Les candidatures à la session 2015-2016 du Collège des transitions sociétales sont ouvertes !
Posté par Jean-Luc DOTHEE le 28 avril 2015
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 28 avril 2015
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 mars 2015
Le 17 mars, le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) d’Angers à frappé très fort en organisant à Trélazé une soirée « Big Bang des Possibles » en présence d’Hubert Reeves notamment.
Plus de 2000 personnes ont pu écouter Hubert Reeves, sage parmi les sages (lien vers mon commentaire sur son dernier livre), nous expliquer la « Belle Histoire » ayant permis notre apparition improbable, poussière d’étoile que nous sommes…
Il nous a expliqué aussi comment notre « intelligence », qui nous élevé au rang d’espèce dominatrice et a permis notre développement, est devenue aujourd’hui notre plus grand risque à gérer.
Hubert Reeves peine à être optimiste:
« Nous menons une guerre contre la Nature et si nous gagnons nous sommes perdus« .
Il constate seulement que deux forces sont grandissantes : une force destructrice / conservatrice et une force réparatrice / ouverte au changement des règles.
Comment se fait il que nous ne prenions pas plus en compte les inquiétudes d’un tel personnage, concentré de savoir ? Mystère…
La soirée a vu passer bien d’autres personnalités, dont un certain nombre d’entrepreneurs attelés au changement des règles. Réjouissant… Bien que encore minoritaires mais ils tracent des chemins à suivre. Nous ne pouvons faire que ce qui est en notre pouvoir, faisons le déjà. Bravo à Interface; Maxime de Rostolan …
Et mention spéciale à l’animation de la soirée par Calixte de Nigremont, d’une justesse dans son humour et son improvisation exceptionnelle.
Rire … ET prendre conscience. Il a mis un peu de miel autour des messages un peu « durs à avaler » dispensés lors de cette soirée.
Merci à lui.
Je terminerai par un mot sur l’intervention de Yannick Roudaut (lien vers mon commentaire de sa « Nouvelle Controverse ») qui nous pousse à une ambition bien plus grande que les simples ajustements du modèle existant. Nous sommes au Moyen Age et la Renaissance, c’est maintenant ! Soyons-en acteurs.
« Tout comme l’esclavage, nous devons abolir la pollution pour que le ciel deviennent définitivement bleu et que l’humanité puisse renaitre »
En ce lendemain de record de pollution atmosphérique à Paris (ville la plus polluée du monde pendant quelques heures!), cette phrase tombe à pic (de pollution), non ?
Merci enfin aux dirigeants du CJD d’organiser ce type de moments d’échanges de savoir, des les rendre publiques et surtout d’inscrire dans ses gènes « l’économie au service de l’Homme ». Une promesse de prise en compte des messages diffusés le 17/3. Bravo le CJD !
Au fait; la conférence peut-être visionnée en cliquant ici :
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 5 février 2015
J’ai participé cet après-midi à un moment « Biodiversité et entreprises » offert par la CCI du Maine-et-Loire, inscrite dans le cadre du « Tour de France de la Biodiversité » porté par les CCI et le ministère du Développement Durable.
Plusieurs entrées dans cette après-midi : réglementaire, institutionnelle, témoignages.
La réglementation
Notre dernière Loi qui causait « Biodiversité » (en fait on parlait de Nature) date de 1976. J’avais donc 1 an. Nos très éclairés dirigeants se sont dit qu’il était temps de mettre ce texte ancestral au goût du jour. Le projet de Loi devrait être discuté à l’Assemblée Nationale dès mars 2015. A venir probablement, la création d’un Comité national de la Biodiversité, des Comités régionaux qui remplaceront les « Trames Vertes et Bleues » (www.tramevertetbleue.fr ) chapeautés d’une Agence Nationale de la Biodiversité qui serait parrainée (et non « présidée » comme écrit précédemment) par Hubert Reeves (post précédent sur son dernier ouvrage). S’il est confirmé à ce poste, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il saura donner de l’ambition au fonctionnement de cette Agence.
Le projet de loi est en ligne : lien.
Parmi les dispositions réglementaires déjà en place, CDC Biodiversité (opérateur privé de 30 personnes, filiale de la Caisse des dépôts) a présenté le principe de la compensation écologique, qui a vu le jour avec le Grenelle de l’Environnement et se trouve depuis applicable à tout les travaux d’ampleurs nécessitant la réalisation d’études d’impacts.
