Apple : limit to growth…

2011 est décidemment une année vraiment particulière pour la marque à la pomme. La perte de son très charismatique fondateur Steve Jobs, la vente de plus de 37 millions d’I-phones, de 15,4 millions d’I-Pads et la réalisation d’un bénéfice de 13 milliards de dollars : voici le côté brillant de la « pomme ».

Pour le côté obscure de la Pomme, voici de quoi causer dans les chaumières : The New York Times vient de publier une enquête sur les conditions de travail chez les sous-traitants chinois d’Apple. Ce n’est pas la première fois que la Pomme est pointée du doigt pour assoir sa réussite sur le malheur de ses sous-traitants, mais cette fois-ci, il semble que le consommateur – actionnaire américain ne soit plus sourd à cette défaillance.

 

En sous-traitant l’essentiel de ses activités de production à des entreprises chinoises assujetties à la réglementation de leur pays, Apple s’affranchit tout à fait légalement des « charges » de sécurité des Hommes, de protection sociale, de gestion des risques industriels…  Bien sur les décès et autres explosions industrielles de ces sites ne peuvent être directement imputées à Apple, pourtant au moment où la plupart des grands groupes industriels occidentaux communiquent sur leur Responsabilité Sociétale pour gagner en respectabilité et pour bien figurer sur les scoring des placements « ISR », le respect des sous-traitants (un élément important d’une approche s’inspirant d’ISO 26000), va être de plus en plus difficile à ignorer.

Il n’est pas question d’avoir une approche angélique sur une « égalité » de traitement entre les salariés occidentaux et les salariés asiatiques (pour faire simple !) mais il convient probablement de tendre plus vers une approche « gagnant – gagnant »…

Sur le sujet « ISR », je vous recommande de consulter le classement des 100 entreprises les plus durables au monde selon le Global 100 (lien). Parmi les 8 françaises, j’ai eu une petite surprise…

 

Sources : Courrier International 1109, Newsletter Institut RSE management