Posté par Jean-Luc DOTHEE le 15 avril 2012
Tout d’abord, une initiative du groupe Saint-Gobain (maison Multi-Confort) qui a construit une maison démonstrative sur la commune de Beaucouzé (49). Une série de petits films présente les choix technologiques de la structure. Un message : il est dès aujourd’hui possible de combiner les exigences de la RT 2012 avec tous les autres critères de confort et de qualité nécessaires à l’occupant.
Pour visionner les petits films (à forte orientation commerciale, mais ce n’est pas si grave), cliquer ici.
Autre exemple, le concept MFC 2000. 17 industriels se sont associés pour présenter un couple intelligent « maison individuelle + voiture électrique ». Lien vers le film.
Sources : lettre n°44 NOVABUILD (association de la construction durable en Pays de la Loire, ex-Pôle Génie Civil Ecoconstruction) et www.actu-environnement.com
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 7 avril 2012
Vous connaissez les Club CIGALES (entendre Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire) ? Moi je ne connaissais pas et j’ai découvert le principe en lisant le petit journal d’information de la NEF (lien post sur la NEF). Explications :
Un « C.I.G.A.L.E.S. » est une indivision conventionnelle consitituée de 5 à 20 personnes physiques qui mettent en commun, sous forme d’apports réguliers (de l’ordre de 15 à 50 euros mensuels) au service de la création et du développement de petites entreprises locales afin de promouvoir une économie solidaire ancrée sur un territoire.
Les CIGALES participent directement au capital d’entreprises et confortent leurs fonds propres sur une durée minimum de 5 ans. Une fois l’entreprise pérenne, les parts de capital sont rachetées et redistribuées aux « cigalières » et « cigaliers ». Au delà de l’apport financier, les cigaliers sont des « conseillers » qui font fonctionner à plein compétences et réseaux.
lien sur le site internet CIGALES en cliquant sur le logo :
Moi, ça me botte de devenir CIGALES dans les mois qui viennent. Avis aux lecteurs motivés…
Source : Vif Argent n°58 (journal de la NEF)
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 février 2012
Pour avoir eu l’occasion d’assister à une conférence donnée par Mr Couteau, Président de l’entreprise nantaise DFC2 (site), je peux assurer de la sincérité de la démarche pragmatique et engagée en faveur du Développement Durable de cette entreprise. Partage d’expérience sur ce quincailler « pas comme les autres ».
J’ai retenu de l’approche de l’entreprise DFC2, quatre « bons » points :
- la volonté prioritaire de proposer des produits de haute qualité à ses clients (artisans pour l’essentiel, peu attirés par la notion de Développement Durable…) se traduisant par une durée de vie plus importante que la moyenne et donc des garanties supérieures. L’inverse de l’obsolescence programmée (lien). Premier bon point.
- le référencement d’un nombre limité de fournisseurs. Instaurer de la confiance, de la continuité dans la relation client-fournisseur. Second bon point.
- la mise en place (très prochaine) d’une évaluation sociale et environnementale des produits vendus avec une information au client. Il s’agit de l’Ethique Produit, marque déposée DFC2. Troisième bon point.
- enfin, la participation active des salariés dans le déploiement de cette démarche « globale » contribue au quatrième bon point
Mr Couteau, sur son site revendique le fait ne de pas être « irréprochable ». On peut dire qu’il y travaille quand même…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 février 2012
L’ADEME vient de mettre en ligne un inventaire de Bonnes Pratiques en entreprise en matière d’économie d’énergie. Les fiches sont très opérationnelles. Intéressant pour alimenter vos actions d’amélioration.
Lien sur le site de l’Ademe où le rapport est téléchargeable.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 2 février 2012
2011 est décidemment une année vraiment particulière pour la marque à la pomme. La perte de son très charismatique fondateur Steve Jobs, la vente de plus de 37 millions d’I-phones, de 15,4 millions d’I-Pads et la réalisation d’un bénéfice de 13 milliards de dollars : voici le côté brillant de la « pomme ».
Pour le côté obscure de la Pomme, voici de quoi causer dans les chaumières : The New York Times vient de publier une enquête sur les conditions de travail chez les sous-traitants chinois d’Apple. Ce n’est pas la première fois que la Pomme est pointée du doigt pour assoir sa réussite sur le malheur de ses sous-traitants, mais cette fois-ci, il semble que le consommateur – actionnaire américain ne soit plus sourd à cette défaillance.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 2 janvier 2012
Depuis quelques années mon entreprise compense les émissions associées aux déplacements des consultants en parrainant des plantations d’arbres auprès de l’association Coeur de Forêt. Je fais aussi personnellement confiance à cette association pour les petits cadeaux du quotidien (toujours mieux qu’une chose inutile pour dire à l’autre que l’on pense à lui !).