La « compensation », ce n’est rien d’autre que l’application du principe « pollueur – payeur » d’un point de vue écologique. Il est ainsi demandé aux maitres d’ouvrage de rechercher l’absence de « perte nette de biodiversité » à l’échelle de chaque projet. Pour se faire, la logique réglementaire se décompose en 3 temps :
1-EVITER => 2-REDUIRE => 3-COMPENSER
Pour illustrer l’application de la compensation, l’expert a cité le cas de l’autoroute A65 (1ère autoroute construite après le Grenelle de l’Environnement). Dans son cas, les mesures compensatoires ont coûté 2% du prix global du projet et la surface concernée pour la compensation dépasse les 1400 ha.
Institutionnels
Une représentante du Ministère du Développement Durable a présenté deux points (en tout cas, j’en ai retenu deux…).
1- un outil (EBEvie) qui est en ligne sur le site du Ministère (lien) pour permettre aux entreprises d’évaluer l’interdépendance des entreprises vis-à-vis de la biodiversité. Comme je n’ai pas vu la mécanique, je n’ai pas d’avis. Pour l’utiliser, c’est gratuit, il faut seulement s’identifier. Le Ministère cherche des « motivés ».
2- un dispositif de reconnaissance « Prix Entreprises et Environnement » a ouvert ses inscriptions pour les candidats. Voici la vidéo du dernier gagnant du volet « Biodiversité » (lien sur l’image) :
Témoignages
Conclusions
L’action du domaine économique sur le sujet « Biodiversité » est de plus en plus opérationnelle. Les compétences augmentent. Cela reste cependant un sujet difficile d’accès car il demande une expertise bien plus forte qu’une approche « bilan carbone » par exemple ou la vulgarisation et la simplification sont la règle. La connaissance de la vie est plus complexe (même sur une petite surface) et les nouvelles règles du jeu réglementaires notamment ne sont pas encore facilement conciliables avec une logique purement industrielle. Pourtant, comme l’a dit un intervenant ce jour, « on ne détruirait pas le château de Versailles pour y faire passer une autoroute. Pourquoi donc notre patrimoine naturel aurait-il moins de valeur que notre patrimoine culturel ?«
Pour terminer la page « Biodiversité », je vous recommande de consulter ces belles photos de « très vieux » arbres (lien) et partage avec vous ma tristesse de ne pas voir nos sénateurs prendre au sérieux la santé de nos abeilles (lien).
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 30 janvier 2015
Pour la première fois de ma vie, j’étais l’invité d’une émission de radio pour parler d’un sujet passionnant : lien
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 13 janvier 2015
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 novembre 2014
Hier était une journée à saveur particulière. Une matinée consacrée à l’organisation de la soirée Carbon’at du 7 janvier sur l’Économie de Fonctionnalité (très bientôt nous pourrons communiquer les noms des intervenants mais inscrivez-vous sans attendre car le nombre de places est limité) et une après-midi dédiée à la TRIA en Pays de la Loire.
Des journées comme ça, j’en redemande : ça donne du boulot et du sens au boulot !
Revenons sur l’après-midi TRIA, qui se déroulait dans le bel environnement de Terra Botanica à Angers. Nous étions 400 à assister à ce colloque.
« TRIA », ça veut dire Troisième Révolution Industrielle et Agricole (lien vers le blog). C’est une démarche inspirée de l’approche de Jeremy Rifkin (lien), adaptée à la configuration de notre région où le « A » de Agricole trouve une place très pertinente (Christiane Lambert trouve en plus que c’est plus joli à dire « TRIA » par rapport à « TRI » !).
La « TRIA », c’est avant tout une initiative des chambres consulaires des Pays de la Loire en faveur d’une prise en compte des nouveaux enjeux auxquels nous sommes confrontés. Le portage initial de l’initiative n’est pas le même que celui du Nord-pas-de-Calais (lien) mais la finalité est la même : fuir la morosité ambiante, ne pas nier les enjeux qui nous contraignent et offrir une perspective positive aux acteurs économiques du territoire. A lire sur le sujet, la lettre API du 24/11 dédiée à la TRIA (lien).
Jeremy Rifkin a beaucoup de défauts, tout ce qu’il dit n’est pas parole d’évangile; mais reconnaissons lui d’avoir réussi à faire intégrer dans les structures économiques traditionnelles des thématiques considérées comme contraire à l’intérêt de l’économie jusqu’à présent. Les militants ne devraient pas trop critiquer cela, mais encourager ce changement de posture.
