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Vers une économie sobre en Carbone – Trajectoire 2020 2050 – Tout un programme !

Posté par Jean-Luc DOTHEE le 17 novembre 2011

Le très récent rapport « Vers une économie sobre en carbone – Trajectoire 2020 – 2050 » produit par le Comité présidé par Christian DE PERTHUIS a été remis à la Ministre de tutelle et commenté ce jour dans la presse (lien) aurait pu être intitulé :  »Comment respecter nos engagements en matière de diminution des émissions de GES ? ».

On aurait pu croire que le cas des GES était réglé tant les échanges très médiatiques du moment sur les énergies ne concernent que l’avenir du nucléaire.  

Mais avant de parler du « comment ? », le premier élément de réponse du rapport (exprimé avec toutes les réserves d’usage) est que nous ne sommes pas du tout dans la ligne de l’objectif fou (et nécessaire) de diminution de 80% des émissions de gaz à effet de serre (2050 par rapport à 1990). Le virage n’est pas encore engagé.

 

Au delà de la préconisation très générale de « ruptures technologiques et d’organisation », je retiens :

- le triste constat que nos Politiques sont plus motivés à s’engager sur le long terme que sur le court terme

- l’action indispensable de diminution de la demande en énergie (par l’efficacité énergétique mais pas que…).

- la recommandation de mettre en place une instance ayant autorité pour fixer et surveiller des objectifs intermédiaires du « Facteur 4″ (triennaux ou quinquennaux)

- la résurrection de la « taxe carbone » reprise ce jour par NKM…

- l’exclusion du périmètre de la mesure des émissions indirectes cachées dans les produits importés

En conclusion, je n’ai pas mieux que l’extrait ci-dessous, lachement pompé dans le rapport :« Dans sa fameuse Review réalisée à la demande du Trésor britannique en 2006,  l’économiste Nick Stern a popularisé un raisonnement auparavant confiné aux cercles relativement étroits des économistes du climat : sitôt qu’on allonge l’horizon temporel du décideur, les coûts de l’inaction face au réchauffement du climat sont bien plus  élevés que ceux de l’action immédiate. Jusqu’à 20 % du PIB à un horizon de 50 ans pour les premiers, contre 1 à 2 % du PIB pour les seconds. Quel décideur responsable pourrait dès lors choisir l’option de l’inaction ? Mais dans un contexte de crise économique et financière, combien de décideurs prennent leurs décisions avec un horizon dépassant quelques mois ? »

aux deux questions précédentes : tous sans exception et aucun présidentiable pour le moment.

 

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