La NASA prédit la chute de l’Empire occidental… rien que ça !
Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 mars 2014
Je n’ai rien contre une bonne nouvelle de temps en temps, mais ce post est plutôt à classer dans le registre pessimiste… et c’est peu dire !
Selon une étude financée par la Nasa (lien), la question de notre disparition n’a rien de théorique: les enseignements de l’Histoire sont catégoriques.
Citation de l’article du site rtbf.be qui reprend une information du Guardian :
Le fait que toute civilisation est appelée à disparaître un jour pose question sur la « durabilité » de la civilisation moderne. En étudiant la dynamique « nature-humanité » des civilisations englouties, le projet scientifique se penche sur les facteurs communs qui pourraient expliquer ces effondrements. Et ces critères déterminant au cours de l’histoire sont principalement la population, le climat, l’eau, l’agriculture et l’énergie.
Ces facteurs mèneraient au désastre lorsqu’ils convergent pour générer deux fonctions sociales essentielles: « La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie et la stratification économique entre riches et pauvres ont toujours joué un rôle central dans le processus d’effondrement. Du moins au cours des cinq mille dernières années ».
[...]
Comme les Romains et les Mayas : dans ces deux scénarios peu enthousiasmants, les élites sont protégées dans un premier temps contre les conséquences de l’effondrement de l’environnement. C’est précisément cette inconscience des élites qui aurait entraîné la disparition des empires romain et Maya. La conclusion des scientifiques est qu’il existe deux façons d’éviter le crash: d’abord réduire les inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des ressources. Et réduire dans le même temps la consommation par la diminution de l’usage des ressources non renouvelables et par la réduction de la croissance de la population.
Je pense que l’idée de cette étude est de prévenir nos gouvernements du risque encouru à ignorer inégalités, pollutions et épuisement des ressources. Nous sommes surement les premiers à avoir une conscience rationnelle de ce risque et notre niveau de compétences. A suivre sur vos écrans : seront nous capables de survivre et d’être présent au prochain épisode ?
J’ai envie de croire que le meilleur est possible mais ne suis pas sur que le pire ait été atteint. Ce n’est pas vraiment le message véhiculé par le très intéressant reportage d’ARTE : « Vers un crash alimentaire » (lien).
Promis, mon prochain post sera super joyeux. Bonne soirée.
Bonjour,
je suis tombé sur votre blog par hasard. J’ai eu la surprise et le plaisir d’y trouver de nombreux articles très interessants et une ligne éditoriale roborative.
Juste une petite précision sur cet article. S’il émane bien de chercheurs affiliés ou travaillant pour la NASA, il n’a pas été fait dans le cadre de cette institution. Seuls les outils de modélisation développés par la NASA on été utilisé. Si cela enlève un peu du caractère officiel, cela n’enlève rien, à mon avis, à la validité du modèle.
Merci pour votre blog et bonne continuation.
Antoine