11% en Rhone-Alpes-Auvergne, -31% en Normandie, -33% en Ile-de-France…). Consolons nous en constatant qu’un budget important n’est pas représentatif d’une démarche de qualité :il y a qu’à voir le gâchis des 2,3 milliards de dollars « investis » dans les campagnes des deux candidats aux présidentielles US !

Les efforts hollywoodiens de Léonardo Di Caprio n’y font rien (lien)… nous avons eu du mal à passer des paroles aux engagements et avons encore du chemin pour passer des engagements aux actes.

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Ne soyons pas trop dur cependant. Il se passe quand même des choses dans notre belle région ligérienne. Ce jour même est signé entre l’ADEME et le Président du Conseil Régional un premier Contrat d’Objectifs pour une dynamique Régionale Déchets et Économie Circulaire.

En septembre de cette année la feuille de route énergétique était elle aussi présentée. On y parle toujours plus de technologie que de sobriété ou de comportement, mais on ne peut pas dire que le sujet soit ignoré. Le climato-scepticisme, de retour sur la scène nationale n’a pas contaminée les politiques locales.

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Si le sujet vous intéresse, je vous recommande vivement deux sites riches en informations.

1- Tout d’abord le DROPEC qui est une mine d’information sur l’énergie et le climat en Pays de la Loire

2- Le second site, BASEMIS, présente les évolutions de consommation et de production d’énergie, émissions de polluants et de gaz à effet de serre en Pays de la Loire (réalisé par Air Pays de la Loire).

Ci-dessous quelques infos à retenir :

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Le SAVOIR est en place. Reste pour l’essentiel le FAIRE maintenant…

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« Data Gueule : 2°avant la fin du monde »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 7 décembre 2015

A voir, très pédagogique…

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Bill Gates nous cause Climat / Enérgie

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 décembre 2014

… et c’est pas mal (lien sur image)

 

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Montée du niveau de la mer : une question de point de vue (par Chapatte)

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 septembre 2014

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Le Compte Epargne CO2

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 septembre 2014

En matière d’innovation non technologique permettant de lutter contre les émissions de GES, le Compte Épargne CO2 (lien vers le site pour en savoir plus) – projet lancé par une start-up bretonne- mérite une mise en lumière.

Je profite donc de l’organisation prochaine d’une conférence sur le sujet (invitation ci-dessous et lien inscriptions) pour expliquer succinctement comment ça marche.

 

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Il est tout d’abord demandé au citoyen ou à l’entreprise lambda qui souhaite bénéficier du dispositif de réaliser en ligne son bilan d’émissions sur une période de référence. Les preuves en tout genre sont alors exigées et mises sur le site (factures…). C’est du sérieux !

A partir de l’état des lieux, le Compte Épargne CO2offre la possibilité aux citoyens et entreprises françaises de bénéficier du « marché carbone »; c’est à dire de calculer leurs réductions de CO2 et de les valoriser de deux manières :

- en les revendant à des entreprises souhaitant compenser leurs propres émissions en bénéficiant d’une reconnaissance de l’ONU et de l’État Français ;

- en les échangeant contre des bons d’achats et ainsi créer une économie circulaire bas carbone sur nos territoires.

Les économies réalisées (encore faut il les faire en investissant par exemple dans l’isolation), sont alors transformables en « tickets cadeau kg de CO2 non émis » pour consommer auprès de partenaires par exemple (réduction sur une chaudière…).

Ce dispositif met ainsi à la portée de tous un dispositif plutôt limité à ce jour à des institutionnels. Le « kg de CO2 » devient ainsi une nouvelle valeur d’échange, qui, en lui donnant de la valeur :

- en limite les émissions et contribue donc à lutter contre le réchauffement climatique.

- crée un nouvel actif valorisable pour les entreprises et les ménages.

Pour en savoir plus, visualisez le petit film ci-dessous, allez vous promener sur le site dédié (lien ) ou venez à Nantes le 5 novembre.

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Retour d’expérience : Défi des Familles à Energie positive

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 mai 2014

Voici 6 mois que je ma petite famille s’est engagée (au sein de l’équipe de Chantonnay) dans le Défi des Familles à Énergie Positive. Il est maintenant temps de faire un point sur cette expérience.

CaptureLe défi des Familles à Énergie Positive : de quoi s’agit-il ?

(extraction du site dédié aux Pays de la Loire : lien)

L’idée est de composer des équipes d’une dizaine de foyers se regroupant pour représenter leur village, leur quartier ou leur entreprise et concourir avec l’objectif d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations à la maison : chauffage , eau chaude, équipement domestique. 

Chaque équipe fait le pari d’atteindre 8% d’économies d’énergie – protocole de Kyoto oblige ! – par rapport à l’hiver précédant le concours.

Le concours se base sur le progrès global des comportements des concurrents : peu importe d’où on part, l’essentiel est de progresser en équipe.

Le bilan du défi de l’hiver 2012-2013 a été convaincant : en moyenne 13 % d’économies d’énergies.

La principale mission des participants (au delà de raisonner ses comportements) est de reporter sur une plateforme internet dédiée les  consommations d’énergie du foyer.

L’expérience des pays scandinaves, de la Hollande et de la Flandre nous montre que les ménages qui conservent leurs relevés de consommation de gaz et d’électricité et les comparent à ceux de l’année précédente, développent un réflexe énergie qui les poussent à économiser.

La mesure et l’échange, voici les principes fondamentaux de l’opération. En qualité, on a coutume de dire que « ce qui ne se mesure pas, n’existe pas« . Excessif mais applicable au sujet.Capture

Le principe et les outils – déclinés nationalement – ont été conçus par une structure nommée PRIORITERRE (lien) et les défis sont animés par les Espaces Info-Energie (ELISE en Vendée : lien). Il a eu lieu pour la première fois en Pays de la Loire lors de la saison 2011-2012. 

Pour participer à la prochaine édition : Contactez votre Espace Info-Energie

 

Les résultats : Capture

Notre petit groupe devrait atteindre largement notre objectif collectif de 8%. Champagne !

Normalement, l’effet « météo douce » de cet hiver est lissé par le programme de traitement des données. De mon côté, mes -27% me semblent quand même en partie dus à cet hiver chaud.

Peu importe, ma petite famille a quand même fait de vrais efforts pour maitriser notre consommation (plus de feu au poêle en compensation de la fermeture de radiateurs, fermeture plus systématique des volets, coupures en absence, jeu plus fin sur la régulation…).

Reste qu’il me faut virer cette chaudière fuel dans les plus brefs délais…

Ma conclusion :

Bien que sous-investit dans la vie du groupe (mille pardons à mes partenaires!) faute de disponibilité, je retiens plein de bonnes choses de cette expérience.

Avant tout, le fait qu’il s’agisse d’un travail collaboratif, visant les comportements et non les investissements. L’aide du point info énergie est riche de « petits trucs » du quotidien, loin des grands principes et bigrement opérationnels.

De plus, on n’est pas dans une approche écolo-élitiste mais dans une approche pragmatique, de bon sens, économique. Nous avons tous intérêt à baisser nos factures, même si la conviction écolo n’est pas notre première motivation.

Enfin, la démarche crée du lien, tout simplement.

Mon objectif :

Arriver pour la saison prochaine à monter un projet dans mon village…

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