Je vois dans cette initiative une véritable preuve de courage des 3 structures consulaires (Chambre d’Agriculture, de Métier et d’Industrie). Elles sont en effet, comme nous tous, pressées par l’urgence de l’immédiat dans un contexte économique contraint et n’étaient pas forcement attendues sur des sujets encore identifiés par beaucoup comme des « niches ». Le fait de décider de poser la question de la nécessaire mutation de nos entreprises est un acte fort indispensable. On ne change pas les fonctionnements quand tout va bien (pourquoi le ferait-on ?). C’est donc le bon moment pour encourager les acteurs économiques à innover.
Beaucoup de têtes d’affiche à la conférence : Christophe Clergeau (Région), Bruno Hug de Larauze (CCI), Christiane Lambert (CRA), Bruno Retailleau (CG85), mais aussi des entreprises comme ARMOR, LA POSTE…
Peu d’annonces, une volonté assumée de valoriser ceux qui sont les « éclaireurs » sans afficher clairement le chemin pour les autres, une faible visibilité sur la suite de la TRIA… telle serait ma vision si je voulais voir les choses du côté obscure. Il se trouve que j’ai envie de croire Christiane Lambert quand elle dit que « la TRIA ne doit pas être un projet inter-consulaire de plus« ; j’ai envie de croire que la valorisation des « belles initiatives » vont contribuer à faire bouger les lignes et puis, il s’est passé un truc dans l’euphorie du moment : les présents avaient envie d’y aller !
De plus, c’est pas tous les jours que vous verrez les directeurs consulaires en « TRIA Heroes » (ci-contre) !
Pour finir et vous dire mon principal motif de satisfaction à l’issue de cette grosse journée : il a beaucoup été question d’innovation non technologique. Bien sur la tentation (dans la prolongation de la vision rifkiniène) est de tout miser sur l’innovation technologique; mais je crois avoir entendu une dizaine de fois les entreprises parler « d’usage plutôt que possession« .
Je suis convaincu que l’économie de la fonctionnalité (lien) a une place à prendre dans les nécessaires changements à venir; donc dans la TRIA; évidemment.
Le sujet de conférence du 7 janvier organisée par Carbon’at est donc bien choisi et le partenariat TRIA réalisé pour l’occasion, ultra-pertinent. Rendez-vous à cette occasion à la CCI de Nantes.
Longue vie à la TRIA.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 21 novembre 2014
Le 7 janvier prochain Carbon’at organise – en partenariat avec la CCI des Pays de la Loire – une soirée pour explorer les champs des possibles offerts par l’Économie de la Fonctionnalité (lien pour définition).
L’identité des intervenants sera très bientôt communiquée, mais en attendant bloquez votre date et inscrivez-vous,le nombre de places est limité : lien
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 19 septembre 2014
Polytech Nantes a eu la gentillesse de m’inviter aujourd’hui à la journée de clôture du programme PERLE 2 (1,2 millions d’€) qui a mobilisé une douzaine de laboratoires et une quinzaine de doctorants ces 4 dernières années. J’ai donc passé une grosse demi-journée pour comprendre l’état de la science en matière d’énergie.
Je ne cache pas que le programme de la journée pouvait m’apparaitre, en première approche, très universitaire avec un contenu laborieux pour le vulgarisateur que je suis. Le fait que des sujets sociétaux soient abordés m’a finalement décidé à me déplacer sur Nantes. Il me semble que cet effort d’ouverture est la traduction d’une prise de conscience du monde universitaire sur la nécessité de décloisonner les spécialités.
Bon, reconnaissons-le, je n’ai pas tout compris aux apports techniques (maintenant je connais la différence entre supercondensateurs et accumulateurs)…
Au delà de la technicité, je regrette personnellement un peu la forme de ces nombreuses « conférences descendantes » : apports (trop complets) d’experts qui ne sollicitent pas l’échange ou le débat. Le sachant parlent aux apprenants. Je ne suis plus vraiment habitué à cette méthode « traditionnelle » d’exposé scientifique.
Voici quelques morceaux choisis de ce que j’ai choisi de retenir :
Ouverture : Dany Escudié – directrice de recherche CNRS INSA Lyon
L’intervenante a choisi de cibler quelques points très pertinents. Par exemple, la forte « dépendance en eau » associée à la production d’énergie ; l’importance de la géopolitique de l’énergie, l’enjeu de l’efficacité énergétique (on perd en moyenne 30% entre l’énergie primaire et finale).
L’accent est aussi donné à la nécessité d’innover technologiquement (à la fois, c’est pas surprenant, je suis dans un « nid » de chercheurs!).