Il me parrait donc intéressant de valoriser Coeur de Forêt en ce début d’année.
Avant toute chose, il va sans dire que la compensation ne peut pas être considérée comme un but en soit et ne se soustrait aucunement aux émissions de Gaz à Effet de Serre d’une activité. C’est une action de Responsabilité Globale, voilà tout. Les objectifs de l’association dépassent de loin le positionnement de la compensation mais signalons que cette dernière est signataire de la Charte des organismes de compensation mis en place par l’Ademe (lien).
L’association se positionne sur la protection et la volorisation des forêts primaires ainsi que sur la prise en compte des peuples qui vivent à proximité de ces lieux. Depuis 2001, elle est intervenue sur plusieurs projets (Pérou, Brésil, Madagascar, Cameroun…); chaque projet nécessitant un temps de présence in-situ de plusieurs années. Au delà de la très symbolique « plantation » (avec la perspective de stocker du carbone, de contribuer au maintien de la biodiversité…), l’association insiste sur la mise en place de filières de commerce équitable et sur l’implication des populations locales qu’elle appelle « les gardiens de l’eau ». Très durable dans son approche.
Bilan après 10 ans d’existance (selon les données communiquées sur le site internet) : 130 000 arbres plantés, 400 ha de terres achetées pour les communautés forestières, création de 6 filières de commerce équitable.
Une initiative intéressante, accessible aux particuliers comme aux entreprises.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 14 décembre 2011
Après avoir assisté à une présentation donnée par un représentant de la LPO, je me fais le relais d’une initiative peu connue (en tout cas moi, je ne la connaissais pas) de contribution au maintien de la biodiversité dans son quotidien.
En effet, la notion de « biodiversité » est le plus souvent mal comprise et cantonnée à la logique de « réserve naturelle », de sanctuarisation alors que intelligemment, la LPO propose une participation beaucoup plus dynamique et interactive aux acteurs du territoire. La « biodiversité de proximité » a aussi de la valeur.
Le concept se nomme « Refuge LPO » et propose à chacun (particulier, école, entreprise, collectivités…) d’organiser dans son univers propre un espace dédiée à la faune ou à la flore dite « sauvage ». Il s’agit selon les cas, de mettre en place un perchoir, nichoir et autres « bonnes pratiques » présentées dans des petits guides accessibles à tous. Le réseau compte aujourd’hui plus de 10 500 propriétaires !
Les bonnes pratiques sont bien sur pertinentes sans passer par la LPO, mais les compétences sont là, alors…
Liens :
- Le cas de la Chapelle-sur-Erdre est intéressant car ambitieux (lien site).
- Le principe des refuges LPO est décrit sur le site, et notamment sur le petit film associé à la page : lien
De mon côté, je convoque le Conseil de famille…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 11 novembre 2011
Pour les initiés du Bilan Carbone, la question de la pertinence à s’intéresser à un seul impact environnemental pose souvent question. Pourquoi privilégier un seul enjeu ? Des outils commencent à se mettre en place pour réaliser des approches « multicritères » (lien), mais ce qui est plus confidentiel, c’est la possibilité de mesurer »l’empreinte en eau » des activités (Water Foot Print) qui mesure comme le Bilan Carbone le fait dans son domaine les impacts indirects des activités.
J’ai eu la chance de me faire expliquer le projet mené par Coca Cola et je me permets de le partager.
L’entreprise au logo rouge a engagé depuis plusieurs années 3 études sur le sujet :
1- calcul de l’empreinte sur l’eau d’un produit phare (PET 50Cl standard sur un site européen)
2- calcul de l’empreinte sur l’eau des sucriers européens
3- calcul de l’empreinte sur l’eau de jus d’orange aux USA
Les résultats de ces études sont en lignes : lien.
Problème dans l’interprétation des résultats : les chiffres caractérisant l’impact n’ont pas une valeur universelle (100 Litre consommés en Grèce et 100 L consommés en Ecosse n’ont pas la même signification, contrairement aux Equivalents Carbone !).
