Posté par Jean-Luc DOTHEE le 27 novembre 2013
Excellente vidéo nous montrant sous notre meilleur jour. Bien vu
« Ecran, mon bel écran, ne serions-nous pas de petits robots de plus en plus programmés pour acheter des doudous numériques sans lesquels l’existence paraîtrait bien fade…? » Lien vers article du Blog le Monde
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 10 février 2013
Le reportage diffusé dimanche 10/02 est à voir absolument pour comprendre ce qu’est l’obsolescence programmée en image et en mesurer les impacts. Probablement en replay prochainement sur www.france5.fr.
J’ai un peu honte d’être un consommateur occidental ce soir… Je suis aussi encore un peu plus convaincu de la nécessité de généraliser l’éco-conception pour rendre possible une innovation technologique plus responsable… et convaincu de l’urgence de créer de nouveaux modèles économiques pour en sortir.
Au fait, n’achetez pas d’écrans plats, ils n’ont pas été conçus pour être démantelés…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 décembre 2012
La fin du Monde de la fin de la semaine ne m’inspire pas des masses… A la limite, la seule exploitation que je peux en faire, est de nous motiver à utiliser la perspective de la « fin de cycle » pour envisager de réellement changer de paradigme. Cesser de répéter les mêmes erreurs en pensant que les choses « s’arrangeront bien toutes seules ».
Et, désolé d’être rabat-joie en cette période sacrée de consommation de masse, mais il semble que nous ayons encore un peu de travail à la lecture du petit rapport de l’association Les Amis de la Terre : « Obsolescence des produits high-tech« . Le moins que l’on puisse dire, est que l’industrie du High Tech, malgré son excellente image publique, en prend pour son grade dans ce rapport plutôt argumenté.
Très pragmatiquement, l’industrie HT semble avoir du mal à dépasser ses « avantages » naturels (la très fameuse dématérialisation) et au delà de tous les engagements pris, la performance environnementale des nouveaux « joujoux » ne s’améliore pas sur tous les fronts. Saviez vous que les émissions de CO2 nécessaires à la fabrication du nouvel I-phone 5 sont supérieures de 40% à l’I-phone 4S ? De plus, si le consommateur est près à s’informer des consommations de son futur jouet, il se moque bien de savoir si les matières utilisées sont rares… Le consommateur n’est pas qu’une victime :
« Le consommateur a une part de responsabilité car il peut se rendre compte qu’un téléphone continue de marcher après 18 mois, période à laquelle est en moyenne renouvelé le portable. Mais il faut aussi comprendre que tout est fait pour l’inciter à changer le plus souvent possible. Au niveau des pays occidentaux, ce rythme a été pris par la majorité des consommateurs pour les téléphones portables mais il y a fort à parier qu’il en sera de même pour les tablettes et les ordinateurs dont la durée d’usage moyenne est passée de 10 à 3 ans en quelques années seulement. Dans le même temps le taux d’équipement ne cesse de grimper (le taux d’équipement des Français en téléphone portable est de 90%, ndlr). »
Pour imager les choses, et si on se trouvait dans un Comics bourré de Super Héros, on dirait que Market-Man – malgré une extrême puissance – manque cruellement de clairvoyance. Il est totalement pervertit par Obsoles-Man qui arrive toujours à le convaincre qu‘Ecoconcept-man n’est qu’un idéaliste immature.
Prenons notre rôle de consom’acteur au sérieux et essayons de faire durer le plaisir le plus longtemps possible… quand il s’agit de la durée de vie de nos nouveaux cadeaux hautes définitions.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 novembre 2012
La loi dite « Grenelle 1 », dit que « Les consommateurs doivent pouvoir disposer d’une information environnementale sincère, objective et complète portant sur les caractéristiques globales du couple produit / emballage. » Le principe de l’affichage environnemental, en cours d’expérimentation, consiste ainsi à mettre à la disposition du consommateur une information sur l’impact environnemental des produits, sur plusieurs critères environnementaux sélectionné sur le volet.
Une étude vient d’être publiée, repositionnant notamment l’intérêt du consommateur sur cette perspective d’information environnementale systématique : lien.
Les enseignements majeurs repris en l’état :
« - les défaillances des marchés légitiment une action publique dans le sens d’un affichage généralisé, en complémentarité avec les autres politiques d’offre en faveur de modes de production et de consommation durables ;
- les consommateurs français et européens sont demandeurs d’une information environnementale de meilleure qualité qu’aujourd’hui ;
- l’information sur les impacts environnementaux des produits est susceptible d’influencer les comportements d’achat et de production dans un sens favorable à l’environnement ;
- l’information environnementale doit être présentée sur le lieu d’achat dans un format de restitution synthétique, clair et comparable entre produits pour être prise en compte par les consommateurs dans leurs achats courants ;
- l’achat de produits éco-labellisés concerne actuellement surtout les catégories sociales supérieures, mais un affichage environnemental obligatoire favoriserait la démocratisation des démarches de consommation responsable dans le domaine environnemental, notamment par les économies d’échelle liées à la massification de la production pour répondre à la demande plus forte.«
Moi, je vois aussi un intérêt pour l’entreprise « bénéficiaire » qui dépasse l’intérêt marketing produit. L’entreprise apprend en effet à connaitre des fragilités cachées des ses produits, monte en compétences et peut ainsi orienter ses évolutions en termes de RetD. Quand on sait, on est moins bête…
pas plus heureux, mais moins bête…
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 29 septembre 2012
Le 28 septembre, Science Com Nantes a proposé une courte présentation des résultats d’une enquête réalisée annuellement auprès échantillonnages de consommateurs et de professionnels ayant pour objectif de caractériser la perception des « mots du Développement Durable ». Cette enquête confiée à ALTERNITE, dévoile quelques informations intéressantes reprises (et retraitées selon ma propre interprétation) en synthèse ci-dessous (6 points et 2 étoiles de mots qui marchent et qui ne marchent pas).