Cette introduction, intéressante et accessible, m’a permis d’identifier quelques mémos sympas à placer en soirée :
C’est le second expert en deux jours (je suis le MOOC Économie circulaire) qui minimise l’« irresponsabilité » environnementale supposée de la Chine. J’ai même appris qu’une législation sur l’économie circulaire avait été déployée il y a plusieurs années déjà. Mme Escudié, elle, relativise la consommation énergétique chinoise (notamment du fait de la fonction d’externalisation de la production des biens aux services de l’occident – voir schéma ci-dessous l’illustration de la « fuite carbone »).
Dominique Pécaud (directeur IHT) « l’acceptabilité sociale des énergies nouvelles : critique et pratiques nouvelles »
Comment intégrer les « riverains » dans le déploiement des énergies nouvelles ? Ou plutôt, comment « Demander l’avis aux parties prenantes et … ne pas en tenir compte ». Voici l’introduction de l’intervenant. L’approche est critique. Aucune démarche de transparence sincère ne semble être possible. Il est possible que je n’aie pas été assez intelligent pour tout comprendre.
Je retiens que le rôle de l’expert scientifique est de plus en plus remis en cause par le savoir profane, favorisé par l’accès à l’information sur internet. Démocratie en trompe l’œil ? Explication ou demande d’avis ?
Selon lui, la rationalisation sur des sujets scientifiques n’est plus vraiment possible.
2 idées intéressantes dans sa conclusion :
- Travailler plus sur le patrimoine matériel et immatériel
- Confronter régulièrement les savoirs scientifiques et les savoirs profanes
Rodica Loisel (maitre de conférence IEMN IAE) « Transition énergétique et effets de la RetD énergétique industrielle »
Il y a des gens qui bossent sur des études de marché de la production d’H2 et de ses usages à horizon 2030 sur la base du projet éolien offshore. Intéressant. Speed, mais intéressant…
La problématique : 30 % de la production d’électricité de l’éolien offshore est effacé du fait de l’incapacité de transporter le surplus d’énergie transformé. Parmi les différentes hypothèses étudiées : Power to gaz (pas d’investissement donc le plus intéressant), Power to power (investissement d’infrastructure), power to mobility…
Bon, le résultat , c’est qu’aucun transfert n’est rentable !
Les installations industrielles n’aiment notamment pas le marche / arrêt imposé par la discontinuité de production d’ENR.
Pas gagné de voir le projet de Rifkin se transformer en réalité sur le court terme !
Bruno Auvity (Professeur Chercheur Polytech Nantes) « Piles à combustibles et hydrogène »
Donnée d’entrée ; les humains sont près à consacrer 10 à 20 % de leur budget à la mobilité. A horizon 2050 : la pertinence du choix techno de l’hydrogène devrait être évident. Aujourd’hui le coût est trop fort.
Mohamed MACHMOUM (Directeur de l’IREENA / Institut de Recherche en Energie Electrique de Nantes Métropole) « Dimensionnement optimisé, commande et intégration »
Alors là, on rigole plus. C’est de la technique pure et dure. Du coup, j’ai lâché.
Je retiens seulement que le câblage Haute Tension dans le cadre de projet Off-shore peut représenter jusqu’à 75% du budget de l’investissement !
Vive les machines lentes à aimants permanents !
Thierry BROUSSE (professeur Polytech Nantes) « Stockage de l’énergie : des solutions et des problèmes »
Une piste pour l’avenir : le développement des batteries Sodium Ion; ce qui prendrait en compte la pénurie de ressource Lithium. C’est possible ! Les marais salants ont un nouveau débouché.
Et vives les Mésopores interconnectés !
Je n’ai pas pu rester pour les autres présentations, mais il est encourageant de voir l’énergie libérée sur le sujet Énergie en Pays de la Loire. Continuez !
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 16 septembre 2014
En matière d’innovation non technologique permettant de lutter contre les émissions de GES, le Compte Épargne CO2 (lien vers le site pour en savoir plus) – projet lancé par une start-up bretonne- mérite une mise en lumière.
Je profite donc de l’organisation prochaine d’une conférence sur le sujet (invitation ci-dessous et lien inscriptions) pour expliquer succinctement comment ça marche.
Il est tout d’abord demandé au citoyen ou à l’entreprise lambda qui souhaite bénéficier du dispositif de réaliser en ligne son bilan d’émissions sur une période de référence. Les preuves en tout genre sont alors exigées et mises sur le site (factures…). C’est du sérieux !
