Notre relation à l’eau évolue…
Posté par Jean-Luc DOTHEE le 4 juillet 2012
Actu-environnement vient de produire (comme souvent) un excellent dossier thématique sur le thème des évolutions de notre relation à l’eau (lien).
Ça peut faire rire à un moment où 99 % de la population française est stressée de voir autant de nuages et de pluie dans son quotidien, mais 2011 est une année qui restera avec 1976 comme l’une des années les plus sèches de notre histoire contemporaine. Malgré une grande disparité géographique, la tendance est clairement peu encourageante pour les années à venir… notamment du fait de l’augmentation constante de notre niveau de consommation (nous en sommes en moyenne à 150 L par jour et par personne !).
Pour répondre à ce contexte, un des articles proposé revient sur l’un des dossiers législatifs ouverts par la précédente mandature : la facilitation réglementaire pour les agriculteurs du stockage artificiel d’eau. On ne connait pas encore la suite qui sera donnée à ce « moins de réglementation », qui est peut-être moins méchant qu’il n’en parait de prime abord. Je ne suis pas « fan » de la dérèglementation mais je pense que le stockage d’eau réparti sur le territoire répond bien à un pays qui bénéficie sur l’année d’apports pluviométriques significatifs et qui est un grand producteur agricole.
D’autres articles abordent une gestion plus responsable et innovante de l’eau, mais pour finir je choisis bien sur de revenir sur le dessalement d’eau de mer (sujet qui m’est cher…). On y parle donc du seul projet de dessalement d’eau de mer métropolitain : celui des Sables d’Olonne. Extrait : « Le projet des Sables-D’olonne, porté par le département, le syndicat Vendée eau et le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée (Sydev), doit palier un manque d’eau évalué à 4 millions de m3 en 2025. Il pourrait aboutir à la construction d’une usine d’une capacité de 10 à 20.000 m3 d’eau douce par jour d’ici 2020. Néanmoins, le choix n’a pas encore été définitivement arrêté et fin 2011, une étude de faisabilité technique, juridique, financière, énergétique et environnementale a été financée pour quelque 105.000 euros par la région Pays-de-la-Loire et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Parmi les questions en suspend, celle de l’alimentation énergétique est cruciale : le projet envisage le recours aux énergies renouvelables ce qui porte la facture totale à plusieurs dizaines de millions d’euros. »
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