Tout d’abord, le focus a été mis sur la « violence » des mots tournant autour du Développement Durable. « Violence » car appel direct à la morale (culpabilisation de nos mauvaises actions), incohérence évidente avec l’acte de consommation et « overdose » d’apport sur le sujet. Le risque de rejet est donc très important. Après, quand on rentre « mot par mot », les nuances sont plus subtiles et me font me poser la question suivante : doit on s’adapter à la perception du consommateur pour le toucher sur le court terme ou aussi le faire évoluer ?
Quelques éléments me sont apparus tout à fait pertinents et « exploitables » :
1- Il convient d’éviter à tout prix l’utilisation du terme « Développement Durable » ou « Responsabilité » sans autre accompagnement. Les coups de projecteurs spécifiques sur les « Gaz à Effets de serre » sont ressentis comme trop partiels.
2- La « Sincérité » de la démarche semble prévaloir sur le résultat obtenu. Le consommateur apprécierait « l’engagement« , « l’amélioration progressive« … à condition de s’intéresser aux enjeux pertinents au regard du produit !
3- Une vraie attente de « Transparence » a été identifiée. Accompagnée du constat de la sous-estimation par les entreprises de la compétence des consommateurs, le cocktail peut être détonnant. Il convient de bien réfléchir son niveau de communication externe et de ne pas trop « s’afficher ».
4- « Small is Beautifull » : les plus petites structures ont par défaut plus de crédit que les multinationales (je traiterai ce sujet ultérieurement, ça m’a récemment posé une gène en conférence).
5- Attente de « concret« . Les affichages doivent être vérifiables et opposables (pas forcement certifiés; les ONG ont plus de crédit pour le consommateur que le « vérificateur »). Plus accessoire si ce n’est que de la sémantique : les mots qui permettent l’action sont à privilégier. Donner au consommateur le moyen d’agir est un plus indéniable.
6- « raconter une histoire » est une piste intéressante. Il faut personnaliser l’engagement, rendre l’entreprise humaine, attractive, accessible.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 31 août 2012
L’ADEME vient de publier son Guide Anti-Greenwashing (lien). L’esprit est de pousser les entreprises à s’auto-évaluer sur la base de ce « référentiel » plutôt complet. Très utile. A lire et prendre en compte.
Pour mémoire et réflexion dans les chaumières, les trois principaux péchés selon l’ADEME en la matière sont :
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 mai 2012
Un décret du 30 avril 2012 précise la procédure de sortie du statut de déchet (lien). L’entrée en vigueur du décret est prévue au 1er octobre 2012.
Sont potentiellement concernés par cette procédure, les déchets de construction et de démolition, certaines cendres et scories, la ferraille, les granulats, les pneumatiques, les textiles, le compost, les déchets de papier et le verre.
Les futurs « ex-déchets » doivent répondre à une liste de quatre critères pour être considérées comme « produit » : l’utilisation à des fins spécifiques ; l’existence d’une demande ou la réponse à un marché ; respecter les exigences techniques aux fins spécifiques et la législation et les normes applicables aux produits ; une utilisation dépourvue d’effets globaux nocifs pour l’environnement ou la santé humaine. Ces critères comprennent le cas échéant des teneurs limites en substances polluantes. Ils seront fixés par l’autorité administrative compétente (ministère de l’environnement à priori) en prenant en compte les effets nocifs des substances ou de l’objet sur l’environnement.
source : http://www.envirolex.fr
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 mai 2012
Le 27 avril dernier, j’ai eu le plaisir d’animer, en présence de M. Christian LAFAGE (Directeur RSE du groupe Rémy COINTREAU) une matinale chez Qualeader sur le sujet des nouvelles obligations faisant suite aux décrets d’application récemment établis à l’issue des lois GRENELLE. Coups de chance, cette matinale a été réalisée le lendemain de la parution du décret RSE !
Qualeader a mis en ligne le support de cette matinale sur son site : cliquez ici
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 22 avril 2012
Voici plusieurs fois que l’on me demande s’il existe une approche équivalente à l’Analyse environnementale du Cycle de Vie des produits. A ma connaissance, cette science est embryonnaire, mais je recommande au lecteur intéressé par le sujet de compulser ce guide de 2009 (en français !) sur le sujet. Lien en cliquant sur l’image.
Ces lignes directrices présentent l’analyse sociale et socio-économique du cycle de vie d’évaluation (ASCV), une technique pour évaluer et rendre compte des impacts et des bénéfices identifiés sur le cycle de vie du produit depuis l’extraction des ressources naturelles à l’élimination finale des déchets. Il fournit un cadre technique adéquat à partir duquel un groupe plus large de parties prenantes peut dialoguer pour promouvoir un comportement socialement responsable en évaluant le cycle de vie des biens et services.
En complément, à consulter :
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 avril 2012
En janvier 2010, l’ADEME sortait une courte étude intéressante sur l’intérêt des démarches d’éco-conception pour les entreprises françaises et canadienne. Lien
Toujours bon à consulter pour tomber quelques idées reçues…
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