DATA GUEULE nous présente la Géo-ingéniérie (qui vaut la peine)
Posté par Jean-Luc DOTHEE le 3 mai 2019
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 3 mai 2019
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 mai 2014
Le Collège des Transitions Sociétales invitait (lien) la semaine dernière toutes les personnes intéressées par le sujet de la Géo-ingénierie. C’est un sujet que je prenais à la légère en 2011 (lien) et 2012 (lien) mais qui pourrait bien être plus sérieux que je ne l’avais envisagé initialement. D’ailleurs en 2013, le Centre d’Analyse Stratégique abordait les choses sous un angle très intéressant puisque orienté science-fiction (lien). Bref, en trois ans le sujet a pris du corps et justifie bien un déplacement sur Nantes pour savoir quel est le niveau de sérieux de tout cela.
Pour parler de ce sujet, était invité Benoit de GUILLEBON (Directeur de l’APESA) qui a participé à la réalisation d’une étude prospective de scientifiques sur le sujet [le rapport est ligne : lien].
L’introduction contextuelle de la mission en question est reprise ci-dessous :
En complément, précisons que la Géo-ingénierie englobe toutes les solutions technologiques en mesure de nous préserver des effets néfastes d’un réchauffement climatique trop douloureux (lien vers la synthèse pour les décideurs du dernier rapport du GIEC).
Dans le catalogue des solutions proposées, on distingue deux groupes :
Famille des A- les solutions techniques qui nous permettraient d’extraire le CO2 de l’atmosphère (et donc de le mettre ailleurs sous une autre forme)
Familles des B- les solutions techniques permettant d’atténuer le rayonnement solaire
Dans la familles des « A », on a des solutions très accessibles du genre « augmentation de la surface boisée » qui présente un problème de délais de mise en œuvre et d’échelle d’impact.
Il y a aussi des propositions effrayantes comme la fertilisation des océans (lien) ou la captation chimique du carbone de l’air. Dans le premier cas, les effets négatifs induits ne sont pas connus et dans le second il faut consommer beaucoup d’énergie (fossiles ?) pour mettre en œuvre le process. A ce stade, je comprends mieux pourquoi l’invitation mettait les shadocks en illustration.
Dans la famille des « B », on retrouve des répartitions équivalentes : du plus simple (mais peu efficace) au plus fou. Dans le plus « simple », pourquoi ne pas peindre tous les bâtiments en blanc ? On diminuerai ainsi l’effet albedo (de manière non significative). Rappelons que la neige renvoie vers l’espace 85% de la lumière reçue contre quelques % pour une surface bitume par exemple; ce qui nous renvoie à une boucle de retro-action positive, cad : plus ça fond, plus il fait chaud et plus il fait chaud, plus ça fond !
Dans les projets fous de nos contemporains pour nous sauver, ce qui tient la corde actuellement, c’est l’émission d’aérosols dans l’air (lien). C’est pas très compliqué et très efficace pour baisser la température. Les effets induits ? Rabats joies !
Je vous passe les projets de miroirs à placer entre la terre et le soleil, les projets destinés à rendre les nuages plus réfractant… car pour l’intervenant du soir, le sujet n’est pas vraiment celui de la faisabilité technique de telle ou telle solution (aucune n’étant démontrée à ce jour, surtout dans une logique « holistique », cad en regardant aussi les effets négatifs induits par ces « solutions »).
Le problème est plutôt celui de la Gouvernance mondiale sur ce type de projets fous. Il est plus que probable que dès la conférence COP de 2015 (qui se déroulera à Paris), plusieurs états proposeront des actions de géo-ingénierie pour traiter le problème climatique sans corriger notre modèle économique. Aujourd’hui, rien n’empêche vraiment un état de générer un équivalent-Punatubo de son côté sans rendre compte à la communauté internationale. La question de l’Étique est posée.
Cela va être chaud, Paris 2015 !
Le support de présentation de la conférence :
14-04-29 Géo Ingénièrie Nantes
Ci-dessous le reste de mes illisibles notes (pour archive en fait)
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 3 avril 2014
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 octobre 2013
Bientôt – du 30 octobre au 3 novembre – dans la ville de Jules Vernes, s’ouvrira les Utopiales qui aura pour thème « Autre mondes » (lien). Le sujet fait envie et je regrette de ne pouvoir m’y rendre. Je me « contenterai » de refaire le monde économique au World Forum Lille la semaine prochaine. Je trouve l’affiche de l’édition 2013 (ci-dessous) très belle et du coup j’ai eu envie de faire un post sur les graphismes des villes « possibles » du futur. Histoire de rêver par les yeux.
