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La transition énergétique vue par Jean-Marc Jancovici

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 juin 2012

Je suis toujours friand des communications de Jean-Marc Jancovici. D’abord parce que c’est lui qui m’a ouvert les yeux en 2005 sur l’impasse énergétique dans laquelle nous sommes engagés à l’occasion d’une « bête » formation Bilan Carbone et aussi parce qu’il nous propose toujours des argumentations construites et opposables. Une dose de cynisme rend l’ensemble digeste sur un sujet pas glamour du tout.

Je vous recommande donc de lire sa dernière bafouille ( lien ), voir de vous rendre directement sur le pdf « Transition énergétique et la croissance : quelques réflexions« . Extraction d’un graph intéressant ci-dessous, mais il faut lire l’ensemble de l’article pour comprendre le sens de sa vision.


La transition énergétique vue par Jean-Marc Jancovici dans ENERGIE Capture6

 

Mon admiration pour JMJ ne m’empêche pas de ne pas partager la conclusion finale de sa démonstration profondément « pro nucléaire » et « anti-renouvelables ». S’il est vrai que le charbon tue plus que le nucléaire, le poids du risque technologique nucléaire me paraît aujourd’hui difficile à accepter. Et après tout, ce qui est reproché au pétrole est aussi vrai pour l’uranium : son accès n’est pas illimité. N’est-il pas déraisonnable de tout miser sur une énergie dont nous ne disposons pas des clefs ?

Surtout, on reste sur une vision ultra-centralisée de la production d’énergie en décalage avec ce que j’imagine de notre avenir énergétique.


Sa voix reste très utile au débat qui ne manquera pas de se développer maintenant que les élections en tout genre sont terminées.

 

 


Une Réponse à “La transition énergétique vue par Jean-Marc Jancovici”

  1. energiegouv dit :

    Refroidir un réacteur ne nécessite qu’un débit de 10 à 20 litres par seconde dès la première heure. Les réacteurs de générations suivante RNR-Na et RSF se refroidissent encore plus facilement, il y a même des réacteurs comme l’AP 1000 qui se refroidit passivement. Même un accident nucléaire de fusion de coeur ne serait pas particulièrement grave : on évacue la population et on cultive des plantes énergétiques sur les territoires perdus, on gazéïfie.

    La décroissance économique entraînerait des troubles sociaux et politiques beaucoup plus graves.

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