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Réflexions suite à la lecture du n°14 des cahiers d’Ernst & Young : « ANTICIPER ! »

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 25 mai 2013

Suite à une simple demande par internet (lien), je me suis fait offrir le cahier d’E&Y 14 qui porte pour titre « Anticiper ! ». Le principe de ce petit ouvrage est de donner la parole à quelques personnalités reconnues dans leur domaine pour qu’elles nous « éclairent » sur l’avenir.

L’exercice est intéressant de mon poiRéflexions suite à la lecture du n°14 des cahiers d'Ernst & Young : nt de vue de lecteur atypique (trop focalisé sur des lectures techniques ou « engagées »). C’est bon de se raccrocher à une réalité différente de la mienne : la cible est clairement les top-managers. Quelle vision ces personnalités ont-elles donc de la stratégie à conduire pour se développer dans un contexte que beaucoup jugent critique ? Quelques commentaires sur un échantillonnage de points de vue :

  • J’ai aimé lire Erik Orsenna à propos des « signaux faibles ».  La prise des risques est intrinsèquement liée à notre conditions humaines et nous en perdons la conscience. Selon lui, nous nous fermons trop de portes au nom de la volonté de limiter les risques (gaz de schiste…). Prise de hauteur intéressante.
  • Globalement beaucoup d’intervenants critiquent très directement notre culture française peu enclin à favoriser le changement et l’adaptation. Moi, j’ai compris que nous devrions être plus résilients et moins « prétentieux » dans la lecture du moyen-long terme. Le perspectivisme n’est pas une science recommandable pour certains. Sans que ce soit écrit directement, j’interprète même parfois ceci comme du climato-sceptisime; mais je suis un vicieux. Le philosophe François Hartog reproche au contraire à nos contemporains trop de « présentisme«  : une incapacité à planifier le moyen long terme malgré nos connaissances.

Certaines positions défendues sont très conservatrices et parfois même « défensive ». La position notamment argumentée sur le volet énergétique par Albert Bressend est froidement industrielle et pleine d’incompréhension vis à vis des empêcheurs d’extraire en rond. L’anticipation n’est en l’occurence pas la transition énergétique mais le statu-co au nom du principe de réalité.  Je me suis cependant positivement remis en question sur certains avis personnels.

Enfin, plus en phase avec ma propre interprétation de l’avenir, je me suis retrouvé dans l’article de Philippe Peuch-Lestrade ouvrant de nouvelles perspectives de gouvernance participative, intégrant les bugs de notre histoire récente. Envisager une « économie positive » où l’économie et l’entreprise sont mises au service de l’homme et non l’inverse. J’ai envie de rêver. 

Globalement cette brochette d’intellectuels apporte un éclairage très enrichissant à toute réflexion un peu « globale » sur l’évolution des tendances à venir. Je remarque qu’on est loin d’envisager la 3ème révolution industrielle dans les dessins proposés; mais que cependant, la nécessaire intégration des problématiques « énergie-climat-environnement-moralité de la finance » est réelle pour beaucoup. Je n’ai pas fondamentalement changé, mais je suis content de comprendre le raisonnement de quelques « têtes » influentes.

Pour terminer, je retiens comme vérité absolue la citation de Léonard de Vinci « On n’a pas à prédire l’avenir mais à le permettre« .

 

 

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