Le site de l’architecte Jacques Rougerie (lien) propose des concepts de Cité marine et d’une cité des Mériens en forme de raie manta…
Incontournable, la cité végétale de Schuiten est à consulter sur ce lien. Bien plus que du graphisme, c’est une proposition complète qui est ici proposée. Pour illustration, Nantes en 2100 vu par l’auteur :
Pour terminer, j’ai trouvé une illustration d’un projet graphique « City in the Sky« . Vivons au-dessus de la pollution !
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 7 janvier 2013
Je trouve toujours sympa d’inventorier les idées les plus folles qui doivent nous sauver du désastre annoncé en matière de « Global Warming ». Suite à ma veille, j’ai trouvé deux projets qui semblent être pris au sérieux par quelques scientifiques qui y consacrent du temps dans leurs labos. Nous ne sommes plus à l’échelle du garage. Ça deviendrait sérieux !
1- Les premiers envisagent (donc sérieusement) d’injecter dans la stratosphère des aérosols pour reproduire en quelques sortes un effet « volcan ». Une dizaine de mégatonne de souffre devrait suffire dans un premier temps à refroidir un peu l’atmosphère ambiant. Les effets collatéraux ? quels effets collatéraux ? il faut savoir ce que vous voulez.
2- D’autres (un peu moins effrayants) envisagent d’équiper les outils industriels les plus émetteurs en CO2 de dispositif de captage de ce GES. Le concept est de pulvériser de la roche fragmentée dans les cheminées et de générer des carbonates à la place du CO2 gazeux. Sympa aussi. Pour quel bilan énergétique ? je n’ai pas l’info. lien
Ce qui est sur, ce que l’on trouve que ce qu’on cherche. Alors cherchons.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 janvier 2013
Le Centre d’Analyse Stratégique publie une réflexion sur les futurs possibles en s’appuyant sur les ouvrages de sciences-fiction : « La science-fiction, du miroir de nos sociétés à la réflexion prospective« . Je suis fan de ces exercices de prospective et vous recommande vivement la consultation de ce document « note d’Analyse » (lien).
Le point de départ de la réflexion :
« En explorant la façon dont elle a évolué depuis sa naissance au XIXe siècle, il apparaît que la science fiction est un révélateur de notre rapport à la technologie et, au-delà, de notre rapport à l’autre. En témoignent les nombreuses interrogations sur ce qui nous définit en tant qu’humains, dans des œuvres telles que Blade Runner (P.K. Dick, 1966), Ghost in the Shell (M. Shirow, 1989), ou encore Le cycle des Robots d’I. Asimov« .
Rajoutons « Dune » de Franck Herbert avec sa magnifique combinaison recyclant les pertes métabolique en eau sur une planète désertique. Super idée ! Mais aussi Hergé avec le voyage sur la lune de Tintin et Jules Verne avec ses sous-marins… Pas que des bêtises !
« De fait, les œuvres de SF sont indissociables du contexte socio-économique dans lequel elles ont été produites. Elles sont le reflet des questionnements de leurs contemporains, de leurs craintes et de leurs espoirs, projetés dans un monde futur ou dans un présent alternatif. Peur de l’apocalypse nucléaire (La Planète des singes, Schaffner, 1968), prise de conscience de la finitude des ressources (Soleil vert, H. Harrison, 1966), questions éthiques soulevées par les biotechnologies (Bienvenue à Gattaca, Niccol, 1997) ou encore angoisse d’une catastrophe climatique (Le Jour d’après, Emmerich, 2004) trouvent ainsi un écho au fil du temps dans la littérature et le cinéma d’anticipation. »
« La palette de scénarios que la SF explore constitue un véritable outil de réflexion sur les futurs possibles de nos sociétés. En poussant les questionnements au plus loin de leurs conséquences logiques ou réalistes, et en adoptant des hypothèses audacieuses, elle permet d’enrichir la réflexion prospective. Ces récits ne sont pas des tentatives de prédire l’avenir, mais une occasion offerte de mettre à l’épreuve différentes trajectoires de développement futures.«
Exercice très intéressant. Aujourd’hui la géo-ingéniérie prend le relais des romans de SF… en voulant nous faire croire que l’on parle de solutions immédiates et opérationnelles nous affranchissant de revoir sérieusement notre mode de vie et de consommation.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 27 août 2012
Nos amis de chez « Géotrouvetou et Company » ont trouvé une solution inattendue au problème du réchauffement climatique : la fertilisation des océans avec du fer (cela aiderait à enterrer le dioxyde de carbone dans les fonds marins pendant plusieurs siècles).