A partir de l’état des lieux, le Compte Épargne CO2offre la possibilité aux citoyens et entreprises françaises de bénéficier du « marché carbone »; c’est à dire de calculer leurs réductions de CO2 et de les valoriser de deux manières :
- en les revendant à des entreprises souhaitant compenser leurs propres émissions en bénéficiant d’une reconnaissance de l’ONU et de l’État Français ;
- en les échangeant contre des bons d’achats et ainsi créer une économie circulaire bas carbone sur nos territoires.
Les économies réalisées (encore faut il les faire en investissant par exemple dans l’isolation), sont alors transformables en « tickets cadeau kg de CO2 non émis » pour consommer auprès de partenaires par exemple (réduction sur une chaudière…).
Ce dispositif met ainsi à la portée de tous un dispositif plutôt limité à ce jour à des institutionnels. Le « kg de CO2 » devient ainsi une nouvelle valeur d’échange, qui, en lui donnant de la valeur :
- en limite les émissions et contribue donc à lutter contre le réchauffement climatique.
- crée un nouvel actif valorisable pour les entreprises et les ménages.
Pour en savoir plus, visualisez le petit film ci-dessous, allez vous promener sur le site dédié (lien ) ou venez à Nantes le 5 novembre.
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Posté par Jean-Luc DOTHEE le 26 juillet 2014
Dans la famille des expériences improbables, je suis assez content de m’être retrouvé hier soir, par le fait d’un hasard, à la dernière soirée de l’excellent festival de Poupet (lien). Coutumier de ce lieu pour des concerts de Tracy Chapman, Ayo, Thomas Fersen, Texas, Kathy Melua (et j’en passe), je me suis retrouvé hier soir bien loin de mes bases musicales pour une soirée à connotation festive.
Si je parle de cette expérience anodine sur ce blog, c’est que je pense que nous sommes beaucoup, en critiquant à priori le caractère lourdingue du style de la star de France 2, à passer à côté de quelques chose d’important.
Séquence mea culpa et réflexion sociologique de bas étage.
Je ne ferai pas mieux que Ouest France du jour (ci-contre) pour décrire l’ambiance de cette soirée. Une ambiance de fête que je n’ai jamais vécu (je ne suis pas un habitué des férias il est vrai mais j’imagine une certaine proximité avec ces dernières). Y-a pas à dire, les 4 ou 5000 personnes présentent étaient hier soir heureuses grâce au « petit bonhomme en mousse » et autres chansons de fin de bal.
Pourquoi donc mes congénères semblaient-t-il si heureux d’être ensemble, de chanter, de faire les sardines ?
Et finalement, pourquoi bouder son plaisir dans de tels moments de communion festif ?
Quelle prétention pousse certains (dont moi jusqu’à hier), à déconsidérer ce talent de chauffeur de salle ?
Mon expérience personnelle m’a apporté la preuve que des amis de 20 ans pouvaient se déchirer (notamment) parce qu’ils n’avaient pas le même goût de la fête. Alors que un ne voulait pas faire « tourner les serviettes », l’autre y voyait un certain dénigrement de sa vision de vivre un moment festif. Nous sommes tous différents, il est vrai, mais je suis aujourd’hui conscient que nous nous créons parfois des blocages : « c’est ridicule », « de quoi j’ai l’air ? »…
Et si faire la fête à fond, chanter, danser (…) pendant une heure ou deux était salutaire ? et si des gens comme Patrick Sébastien avaient un vrai rôle social – non reconnu- en catalysant ces moments où on a le droit d’oublier les problèmes de son quotidien ? S’oublier quelques heures. Ce n’est pas ça que l’on trouve formidable au carnaval de Rio ? Activer une soupape de temps en temps pour ne pas oublier qu’être vivant, c’est aussi être heureux avec les autres. La masse de joie observée hier m’a vraiment questionné.
Ne snobons pas la valeur de tout ceci. Je dis ça en tout conscience d’être, dans les chansons de Patrick Sébastien, le « triste », le « donneur de leçon », « le rabats joie » du simple fait des sujets de mes préoccupations traitées par ailleurs dans ce blog… mais c’est secondaire.
Selon moi, ces moments sont des beaux moments qui nous rendent vivants, pour autant, il serait dangereux de prendre pour philosophie de vie les paroles de ces chansons. Profiter de la vie n’est pas, selon moi, ignorer les problèmes existants en se cachant derrière la jouissance permanente immédiate. C’est peut-être une limite pour les puristes !
Je préciserai, pour terminer, que mon enthousiasme tout neuf pour l’OVNI Patrick Sébastien ne va pas jusqu’à cautionner ses interventions populistes qui me paraissent totalement hors sujet, inutiles, gratuites et dangereuses. ça aussi, c’est dit.
Belle soirée en tout cas.
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