Entre parenthèse, sur ce sujet, une étude très récente a démontré que si l’impact direct des européens sur la consommation d’eau était relativement faible par rapport aux autres continents (1500 L par jour et par européen contre 4350 L pour les américains par exemple); notre impact intégrant les émissions indirectes (l’eau nécessaire pour fabriquer les produits importés) est multiplié par 4 ! Même constat que pour les émissions carbone indirectes. lien étude
Pour finir avec l’expérience Coca-Cola, et ouvrir vers la Responsabilité Globale, le groupe s’est aussi posé la question de l’impact « global » des activités de ses sites (y compris sur les volets Economique et Sociaux). A partager ultérieurement.
Le rapport Water Footprint Sustainabilitity Assessment - Coca Cola Europe d’Aout 2011 : lien
Bonnes lectures !
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 6 novembre 2011
C’est l’heure ou jamais de faire le tour des engagements éthiques des banques, tant leur responsabilité sociétale (au sens propre) est engagée dans les causes de la crise que nous traversons aujourd’hui.
Les grandes enseignes ont toutes engagé sur leur activité de détail des initiatives très intéressantes (Bilan Carbone, enquêtes régulières auprès des clients pour orienter les produits…). Ma banque m’a même proposée récemment de me former au secourisme ! Les produits « responsables », dit ISR, sont de plus en plus proposés mais rarement promotionnés et souvent identifiés comme des placements « à risque » (on marche sur la tête…).
On ne peut donc pas dire que les banques se sont excluent du champ de la responsabilité sociétale. Certaines communiquent d’ailleurs très bien sur le sujet…
Mais comme le montre une superbe étude produite il y a deux ans par VIGEO et WWF (lien) les impacts (carbone dans l’étude mais duplicable sur les autres thèmes de la responsabilité sociétale de mon point de vue) ne se situent pas pour l’essentiel derrière le comptoir mais plutôt au niveau des choix d’investissements qui se réalisent bien loin de notre conseiller local… Selon l’étude, 99,9% des enjeux carbone se situent au niveau des placements (et le reste pour le fonctionnement des établissements). Et l’actualité nous démontre quotidiennement que la transparence n’est pas de mise sur ce sujet. L’image d’Epinal du trader « hors du monde » et représentatif de l’anti-responsabilité sociétale, reste un boulet pour les banques qui communiquent toutes sur leurs engagements verdissants…
Une petite banque proposant une approche alternative de la finance, ça existe ?
Il semble que oui. Je suis devenu récemment et modestement un des 2600 sociétaires de la NEF (lien), une coopérative de finance solidaire qui présente l’énorme avantage de la transparence sur l’utilisation des fonds. Les projets financés (professionnels ou particuliers) répondent à des critères de Développement Durable et sont « traçables ». La communication sur le site internet présente une mine de projets innovants et chargés de Valeurs.
Bien sur, un si petit établissement n’est pas LA solution aux défauts de fonctionnements des principaux établissements bancaires (La NEF n’a prêtée en 2010 »que » 17 Millions d’€) mais elle présente un modèle de transparence et d’Ethique intéressant… et il faudra bien que les banque redonnent confiance dans leur modèle. Il y a du boulot.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 23 octobre 2011
Avec plus de 530 millions de Chiffre d’Affaire et 930 salariés, la CAVAC est l’une des plus importante coopérative agricole française dont le siège vendéen a su prendre le virage de la Responsabilité Globale sur plusieurs thématiques.
Tout d’abord, voici plusieurs années que la coopérative investit dans la filière énergie / bio-matériaux (lien) en montant une usine d’isolants à base de Chanvre et de Lin basée à Sainte-Gemme-la-Plaine (85) et en rachetant très récemment une usine basée à Saint-Hermine (85) produisant des isolants à base de plumes de volaille. J’ai testé personnellement les deux types d’isolants avec une globale satisfaction.
Voici que cet été, la coopérative a lancé une nouvelle prestation avec le site www.terredeviande.coop. Le concept : mettre le producteur en relation directe avec le consommateur et éviter ainsi quelques kilomètres inutiles. Une offre « bio » étaye le catalogue pour aller plus loin dans la valorisation de productions à « forte valeur environnementale ».
Le Bilan Carbone nous le rappelle suffisament souvent : nous consommons globalement trop de viande et je ne pousse pas au supplément de consommation de produits carnés. Mais cette initiative nous permet de donner de la valeur à l’acte d’achat de viande (je choisis, je teste, je référence un producteur…). Le but ultime (selon moi) : manger peut-être moins viande mais mieux maitriser l’acte d’achat, jouer la carte de la proximité, valoriser le producteur plutôt que le distributeur et lui permettre de rentabiliser ses investissements en produisant « bio »…
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