Le rapport, rédigé par une équipe internationale d’experts, fournit un argument supplémentaire pour l’utilisation discutée de telles techniques de fertilisation des océans pour lutter contre le réchauffement climatique (sans préciser les dommages collatéraux).
Dans le fond (sans mauvais jeu de mots), il semblerait que lorsque le fer est rejeté dans l’océan, il peut entraîner une croissance de petites plantes qui transportent du dioxyde de carbone vers le fond marin lorsqu’elles meurent. « Des scientifiques ont rejeté 7,7 tonnes de sulfate de fer, un nutriment essentiel pour les plantes marines, dans l’Océan Antarctique en 2004. Au moins la moitié du dioxyde de carbone contenu dans les diatomées, un type d’algues créé par le fer, a coulé à plus de 1000 mètres de fond. »
»Malheureusement », toute expérience de grande échelle de fertilisation des océans à base de fer est actuellement interdite par la Convention internationale de Londres sur la décharge en mer. Dommage, en résolvant le problème du réchauffement climatique si rapidement, on aurait pu se concentrer sans scrupule sur la maitrise du prix du pétrole à la pompe et pourquoi pas baisser les taxes associées pour subventionner cette énergie devenue propre (c’est prévu ? ah bon…).
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 20 juin 2012
Voici un petit moment que je ne suis pas tombé sur un article de « Géo-ingénierie » exploitable (post décrivant le principe de la GI).
Voilà un lien vers un article (lien) tout à fait intéressant sur des chercheurs-cherchant-à-trouver une solution pour…. utiliser l’énergie solaire et la transformer en carburant. Je vois d’ici mon lecteur éclairé s’écrier « mais toutes les énergies fossiles sont indirectement issues du soleil puisque issues de végétaux ayant photosynthétisés... ».
« Bien sur » que je réponds. Mais ce que le Trésor américain finance, (à hauteur de 122 millions de dollars), c’est autre chose… Il s’agit de créer des « plantes artificielles » qui pourraient produire du méthanol ou même de l’essence… Magique non ?
Intro de l’article :
« Les besoins de l’humanité en énergie représentent à chaque seconde 17,75 billions de joules. On estime qu’en 2050 ces besoins auront au moins doublé. Pour faire face efficacement à cette demande énergétique en constante augmentation, tous les regards se portent en direction du soleil. En une heure, l’astre solaire émet en effet plus d’énergie en direction de la terre que l’humanité n’en consomme en un an ! Ce réservoir énergétique est pour l’instant largement inexploité. L’énergie solaire, telle que nous la connaissons actuellement, consiste à convertir l’énergie lumineuse du soleil en électricité, mais des chercheurs pensent pouvoir également la transformer en carburant…. »
source : efficacité électrique : le magazine spécialisé sur l’efficacité énergétique – Rexel
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 11 avril 2012
Dans la famille « c’est pas compliqué de résoudre le problème du climat », je vous propose le concept du volcan artificiel présenté récemment par quelques scientifiques britanniques.
« En 1991, les poussières émises lors de l’éruption du Pinatubo, obscurcissant le ciel, avaient rafraîchi de 0,5 °C le climat mondial durant quelques mois. Suivant ce modèle naturel, les scientifiques imaginent « refroidir le réchauffement » en injectant dans la stratosphère des sulfates, capteurs de chaleur solaire.
Pour démontrer la faisabilité de leur système, les chercheurs entendaient brumiser quelques dizaines de litres l’eau par heure, à moyenne altitude. L’étape suivante aurait consisté à mettre en batterie 64 tubes de 25 km de long, pour diffuser dans les hautes couches de l’atmosphère, un véritable fog soufré. Coût du projet : entre 50 et 500 milliards de livres pour disperser 2 millions de tonnes par an de sulfates et d’aérosols. Succès pas garanti.
Sous la pression de l’opinion publique, et notamment d’ETC Group, une ONG spécialisée dans la dénonciation de « dérives scientifiques »,les hommes en blanc ont suspendu leur projet« .
source : http://energie.lexpansion.com/climat/les-delires-de-la-geo-ingenierie_a-35-7281.html
Je vous recommande aussi la lecture d’un dossier complet sur le sujet parru dans la lettre mensuelle L’USINE A GES : lien
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 décembre 2011
Le gouvernement mongol, selon le Guardian, a pour projet de mettre en fonctionnement un glacier artificiel géant à proximité de la Capitale Oulan Bator. Cette ville est soumise à des hivers très froids et des été très chauds, ce qui justifierait ce procédé pour le moins innovant !
Les effets attendus sont multiples :
1- stocker de l’eau de consommation
2- refroidir l’atmosphère locale et donc faire des économies d’énergie (climatiseurs…)
3- lutter contre le réchauffement climatique !
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